La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.
Festivals

Du 11 au 13 mai, Musicora est de retour ! - 04/05/2012

Musicora, le salon de la musique classique, fait peau neuve et se déroulera la semaine prochaine au Palais Brongniart, place de la Bourse à Paris. Après avoir connu quelques petits soucis, malgré ses vingt-cinq ans d'existence, il renaît de ses cendres grâce à deux jeunes passionnées - et musiciennes -, Marianne Gaussiat et Isabelle Gillouard (cogérantes de l'agence Sequenza). Celles-ci ont...  

27/04 au 29/04/2012, "Les Turbulentes", Le Boulon, Vieux Condé, Nord - 24/04/2012

Dans le Nord, il y a les corons... mais il y a surtout le Boulon à Vieux Condé, une association, un lieu et un projet... entièrement dédié aux arts de la rue. Cette association organise depuis 1999 un festival de création, les "Turbulentes", où se rencontrent théâtre de rue, cirque, danse, clown, marionnette, entre-sort, installation, performance, etc. De l’intimiste au spectaculaire,...  

16/03 au 27/03/2012, "Le Quesnoy en chanteur(s)", Théâtre des Trois Chênes, Le Quesnoy, Nord - 07/03/2012

Tous les festivals n'ont pas la notoriété du PB ou des Francos mais leur action et leur programmation n'en sont pas moins louables. C'est le cas de "Le Quesnoy en chanteur(s)" qui, depuis 17 ans, propose une affiche indéfectiblement marquée du sceau de la chanson française. De celle qui n'envahit pas forcément nos ondes nationales (exception faite de "La prochaine fois je vous le chanterai" de...  

19/03 au 24/03/2012, Festival Rire Avec Elles, Théâtre Le Ranelagh, Paris - 29/02/2012

Un festival tout au féminin où 15 participantes (très différentes !) se feront concurrence pour remporter le 1er prix du Festival Rire Avec Elles. Mais attention, elles ont toutes un point commun : elles sont humoristes, comédiennes et surtout drôles, impertinentes et décalées ! C’est du 19 au 24 mars prochain, au Théâtre Le Ranelagh. Trente minutes. C’est le temps qui sera imparti à chaque...  

19/02 au 25/02/2012, Festival des Arts Burlesques, Nouveau Théâtre Beaulieu, Saint-Étienne, Loire - 14/02/2012

Né à l'origine d'une démarche participative des habitants des quartiers Sud-Est de Saint-Étienne, le Festival des Arts Burlesques est devenu en 9 ans une manifestation d'ampleur nationale (plus de 11 000 spectateurs en 2011) mais celle-ci a gardé sa vocation : favoriser l'accès à la culture et transmettre le savoir-rire... Et cela en sachant savamment doser un cocktail composé de vedettes...  

6/12 au 10/12/2011, 13e Semaine de l'Insolence, Le Rabelais, Meythet, Haute-Savoie - 29/11/2011

Plus connu pour "héberger" l'aérodrome d'Annecy, Meythet, petite bourgade mitoyenne de la Venise des Alpes, peut se vanter d'avoir aussi une salle de spectacles, Le Rabelais, des plus dynamiques, ayant une programmation dense et variée, et organisant deux festivals, un de chanson - Attention les feuilles ! - et un d'humour - la Semaine de l'Insolence... Salle de 280 places, le Rabelais joue la...  

21/11 au 27/11/2011, "Nuits théâtrales, Le Laboratoire", Palais de Béhague, Paris 7e - 21/11/2011

Ce nouvel événement initié par l'Institut Culturel Roumain s’inscrit dans la continuité du cycle des "Nuits…au Palais de Béhague", dans celle du festival "Nuits théâtrales – La nouvelle vague du théâtre roumain" - qui a eu lieu du 22 au 30 septembre, ainsi que dans la lignée de la programmation "arts du spectacle" que celui-ci, avec le soutien de l’Ambassade de Roumanie, met en place, dans le but...  

12/11 au 3/12/2011, 12e Festival MAR.T.O., 6 villes des Hauts-de-Seine - 15/11/2011

Les trois coups de MAR.T.O. se sont fait entendre pour la 12e année consécutive dans six villes des Hauts-de-Seine. Pas marteau... MAR.T.O. pour "Marionnettes et Théâtre d'Objets" ! Non, il ne s'agit pas d'un festival pour enfant mais bien d'un événement destiné aux adultes, c’est là toute son originalité. Ainsi, le Théâtre Firmin Gémier/La Piscine des villes d’Antony et de Châtenay-Malabry, le...  

6/10 au 27/11/2011, Le Clown fait le Byland, Théâtre de l’Épée de bois, La Cartoucherie, Paris 12e - 28/10/2011

Le Théâtre de l’Épée de bois fait le pitre… En ce moment, dans le petit écrin de bois se déroule un bien joli Festival. Une manière aussi de faire le "bilan" sur l’état du clown aujourd’hui avec un des plus grands spécialistes : Pierre Byland. Tous ceux qui appelleront de la part de La Revue du Spectacle pourront bénéficier de places à 10 €. "Pierre Byland fut à l'apogée de nos recherches sur le...  

26 au 29/10/2011, 14e Primeurs de Massy, Massy, Essonne - 24/10/2011

Au fil des années, les Primeurs de Massy ont pris une place une peu particulière dans le paysage musicale français, rubrique "Découvertes" ou plus précisément "amplificateur de carrière" en devenant une référence tant pour le public que pour les professionnels, à l'image de ce que sont les "Découvertes" du Printemps de Bourges, avec une autre approche. Ici, c'est leur premier album que les...  
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À découvrir

"L'Effet Papillon" Se laisser emporter au fil d'un simple vol de papillon pour une fascinante expérience

Vous pensez que vos choix sont libres ? Que vos pensées sont bien gardées dans votre esprit ? Que vous êtes éventuellement imprévisibles ? Et si ce n'était pas le cas ? Et si tout partait de vous… Ouvrez bien grands les yeux et vivez pleinement l'expérience de l'Effet Papillon !

© Pics.
Vous avez certainement entendu parler de "l'effet papillon", expression inventée par le mathématicien-météorologue Edward Lorenz, inventeur de la théorie du chaos, à partir d'un phénomène découvert en 1961. Ce phénomène insinue qu'il suffit de modifier de façon infime un paramètre dans un modèle météo pour que celui-ci s'amplifie progressivement et provoque, à long terme, des changements colossaux.

Par extension, l'expression sous-entend que les moindres petits événements peuvent déterminer des phénomènes qui paraissent imprévisibles et incontrôlables ou qu'une infime modification des conditions initiales peut engendrer rapidement des effets importants. Ainsi, les battements d'ailes d'un papillon au Brésil peuvent engendrer une tornade au Mexique ou au Texas !

C'est à partir de cette théorie que le mentaliste Taha Mansour nous invite à nouveau, en cette rentrée, à effectuer un voyage hors du commun. Son spectacle a reçu un succès notoire au Sham's Théâtre lors du Festival d'Avignon cet été dernier.

Impossible que quiconque sorte "indemne" de cette phénoménale prestation, ni que nos certitudes sur "le monde comme il va", et surtout sur nous-mêmes, ne soient bousculées, chamboulées, contrariées.

"Le mystérieux est le plus beau sentiment que l'on peut ressentir", Albert Einstein. Et si le plus beau spectacle de mentalisme du moment, en cette rentrée parisienne, c'était celui-là ? Car Tahar Mansour y est fascinant à plusieurs niveaux, lui qui voulait devenir ingénieur, pour qui "Centrale" n'a aucun secret, mais qui, pourtant, a toujours eu une âme d'artiste bien ancrée au fond de lui. Le secret de ce spectacle exceptionnel et époustouflant serait-il là, niché au cœur du rationnel et de la poésie ?

Brigitte Corrigou
08/09/2023
Spectacle à la Une

"Hedwig and the Angry inch" Quand l'ingratitude de la vie œuvre en silence et brise les rêves et le talent pourtant si légitimes

La comédie musicale rock de Broadway enfin en France ! Récompensée quatre fois aux Tony Awards, Hedwig, la chanteuse transsexuelle germano-américaine, est-allemande, dont la carrière n'a jamais démarré, est accompagnée de son mari croate,Yithak, qui est aussi son assistant et choriste, mais avec lequel elle entretient des relations malsaines, et de son groupe, the Angry Inch. Tout cela pour retracer son parcours de vie pour le moins chaotique : Berlin Est, son adolescence de mauvais garçon, son besoin de liberté, sa passion pour le rock, sa transformation en Hedwig après une opération bâclée qui lui permet de quitter l'Allemagne en épouse d'un GI américain, ce, grâce au soutien sans failles de sa mère…

© Grégory Juppin.
Hedwig bouscule les codes de la bienséance et va jusqu'au bout de ses rêves.
Ni femme, ni homme, entre humour queer et confidences trash, il/elle raconte surtout l'histoire de son premier amour devenu l'une des plus grandes stars du rock, Tommy Gnosis, qui ne cessera de le/la hanter et de le/la poursuivre à sa manière.

"Hedwig and the Angry inch" a vu le jour pour la première fois en 1998, au Off Broadway, dans les caves, sous la direction de John Cameron Mitchell. C'est d'ailleurs lui-même qui l'adaptera au cinéma en 2001. C'est la version de 2014, avec Neil Patrick Harris dans le rôle-titre, qui remporte les quatre Tony Awards, dont celui de la meilleure reprise de comédie musicale.

Ce soir-là, c'était la première fois que nous assistions à un spectacle au Théâtre du Rouge Gorge, alors que nous venons pourtant au Festival depuis de nombreuses années ! Situé au pied du Palais des Papes, du centre historique et du non moins connu hôtel de la Mirande, il s'agit là d'un lieu de la ville close pour le moins pittoresque et exceptionnel.

Brigitte Corrigou
20/09/2023
Spectacle à la Une

"Zoo Story" Dans un océan d'inhumanités, retrouver le vivre ensemble

Central Park, à l'heure de la pause déjeuner. Un homme seul profite de sa quotidienne séquence de répit, sur un banc, symbole de ce minuscule territoire devenu son havre de paix. Dans ce moment voulu comme une trêve face à la folie du monde et aux contraintes de la société laborieuse, un homme surgit sans raison apparente, venant briser la solitude du travailleur au repos. Entrant dans la narration d'un pseudo-récit, il va bouleverser l'ordre des choses, inverser les pouvoirs et détruire les convictions, pour le simple jeu – absurde ? – de la mise en exergue de nos inhumanités et de nos dérives solitaires.

© Alejandro Guerrero.
Lui, Peter (Sylvain Katan), est le stéréotype du bourgeois, cadre dans une maison d'édition, "détenteur" patriarcal d'une femme, deux enfants, deux chats, deux perruches, le tout dans un appartement vraisemblablement luxueux d'un quartier chic et "bobo" de New York. L'autre, Jerry (Pierre Val), à l'opposé, est plutôt du côté de la pauvreté, celle pas trop grave, genre bohème, mais banale qui fait habiter dans une chambre de bonne, supporter les inconvénients de la promiscuité et rechercher ces petits riens, ces rares moments de défoulement ou d'impertinence qui donnent d'éphémères et fugaces instants de bonheur.

Les profils psychologiques des deux personnages sont subtilement élaborés, puis finement étudiés, analysés, au fil de la narration, avec une inversion, un basculement "dominant - dominé", s'inscrivant en douceur dans le déroulement de la pièce. La confrontation, involontaire au début, Peter se laissant tout d'abord porter par le récit de Jerry, devient plus prégnante, incisive, ce dernier portant ses propos plus sur des questionnements existentiels sur la vie, sur les injonctions à la normalité de la société et la réalité pitoyable – selon lui – de l'existence de Peter… cela sous prétexte d'une prise de pouvoir de son espace vital de repos qu'est le banc que celui-ci utilise pour sa pause déjeuner.

La rencontre fortuite entre ces deux humains est en réalité un faux-semblant, tout comme la prétendue histoire du zoo qui ne viendra jamais, Edward Albee (1928-2016) proposant ici une réflexion sur les dérives de la société humaine qui, au fil des décennies, a construit toujours plus de barrières entre elle et le vivant, créant le terreau des détresses ordinaires et des grandes solitudes. Ce constat fait dans les années cinquante par l'auteur américain de "Qui a peur de Virginia Woolf ?" se révèle plus que jamais d'actualité avec l'évolution actuelle de notre monde dans lequel l'individualisme a pris le pas sur le collectif.

Gil Chauveau
15/09/2023