La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.

Prix de la Critique - Palmarès 2014/2015 - Musique  22/06/2015

MUSIQUE :
Grand Prix (meilleur spectacle lyrique de l’année) : "Dardanus", opéra de Jean-Philippe Rameau, direction musicale Raphaël Pichon à la tête de l’Ensemble Pygmalion, mise en scène Michel Fau. Co-production de l’Opéra de Bordeaux/Centre Français de Musique Baroque de Versailles/Opéra de Versailles (création à l’Opéra de Bordeaux).

Prix Claude Rostand (meilleur spectacle lyrique créé en province) : "Les Caprices de Marianne", opéra-comique d’Henri Sauguet, direction musicale en alternance Claude Schnitzler/Gwennolé Rufet, mise en scène Oriol Tomas. Co-production de 15 scènes lyriques françaises et du Centre Français de Promotion Lyrique (création à l’Opéra de Reims).

Meilleure Création Musicale : "Penthesilae", opéra de Pascal Dusapin, livret Pascal Dusapin et Beate Haecl, direction musicale Franck Ollu, mise en scène Pierre Audi. Co-production avec l’Opéra du Rhin de Strasbourg (création mondiale au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles).

Meilleurs Créateurs d'éléments scéniques : Hélène Kritivos pour la scénographie et les costumes et Yann Chapotel pour la vidéo. "Avenida de los Incas 3518", opéra de chambre de Fernando Fiszbein et "Lohengrin", opéra de Salvatore Sciarrino, direction musicale Maxime Pascal, Ensemble Le Balcon, mise en scène Jacques Osinski (Théâtre de l’Athénée Louis Jouvet).

Personnalité Musicale de l'année : Laurent Bayle, directeur général de la Cité de la Musique et Président de la Philharmonie de Paris.

Révélations Musicales :
- Catégorie instrumentale : le Quator Hermès ;
- Catégorie lyrique : le ténor Stanislas de Barbeyrac.

Meilleurs Livres sur la musique :
- Essai : "Listen to this", la musique dans tous ses états, par Alex Ross (éditions Actes Sud) ;
- Monographie : "Musique au Château du Ciel, Jean-Sébastien Bach", par John Eliot Gardiner (Éditions Flammarion).

Meilleure Diffusion musicale audiovisuelle : DVD "Lulu", opéra d’Alban Berg, direction musicale Paul Daniel, mise en scène Krzystof Warlikowski. Captation de la production du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles (Éditions Bel air Classique).

Prix de l'Europe Francophone : "Les Joyeuses Commères de Windsor", opéra d’Otto Nicolaï, direction musicale Christian Zacharias, mise en scène David Hermann, co-production avec l’Opéra de Lausanne (Opéra Royal de Liège Wallonie).

Photo : François Rougier et Marc Scoffoni dans "Les Caprices de Marianne" © Alain Julien.
La Rédaction

Prix de la Critique - Palmarès 2014 / 2015 - Théâtre  22/06/2015

Emmanuelle Devos dans "Platonov" © Jean-Louis Fernandez.
THÉÂTRE :
Grand Prix (meilleur spectacle théâtral de l'année) : "Henry VI", de Shakespeare, mise en scène Thomas Jolly (Théâtre national de Bretagne, Festival d’Avignon, Odéon Théâtre de l’Europe).

Prix Georges-Lerminier (meilleur spectacle théâtral créé en province) : "Affabulazione" de Pier Paolo Pasolini, mise en scène Stanislas Nordey (Théâtre de Vidy-Lausanne, Théâtre national de Bretagne, Théâtre de la Colline).

Meilleure création d'une pièce en langue française : "Vanishing Point", conception et mise en scène Marc Lainé (La Boutique Obscure, Théâtre national de Chaillot).

Meilleur spectacle étranger : "La Cerisaie", d’Anton Tchekhov, mise en scène Lev Dodine (Festival Le Standard Idéal MC 93, au Monfort théâtre)

Prix Laurent-Terzieff (meilleur spectacle présenté dans un théâtre privé) : "The Servant" de Robin Maugham, mise en scène Thierry Harcourt (Théâtre de Poche-Montparnasse)

Meilleure Comédienne : Emmanuelle Devos dans "Platonov", d’Anton Tchekhov, par le collectif Les Possédés, direction Rodolphe Dana (Théâtre du Nord, Théâtre national de la Colline).

Meilleur Comédien : Micha Lescot dans "Ivanov", d’Anton Tchekhov, mise en scène Luc Bondy (Odéon Théâtre de l’Europe).

Prix Jean-Jacques Lerrant (révélation théâtrale de l’année) : Manon Thorel dans "Henry VI", mise en scène Thomas Jolly (Théâtre national de Bretagne, Festival d’Avignon, Odéon Théâtre de l’Europe).

Meilleur Créateur d'éléments scéniques : Laurent Pelly pour les décors et costumes de "L’Oiseau Vert" de Carlo Gozzi, mise scène de Laurent Pelly (Théâtre national de Toulouse).

Meilleurs Compositeurs de musique de scène : Le Groupe Moriarty (Charles Carmingnac, Thomas Puéchavy, Vincent Talpaert, Stephan Zimmerli) pour "Vanishing Point", conception et mise en scène Marc Lainé (Théâtre national de Chaillot).

Meilleur Livre sur le théâtre : "Le Théâtre du Soleil, les cinquante premières années" par Béatrice Picon-Vallin (Actes Sud).

Photo : Emmanuelle Devos dans "Platonov" © Jean-Louis Fernandez.
La Rédaction

21e édition du tremplin "Vive la Reprise !"  18/06/2015

21e édition du tremplin "Vive la Reprise !"
Les inscriptions pour l'édition 2015 du tremplin "Vive la Reprise !" sont ouvertes. Pour sa 21e édition, le tremplin du Centre de la Chanson continue d'encourager les artistes de chanson française et d'étendre son rayonnement au niveau national.

Les chansons des Ogres de Barback, parrains de cette 21e édition, seront mises à l'honneur et Claude Lemesle sera le président du jury.

"Vive la Reprise !" est ouvert à tous les artistes - auteurs, compositeurs, interprètes - de chanson française. Les candidats sont invités à concourir avec un disque comprenant trois titres : un titre de l'artiste parrain, une chanson du répertoire et une création originale.

Après cette première étape de sélection sur CD, les artistes se présenteront aux auditions publiques en région : au Forum Léo Ferré à Ivry-sur-Seine (sélections Nord), au Bijou à Toulouse (sélections Sud-Ouest), à la Salle des Rancy à Lyon (sélections Sud-Est), au Mans Cité Chanson au Mans (sélection Nord-Ouest).

La finale se déroulera à Paris lundi 2 novembre en compagnie de STEF ! qui présentera la soirée. Le jury décernera notamment le Grand Prix du Centre de la Chanson (2 000 €), le Prix d'interprétation de l'ADAMI (2 000 €), le Prix de la meilleure chanson originale de l'UNAC (500 €).

Un jury composé de nombreux programmateurs offrira des dates de concert aux artistes de leur choix.

>> Informations complètes
>> Téléchargez le bulletin d'inscription
La Rédaction

7e Coordination Nationale les 10, 11 et 12 avril à Lille  10/04/2015

Les coordinations et collectifs d'interluttant(e)s, d'intermittent(e)s et précaires se réunissent à Lille pour leur 7e Coordination Nationale depuis l'accord UNEDIC du 22 mars 2014.

60 à 80 délégués de 27 collectifs sont attendus.

Cette Convention Unedic fait des ravages. Elle est un outil de paupérisation massive. Tout cela est une question de choix politiques et non une question économique : les solutions que nous préconisons ne coûtent pas plus cher mais elles ont le défaut, aux yeux du pouvoir et du patronat, de donner les moyens de vivre dignement à tous.

Au programme : 3 jours de débats, ateliers, réflexions, spectacles et rencontres.

Les ateliers et débats porteront sur les luttes en cours, les méthodes, les perspectives. Sont invités des représentants venant d'Espagne, de Grèce et de Belgique, de la lutte contre les politiques d'austérité.

Spectacles et séances publiques

Vendredi soir : 19 h 30/00 h 30.
A la maison de quartier Vauban Esquermes - Spectacle
Conférence gesticulée de Franck Lepage "Inculture".
(Au cours de l'entracte, un repas de lutte est proposé par les habitants du quartier).

Samedi soir : 20 h 30.
Au Cirque Hostel : Soirée Concert.
- Furieux Ferdinand : chansons slamées ;
- Chamot(s) : électro-Rock.

Dimanche : 14 h/17 h.
Au Tire-laine : Débat ouvert - Le nouveau modèle.
Dans le dossier ci-joint, vous trouverez plus de précisions et notamment trois fiches techniques sur :
>> La Convention Unedic, ses amendements, et le modèle que nous préconisons ;
>> La cohérence des réformes en cours : domestiquer les salariés et faire taire tout le monde, au nom de "l'austérité" ;
>> Nos luttes actuelles sur le terrain juridique.

intermittents5962@gmail.com
La Rédaction

Nomination de Martine Legrand à la direction de la scène nationale d'Albi  21/03/2015

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, et Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d'Albi, en plein accord avec le Conseil régional de Midi-Pyrénées et le Conseil général du Tarn, ont donné leur agrément à la proposition unanime du jury réuni le 12 mars 2015 de nommer Martine Legrand à la direction de la scène nationale d'Albi.

Directrice de la scène conventionnée théâtre du Beauvaisis depuis 2002, après avoir été directrice de théâtre expression pour les enfants du Beauvaisis, Martine Legrand va piloter une scène nationale dotée d’un ensemble d’équipements artistiques remarquables : le Grand Théâtre conçu par Dominique Perrault et ouvert au public il y a un an, le cinéma "art et essai", et les lieux de création et de diffusion historiques à Albi.

Son action sera menée en liaison dynamique avec un important réseau de partenaires dans le département du Tarn.

Sous le titre "Une scène contemporaine en mouvement et en partage", Martine Legrand propose un projet pluridisciplinaire ambitieux porteur d'identité artistique et culturelle, fondé sur des valeurs d'exigence, d'ouverture sur le monde et de dialogue, au service des artistes et de toute la population, en particulier la jeunesse.

Martine Legrand succède à Pascal Paris qui a porté avec un grand professionnalisme le développement des outils et de la présence de la scène nationale à Albi et sur le territoire.

Communique de presse du ministère de la Culture et de la Communication.
La Rédaction

Daniele Rustioni nommé chef permanent de l'Opéra national de Lyon  12/03/2015

Le chef d'orchestre Daniele Rustioni est nommé chef permanent de l'Opéra national de Lyon. Succédant à Kazushi Ono, il prendra ses fonctions le 1er septembre 2017 pour un mandat de cinq ans. Il dirigera à Lyon au moins deux productions lyriques par saison, ainsi que des concerts symphoniques.



Daniele Rustioni est âgé de 32 ans. Après ses études à Milan, il est nommé en 2009 "chef associé" au Covent Garden de Londres où il assiste Antonio Pappano pendant 3 ans. En 2012, il débute une brillante carrière et dirige sur les plus grandes scènes internationales.

A l’Opéra de Lyon, il a dirigé pour la première fois en 2014 : "Simon Boccanegra" de Verdi. Avant de prendre ses fonctions de chef permanent, il reviendra en 2016 : au printemps pour "La Juive" de Halévy et pour les fêtes de fin d’année avec Une Nuit à Venise de Johann Strauss.



Au sujet de sa nomination à l'Opéra de Lyon : "Aujourd’hui, le chef d’orchestre est à la fois musicien parmi les musiciens et le premier d’entre eux - primus inter pares. Il doit savoir écouter, communiquer et stimuler. L’alliance du son, son identité, son homogénéité, sont le reflet de l’alliance entre le chef et ses musiciens. Cela implique un travail exigeant, construit sur la durée, la stabilité, la confiance ; tout cela, je le trouverai à l’Opéra de Lyon - une famille, une maison - qui me donnera aussi l’opportunité d’enrichir mon répertoire, au sein d’un projet artistique d’excellence et d’ouverture. Je serai très heureux de pouvoir m’y investir pleinement." Daniele Rustioni.



"Daniele Rustioni est un des plus beaux jeunes talents de notre époque. Jeune, prometteur, enthousiaste, comme le furent avant lui, ici à Lyon, John Eliot Gardiner, Kent Nagano, Louis Langrée, Iván Fischer et Kazushi Ono bien sûr, qui nous a beaucoup apporté par son art et qui, au-delà de 2017, restera notre hôte privilégié. Daniele Rustioni arrive à Lyon avec sa culture italienne, nourri de son expérience londonienne et internationale ; avec aussi son ouverture d’esprit, son envie de faire corps avec l’orchestre pour aller plus loin et explorer de nouveaux chemins. Je me réjouis de partager cette nouvelle aventure avec lui, et avec le public." Serge Dorny, directeur général de l'Opéra de Lyon.



Daniele Rustioni sera présent à Lyon le Samedi 14 mars à 11 h à la conférence de presse de la présentation de la saison 2015 - 2016 de l'Opéra de Lyon.

Communiqué de Presse Opéra de Lyon.
La Rédaction

Auteurs d'espaces : les lauréats de l’édition 2015  08/03/2015

Depuis près de dix ans, la SACD soutient la manifestation "Auteurs d'espaces" en partenariat avec un collectif de festivals.

La manifestation a pour objectif de présenter une sélection de spectacles d’auteurs "arts de la rue", textuels ou non textuels, fixes ou déambulant dont l’écriture spécifique se distingue du théâtre dans la rue. Sa vocation est également d’ouvrir les spectacles de rue à l’ensemble des répertoires du spectacle vivant, ainsi qu’aux artistes venus de tous horizons (transmedia, plasticiens, architectes, urbanistes, créateurs sonores, écrivains, etc.).

En présence de Frédéric Fort, auteur et administrateur délégué aux arts de la rue (SACD) et de Catherine Cuenca, auteure scénariste et administratrice déléguée à la création interactive (SACD), le jury de la commission "Auteurs d'espaces" s’organise autour de cinq auteurs et trois programmateurs : Djamel Afnaï, auteur ; Hocine Chabira, auteur (Cie La Chose Publique) ; Pedro Garcia, directeur du Festival Chalon dans la rue ; Karin Holmström, membre du Begat Theater ; Babeth Joinet, auteure ; Philippe Macret, directeur du festival "La rue est à Amiens", Doriane Moretus, auteure ; et Jean-Marie Songy, directeur du Festival International de Théâtre de rue d’Aurillac.

La manifestation "Auteurs d'espaces" joue un rôle essentiel de levier, dans lequel la SACD incarne un label de qualité.

10 projets sont sélectionnés : encourager et accompagner tous les auteurs des arts de la rue.

Réuni le 21 janvier dernier, le jury a sélectionné sur 61 dossiers reçus, 10 projets dont deux spectacles interactifs multimedia.
"La commission, cette année, a choisi de soutenir en particulier de tou-te-s jeunes auteur-e-s, dont les premiers spectacles semblent prometteurs ; en espérant que cette aide les conforte dans le choix qu’ils ont fait de créer dans l’espace public. Mais également des compagnies dont les récents spectacles furent de beaux succès, trop confidentiels quelquefois. Puisse cette aide les aider à mener à bien le prolongement de leur travail, et leur assurer la reconnaissance d’un grand public", Frédéric Fort.

Les spectacles retenus bénéficient d’une aide à la création de 5 000 euros, les 2 spectacles multimedia interactifs bénéficient d’une aide particulière de 7 000 euros nécessaire aux applications et développements multimedia.

Tous seront diffusés dans les festivals partenaires.
Au Festival Chalon dans la rue à Chalon-sur-Saône :
● "Dévêtu(e)", de Sophie Mesnager et Amédée Renoux, Cie The à La rue.
● "Je suis un pur produit de ce siècle", de Gwenola Breton, Lise Casazza et Yoris Dutour, Cie Nue.
● "Murmures urbains", de Xavier Boissarie et Emmanuel Guez, Cie Orbe (Arts de la rue et Création interactive).
● "Out !", de Zineb Benzekri, David Gallon et David Picard, Collectif Random.

Au Festival international de théâtre de rue à Aurillac :
● " L’homme est un animal mobile", de Joanna Jéquier et Marc Ménager, Cie La Ménagerie (Projet 2014, reporté en 2015).
● "No visa for this country", d’Alix Denambride, Royal magic beans company (Arts de la rue et Création interactive).
● "The Baïha Trampa Fritz Fallen", de Guillaume Bautista, Florent Bergal, Sylvain Cousin, Jean-Yves Faury et François Juliot, Association le Georges Bistaki.
● "Trip(es) ou mes parents n’ont pas eu les couilles de faire des enfants", d’Alix Montheil, Cie Derrière le hublot.

Au Festival "La rue est à Amiens" d’Amiens :
● "Nous sommes", de Mathias Forge et Laure Terrier, Cie Jeanne Simone.
● "10 000 pas sans amour", de Françoise Guillaumond, Cie La Baleine Cargo.

La copie privée est une source de financement capitale pour les auteurs. Pour en savoir plus sur l'action culturelle et sur l’apport essentiel de la copie privée aux différents Fonds SACD, n’hésitez pas à consulter la page dédiée de la >> SACD et le site de l’association >> La culture avec la copie privée.

Photo : Lancement du 29ème Festival - Aurillac 2014 © Vincent Muteau.
La Rédaction

Benoît Lavigne succède à Philippe Person au poste de directeur du Lucernaire  26/02/2015

Après 6 ans passés à la direction du Lucernaire (détenu par les éditions L’Harmattan), le comédien metteur en scène Philippe Person part pour de nouvelles aventures. En septembre, il ouvrira notamment une école de théâtre toujours au sein du même lieu qu'il affectionne tant.

C'est dans une dynamique commune que Benoît Lavigne reprend la direction du Lucernaire. L'artiste metteur en scène, qui connait bien le Lucernaire et ses particularités pour y avoir monté plusieurs pièces telles que "La Salle 6" de Tchekhov, "La Jalousie du Barbouillé" de Molière et "Doit-on le Dire" de Labiche, confirme vouloir garder l'identité atypique du théâtre tout en valorisant toujours sa programmation éclectique.

Benoît Lavigne, aussi connu pour ses succès comme "Baby Doll" de Tennessee Williams au Théâtre de l ‘Atelier (avec Mélanie Thierry - sept nominations au Molières), ou encore "Love Letters" de A.R. Gurney au Théâtre Antoine avec Anouk Aimée et Gérard Depardieu, arrive avec sa proche collaboratrice Karine Letellier dans ce lieu qu’ils affectionnent tant ; et cela afin de poursuivre et de développer le projet magnifique et ambitieux du Lucernaire dans ses diverses activités artistiques durant les prochaines années.

À propos du Lucernaire :
Le Lucernaire, après avoir été créé en 1968 par Christian Le Guillochet et Luce Berthommé, s’installe en 1975 dans une ancienne usine de chalumeaux, rue Notre-Dame-des-Champs. Devenu un lieu de création incontournable, nombreux sont les comédiens qui ont fait leurs débuts au Lucernaire comme par exemple Laurent Terzieff, Gérard Depardieu ou Dany Boon. Des milliers d’artistes parmi lesquels Jacques Higelin, Gustave Parking, Michel Boujenah, Sylvie Joly, Michael Lonsdale, Claude Pieplu, plus récemment Chris Esquerre sont venus au Lucernaire présenter leur création.

De jeunes compagnies y ont également connu un fantastique succès comme "Le Tour du Monde en 80 jours" par Sébastien Azzopardi ou encore "Les fourberies de Scapin" par Arnaud Denis.


Repris par les éditions L'Harmattan en 2004, Le Lucernaire fédère aujourd’hui trois salles de théâtre, trois salles de cinéma, une librairie, un lieu d’exposition, un restaurant et un bar, où se rencontrent artistes, spectateurs et professionnels.


Photo : Façade du Lucernaire © Le Lucernaire.
La Rédaction

DÉTOURS 2015… Les lauréats  23/02/2015

L’opération DÉTOURS, initiée par l’Association artistique de l’Adami, se positionne comme un véritable tremplin à l’exportation des artistes français avec la complicité des plus grands festivals francophones.

Avec cette opération, l’Adami est un véritable partenaire de développement d’artistes, le lien entre les tourneurs et des festivals incontournables en France et à l’étranger.

Grand Blanc
Art Rock - Eurockéennes - Francofolies de Montréal - Solidays.

Isaac Delusion
Art Rock - Montreux Jazz Festival - Solidays - Vieilles Charrues - Nuits Botanique*.

Mina Tindle
Paléo Festival - Eurockéennes - Sakifo.

Thylacine
Montreux Jazz Festival - Solidays - Les Vieilles Charrues - Osheaga (Montréal) - Sakifo - Paléo Festival.

* Reste à confirmer.

10 festivals partenaires :
Art Rock ; Eurockéennes ; Francofolies de Montréal ; Solidays ; Montreux Jazz Festival ; Vieilles Charrues ; Paléo Festival ; Sakifo ; Osheaga (Montréal) ; Nuits Botanique (à confirmer).

Pour rappel, les Lauréats 2014 :
Nathalie Natiembé, Odezenne, Saint-Michel, Salut c’est cool, St Lô, Von Pariahs.

Photo : Isaac Delusion © DR.

Communiqué de l’Adami.
>> adami.fr
L’Adami, société des artistes-interprètes, gère et fait progresser leurs droits en France et dans le monde pour une plus juste rémunération de leur talent. Elle les accompagne également par ses aides financières aux projets artistiques.
La Rédaction

La Ville de Paris prend acte de la démission de Jérôme Clément  19/02/2015

Le président du Conseil d'administration du Théâtre du Châtelet, Jérôme Clément, a présenté jeudi sa démission. La Ville de Paris prend acte de cette décision, qu'elle estime adaptée à la situation. Sa confiance envers le président s'était dégradée depuis plusieurs mois. Le Conseil d’administration de cet établissement public se réunira prochainement pour désigner son successeur.

Le Conseil de Paris a adopté en février dernier, à l’unanimité, un projet ambitieux de modernisation du Théâtre du Châtelet. Il prévoit de consacrer 26,5 millions d'euros à sa rénovation, qui se tiendra de janvier 2017 à l’été 2019.

Cette opération sans précédent prévoit le réaménagement de la salle et des espaces publics, la mise aux normes d’accessibilité pour tous, et l’amélioration des équipements techniques. Elle permettra au Théâtre du Châtelet de renforcer encore davantage la qualité de son accueil du public et des artistes.

La Ville de Paris sera mobilisée pour accompagner au mieux l’association, en amont et pendant cette période de travaux. Elle salue à ce titre le grand professionnalisme du directeur, Jean-Luc Choplin, et des salariés du théâtre, qui bénéficient de toute sa confiance. Elle engagera avec le Conseil d’administration la réflexion nécessaire à la réouverture du théâtre.

L’Exécutif parisien rappelle son attachement au Théâtre du Châtelet, qui occupe une place centrale dans la vie culturelle parisienne et participe au rayonnement de Paris à l’international. Sa création "Un Américain à Paris" sera d’ailleurs présentée cette année à Broadway.

Communiqué de presse de la Mairie de Paris.
La Rédaction

Renouvellement de Stéphane Braunschweig à la tête du Théâtre national de la Colline  15/01/2015

Par décret du Président de la République en date du 8 janvier 2015 et sur proposition de Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, Stéphane Braunschweig est nommé directeur du Théâtre national de la Colline, en renouvellement de son mandat, à compter du 16 janvier 2015.

Depuis sa nomination en 2010, Stéphane Braunschweig a mené un projet d’ouverture, en contribuant à l’évolution du théâtre de la Colline par la prise en compte d’une dimension explorant simultanément les textes contemporains et leur écriture scénique. Il a accordé également une grande place à des jeunes artistes. Sur le plan international, il a fait découvrir l’œuvre et le travail de metteurs en scène étrangers en accueillant leurs productions en langue originale et en leur confiant des mises en scène avec des acteurs français.

Ce second mandat de trois ans permettra à Stéphane Braunschweig d’approfondir son projet pour la Colline initié en 2010 : un théâtre voué à la création théâtrale contemporaine, à l’émergence de nouvelles écritures tant textuelles que scéniques, avec une attention portée d’une part aux jeunes artistes et aux collectifs qui souvent les accompagnent, et de l’autre à des artistes aux parcours importants et qui continent d’être novateurs.

Il continuera d’associer des artistes sur plusieurs saisons, et de consacrer une grande part de son action au soutien des projets de compagnies indépendantes.

Sous son impulsion, le Théâtre de la Colline continuera également de développer des projets pilotes en matière d’éducation artistique.
La Rédaction

Nomination de Marcial Di Fonzo Bo à la direction de La Comédie de Caen, centre dramatique national de Normandie  12/12/2014

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, en plein accord avec Joël Bruneau, maire de Caen, Rodolphe Thomas, maire d’Hérouville-Saint-Clair, Laurent Beauvais, président du Conseil régional de Basse-Normandie, et Jean-Léonce Dupont, président du Conseil général du Calvados, a nommé Marcial Di Fonzo Bo au poste de directeur de La Comédie de Caen, Centre dramatique national de Normandie.

Membre fondateur de la compagnie "Le Théâtre des Lucioles" à sa sortie de l’école du Théâtre national de Bretagne à Rennes, Marcial Di Fonzo Bo a mené avec ce collectif une aventure théâtrale rare en travaillant en tant que comédien ou metteur en scène sur les écritures contemporaines et notamment dans le dialogue direct avec des auteurs ; en parallèle, son parcours s’est diversifié avec le cinéma et l’opéra.

Son projet pour la Comédie de Caen – Hérouville-Saint-Clair, Centre dramatique national est notamment marqué par la présence d’un "collectif d’artistes" réunissant six auteurs, metteurs en scène et comédiens associés : Elise Vigier, David Lescot, Lucie Berelowitsch, Guillermo Pisani, Pierre Maillet et Laëtitia Guédon. Les textes contemporains d’auteurs vivants seront particulièrement à l’honneur avec l’invitation, entre autres, de Léonora Miano et Leslie Kaplan.

Cet ensemble artistique travaillera sur toutes les dimensions du projet en lien avec les différents partenaires et devrait permettre une présence étendue sur toute la région, ainsi que la mise en œuvre de nouvelles modalités d'accompagnement de jeunes compagnies comme de nouvelles dynamiques de coproduction et de production.

L'ambition européenne et internationale est à la mesure de ce bel outil de création, l’association avec l’université de Caen sera développée fortement et l'implication du CDN sur la formation mais aussi sur la recherche sera mise en exergue.

Porteur d'un projet innovant et fondé sur le partage et la mutualisation, il succédera le 1er janvier 2015 à Jean Lambert-Wild qui prendra ses fonctions au centre dramatique national de Limoges à compter de cette même date.
La Rédaction

Nomination de Frédéric Bélier-Garcia à la direction de l’EPCC Le Quai à Angers  05/12/2014

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, Christophe Béchu, sénateur-maire d'Angers, et Jacques Auxiette, président du Conseil Régional des Pays de la Loire, se félicitent de la nomination à l'unanimité, ce vendredi 5 décembre, de Frédéric Bélier-Garcia à la direction de l'établissement public de coopération culturelle (EPCC) Le Quai, à Angers.

Frédéric Bélier-Garcia succède à Christian Mousseau-Fernandez, dont l'ensemble des partenaires saluent l'action à la tête du Quai depuis janvier 2009. Il prendra ses fonctions au 1er janvier 2015.

Cette nomination permet d'imaginer un modèle d'établissement nouveau qui prenne en compte le fonctionnement actuel de l'EPCC Le Quai et de ses équipes et le cahier des missions et des charges d'un Centre dramatique national de plein exercice, avec des missions complémentaires.

Sur la base du projet présenté au jury par Frédéric Bélier-Garcia, Fleur Pellerin, Christophe Béchu et Jacques Auxiette vont lui demander de proposer un schéma de rapprochement des deux établissements au cours de l'année 2015, ainsi que de nouvelles modalités de collaborations avec le Centre national de danse contemporaine (CNDC).
La Rédaction

Palmarès du tremplin Vive la Reprise 2014  06/11/2014

Le Centre de la Chanson a remis son Grand Prix (2 000 €) à From & Ziel, lors de la 20e édition du Tremplin Vive la Reprise qui s'est déroulé à la Maison de la Poésie à Paris le 3 novembre.

From & Ziel a également remporté le Prix du public (une programmation dans le cadre de la saison culturelle de la Ville de Sarcelles) ainsi que le Coup de cœur des professionnels. Le Prix d'interprétation ADAMI a été attribué à Jules Nectar pour une valeur de 2 000 €. Le Prix de la meilleure chanson de l'UNAC (500 €) a également été attribué à Jules Nectar.

Le jury professionnel a attribué ses prix de programmation :
Le Bijou à Toulouse programmera Gérald Genty ;
Le festival Chansons de Paroles à Barjac programmera From & Ziel et Jules Nectar ;
L'Esprit Frappeur à Lutry en Suisse programmera Gerald Genty ;
L'Association la Cigale à Créteil programmera Lou Casa ;
ACP La Manufacture de la chanson à Paris programmera From & Ziel et Chouf ;
Le Forum Léo Ferré à Ivry programmera Jules Nectar et Olivier L'Hôte ;
Le festival Découvrir à Conzèce programmera Jules Nectar ;
Le festival Une chanson peut en cacher une autre à Stavelot en Belgique programmera Jules Nectar ;
Enfin, La Ville de Sarcelles programmera Gerald Genty dans le cadre de sa saison culturelle 2015.

Liste des membres du jury du tremplin 2014
Jury Professionnel : Laurent Balandras, Stéphanie Berrebi, Pascal Chauvet, Denis Collinot, Harold David, Patrick Engel, Fabienne Fontanelle, Daniel Gasquet, Marinette Guinhuit, Jofroi, Arnaud Koseleff, Régine Lacan, Jean Lemaire, Alain Nitchaeff, Daniel Pantchenko, Marc Pfeiffer, Dominique Prevost, Martine Rigaud, Stephane Riva, Gilles Tcherniak, Matthias Vincenot.

Jury :
Philippe Meyer (Président du jury).
Michèle Bernard (Présidente d'honneur).
Clélia Bressat-Blum, Claude Fonfrède, Olivier Froment, Rémo Gary, Lise Martin, Danièle Molko, Eric Nadot, Dominique Pankratoff.

En développant ce tremplin au niveau national, le Centre de la Chanson souhaite encourager les artistes qui défendent l'esthétique chanson aujourd'hui. Un grand merci aux membres du jury, à Michèle Bernard, à tous les artistes qui se sont prêtés à cet exercice périlleux et à nos précieux partenaires qui par leur soutien encouragent les artistes et la création.

Communiqué du Centre de la Chanson - 24, Rue Geoffroy L'Asnier, Paris 4e - 01 42 72 28 99.

Photo : From & Ziel © DR.
La Rédaction

Nomination de Lionel Massétat à la direction de la scène nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines  27/10/2014

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, et Michel Laugier, président de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, en accord avec le Conseil général des Yvelines, ont donné leur agrément à la proposition unanime du jury réuni le 17 octobre 2014, de nommer Lionel Massétat à la direction de la scène nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Âgé de 48 ans, directeur de l’Onde, théâtre centre d’art de Vélizy-Villacoublay, Lionel Massétat propose, en prenant appui sur les atouts du théâtre et la richesse de son environnement, un projet pluridisciplinaire construit sur une logique partenariale, largement ouvert sur le territoire de l’agglomération et du département, qui rassemble artistes, chercheurs, spectateurs, habitants et entreprises.

En écho au territoire d’innovation sur lequel est implantée la scène nationale, il entend placer la question des nouvelles esthétiques au cœur de son projet artistique en confiant à deux artistes, Matthieu Roy et Cyril Teste, la mise en place d’un Laboratoire des écritures scéniques chargé de faire des propositions en matière de programmation, de nouveaux modes de production, d’éducation artistique et culturelle, et de transmission tant en faveur des futurs professionnels que des amateurs.

Une collaboration avec l’ARCAL, compagnie nationale de théâtre lyrique et musical dirigée par Catherine Kollen, au cours des trois prochaines saisons, témoignera de sa volonté de maintenir la place réservée à la musique dans cette scène nationale.

Enfin, toujours avec le souci d’ouvrir le théâtre sur la cité et de le replacer au cœur du débat citoyen, il propose de faire de la scène nationale, le temps d’un événement annuel, "Les rencontres In-Cité", le lieu fédérateur des acteurs de l’agglomération autour de grands débats de société à l’appui desquels la parole des artistes trouvera toute sa place au côté de celle des scientifiques et des philosophes.

Communiqué le 27 octobre 2014.

Photo : "Dans la République du bonheur" de Martin Crimp, le 8 novembre 2014 au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Mise en scène : Élise Vigier, Marcial Di Fonzo Bo. © Christophe Raynaud De Lage.
La Rédaction

Théâtre de la Ville : la représentation du 1er octobre 2014 n'a pas eu lieu  02/10/2014

Dans le cadre de la mobilisation nationale, le Théâtre de la Ville, l''équipe du spectacle "Idiot ! Parce que nous aurions dû nous aimer" et son producteur le Théâtre Vidy-Lausanne, ont décidé que la représentation du 1er octobre 2014 n'’aura pas lieu.

Chacun de nous aurait préféré que la représentation ait lieu, nous partageons fondamentalement l'idée que la parole est plus importante que le silence, qu'elle doit être entendue dans nos théâtres au service du public, et peut être plus encore aujourd'hui, où cet Idiot porte haut les espoirs et les combats qui nous concernent tous.

L''ensemble du personnel du Théâtre de la Ville, intermittents et permanents, est mobilisé depuis juin dernier et a proposé systématiquement des actions fortes et collectives de sensibilisation des publics à l'occasion de chaque représentation. La publication d'un texte rédigé collectivement et régulièrement actualisé fait état de cette mobilisation.

Puisque qu'aucune avancée n'a été annoncée, que l'ouverture de véritables négociations est toujours au point mort malgré les promesses arrivant à échéance, puisque l'accord UNEDIC du 22 Mars est entré en vigueur malgré la mobilisation générale.

Parce que nous ne pouvons laisser se dégrader davantage la situation d'artistes et techniciens du spectacle sans lesquels aucune création ne pourrait voir le jour et rencontrer les publics, parce que nous croyons en un grand service public dont le régime spécifique des intermittents est aussi un des garants.

Nous restons déterminés et unis.

Communiqué du 1er octobre 2014.
Signé : Le Théâtre de la Ville, L'équipe du spectacle, le Théâtre Vidy-Lausanne.

Photo : © Philippe Delacroix.
La Rédaction

Nomination de Joris Mathieu à la direction du Théâtre Nouvelle Génération, centre dramatique national de Lyon  20/09/2014

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, en plein accord avec Gérard Collomb, Maire de Lyon, et Jean-Jack Queyranne, Président du Conseil régional de Rhône-Alpes, a nommé Joris Mathieu à la direction du Théâtre Nouvelle Génération (TNG), centre dramatique national de Lyon.

Né en 1977, Joris Mathieu défend des formes narratives portées par un univers sensoriel et plastique fort, développant un théâtre au croisement de la littérature, des nouvelles technologies et des sciences humaines. S'emparant de la façon dont les jeunes ont un rapport à la culture et aux médias, il recherche des langages innovants à la jonction de l'histoire de la machinerie théâtrale et des origines du cinéma, afin d'ouvrir les portes du théâtre à tous les publics. Il avait pris la direction du Théâtre des Ateliers à Lyon en janvier dernier.

Intitulé "Imaginer demain", son projet, mutualisant les moyens du TNG et du Théâtre des Ateliers, est habité par des présences artistiques fortes : il se dessine comme un trait d'union intergénérationnel et culturel. Au cœur du lancement de la Belle Saison, il nous encourage au décloisonnement, à l'innovation et à une grande ambition poétique à destination des plus jeunes.

Il conviera ainsi deux artistes associées pour son premier mandat, Phia Ménard et Chiara Guidi, et mettra en place des dispositifs innovants pour l'accompagnement de l'émergence. Plusieurs temps forts, en partenariat avec d'autres institutions, sont imaginés afin de créer des parcours pour la jeunesse.

Il succédera le 1er janvier 2015 à Nino D'Introna, qui poursuivra son parcours artistique en compagnie.

Communiqué de presse du 19 septembre 2014.
La Rédaction

Intermittents et Précaires, Occupation de l'Hôtel Lutetia à Paris  18/09/2014

Communiqué de presse de la CIP-IdF.

De l'argent il y en a pour construire de nouveaux droits.

Nous, chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, occupons ce jeudi 18 septembre 2014, jour de reprise des concertations de la mission Valls, depuis 7 h, le chantier de l'hôtel Lutetia (45 bd Raspail, Paris Ve, métro Rennes et Sèvres-Babylone).


Cet hôtel de luxe à été vendu en 2010 au groupe Alrov, appartenant au milliardaire Israélien Alfred Akirov, pour 135 millions d'euros. La gestion est restée aux mains du groupe Concorde Hotels & Resorts, lui-même filiale de la société privée de gestion immobilière Starwood Capital Group, qui gère plus de 9 milliard de biens immobiliers dans le monde.

Nous sommes ici dans une volonté déterminée de recourir au blocage économique pour rappeler que nous n'entendons pas accepter la casse des droits sociaux des chômeurs, précaires, intermittents et intérimaires, aggravée par la mise en place de la convention d'assurance chômage du 22 mars.

Monsieur Rebsamen demande le renforcement du contrôle des chômeurs : nous lui répondons qu'il ferait mieux de contrôler les fraudes des employeurs sur le paiement des cotisations sociales qui coûtent plus de 20 milliard d'euros par an.
Arrêtez de dire que les précaires sont responsables du déficit de la protection sociale, c'est un mensonge !
Nous demandons l'abrogation de la nouvelle convention d'assurance chômage visant à faire des économies sur le dos des seuls chômeurs et précaires, en les stigmatisant.

Monsieur Valls offre un pacte de "responsabilité" aux entreprises pour favoriser la compétitivité et l'emploi, alors que ces dernières versent 30% de dividendes supplémentaires à leurs actionnaires au second trimestre 2014 et demandent par ailleurs à pouvoir embaucher en dessous du SMIC pour s'en sortir.
Ce n'est plus de la provocation, c'est de l'indécence !
Nous ne croyons pas en votre "crise" et ne voulons pas d'un plein-emploi précaire. Nous exigeons que notre modèle de protection sociale accompagne la discontinuité de l'emploi, les contrats courts, l'intérim, et qu'il soit discuté avec les premiers concernés.

Monsieur Gattaz déclare que "notre modèle social à vécu, il n'est plus adapté" : nous lui répondons que c'est notre modèle de dialogue social qui est mort et qui n'est plus adapté. Une gestion paritaire de l'UNEDIC qui date de 1958 : oui, le monde a changé et c'est ce paritarisme là qui n'est plus d'actualité.
Il est scandaleux que les cotisations sociales - part socialisée du revenu appartenant aux salariés - soient gérées de manière mafieuse et qu'il appartienne au patronat d'en décider.
Nous demandons la transparence des comptes de l'UNEDIC et exigeons que les chiffres bruts soient communiqués pour expertise.

Monsieur Hollande, alors que l'INSEE vient de publier son rapport présentant une instabilité et une precarisation croissante des conditions d'emploi, nous demandons que la question de l'assurance chômage devienne un débat national et que le modèle d'indemnisation soit repensé afin que 100% des chômeurs soient indemnisés.

Nous avons des propositions et tant qu'elles ne seront pas entendues, nos actions ne connaîtront pas de pause.

Nous appelons à une grève de l'ensemble des salariés, avec ou sans emploi, le 1er octobre 2014, jour de mise en application de l'ensemble de la convention d'assurance chômage.

Nous sommes tous concernés, soyons tous mobilisés.

Communiqué de presse de la CIP-IdF.
La Rédaction

Nomination de Pierre Blaise à la direction du Théâtre aux Mains Nues  26/08/2014

Nomination de Pierre Blaise à la direction du Théâtre aux Mains Nues
Pierre Blaise, responsable artistique du Théâtre Sans Toit, et actuel Président de Themaa (Association Nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts Associés) est nommé à la direction artistique et pédagogique du Théâtre aux Mains Nues. Il prend ses fonctions à compter du 1er septembre 2014, et succède à Eloi Recoing, nommé à la direction de L’Institut International de la Marionnette.

En 1977, Pierre Blaise fonde et dirige le Théâtre Sans Toit, d’abord orienté vers le théâtre de rue. Il y développe un art visuel fondé sur la pratique du masque. Par l’intermédiaire du Théâtre du Petit miroir, il rencontre le maître de marionnettes chinois Li-Tien Lu qui déterminera sa volonté de se diriger vers le théâtre de marionnettes.

L’adaptation de la gaine taïwanaise, considérée comme "un acteur en miniature", à la gaine traditionnelle occidentale lui permet de créer un genre de théâtre de marionnette au jeu réaliste comme dans "Le Roman de Renart". Ses premiers rôles en tant que marionnettiste lui sont confiés par Alain Recoing. Il participe à la génération des marionnettistes engagés au Théâtre National de Chaillot par Antoine Vitez. Il y jouera dans une dizaine de spectacles et y présentera trois mises en scène, dont "Grain-de-sel en mer" d’après Eugène Sue. Il crée plus de vingt-cinq spectacles au Théâtre Sans Toit, d’inspiration picturale ou textuelle, dont "Les Habits neufs de l’Empereur", "Le Monde à l’Envers", "Manteaux d’Arlequin" et "Poésie à jouer", "Cailloux", "Orphée aux Enfers" (création 2013), "La Danse de Zadig", "La Fontaine" (créations 2014). Considérant la marionnette comme un instrument théâtral, il développe une méthode fondée sur la dramaturgie du jeu.

Communiqué du 25 août 2014.
La Rédaction

Levée d'occupation de la Mairie d'Aurillac  24/08/2014

Vendredi 22 août, à l'issue de la manifestation interprofessionnelle massive, dynamique et déterminée qui a traversé le festival de théâtre de rue d'Aurillac contre la politique d'austérité du gouvernement et la convention Unedic, nous avons été plus de 200 personnes à occuper l'hôtel de ville, rejointes tout au long de la soirée par des sympathisants.

Au terme de plusieurs heures de discussion, le maire PS, prenant conscience de la légitimité de la colère des manifestants, a rédigé un courrier au premier ministre dont les termes sont les suivants : "(…) J'appelle le Gouvernement à demander aux partenaires sociaux de se mettre autour de la table afin de renégocier la convention UNEDIC en prenant en compte la situation particulière des intermittents du spectacle et des travailleurs précaires, avec une attention spécifique aux propositions portées par les organisations représentatives des concernés, chômeur(se)s, intermittent(e)s, intérimaires et précaires (...)"

Nous avons alors voté la levée de l'occupation vers 1 h 30 du matin. Nous invitons la population à se saisir de tous les outils de lutte permettant de construire un rapport de force contre les politiques d'austérité nuisibles et imposées telles que le pacte de responsabilité dont découle la convention Unedic.

Dans cette perspective, une coordination nationale des intermittents et précaires se tiendra les 31 août, 1er et 2 septembre à Dijon.

Communiqué de la coordination des intermittents et précaires/Assemblée générale d'occupation de la mairie d'Aurillac.
La Rédaction

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À découvrir

"Othello" Iago et Othello… le vice et la vertu, deux maux qui vont très bien ensemble

Réécrit dans sa version française par Jean-Michel Déprats, le texte de William Shakespeare devient ici matière contemporaine explorant à l'envi les arcanes des comportements humains. Quant à la mise en jeu proposée par Jean-François Sivadier, elle restitue - "à la lettre" près - l'esprit de cette pièce crépusculaire livrant le Maure de Venise à la perfidie poussée jusqu'à son point d'incandescence de l'intrigant Iago, incarné par un Nicolas Bouchaud à la hauteur de sa réputation donnant la réplique à un magnifique Adama Diop débordant de vitalité.

© Jean-Louis Fernandez.
Un décor sombre pouvant faire penser à d'immenses mâchoires mobiles propres à avaler les personnages crée la fantasmagorie de cette intrigue lumineuse. En effet, très vite, on s'aperçoit que l'enjeu de cet affrontement "à mots couverts" ne se trouve pas dans quelque menace guerrière menaçant Chypre que le Maure de Venise, en tant que général des armées, serait censé défendre… Ceci n'est que "pré-texte". L'intérêt se noue ailleurs, autour des agissements de Iago, ce maître ès-fourberies qui n'aura de cesse de détruire méthodiquement tous celles et ceux qui lui vouent (pourtant) une fidélité sans faille…

L'humour (parfois grinçant) n'est pour autant jamais absent… Ainsi lors du tableau inaugural, lorsque le Maure de Venise confie comment il s'est joué des aprioris du vieux sénateur vénitien, père de Desdémone, en lui livrant comment en sa qualité d'ancien esclave il fut racheté, allant jusqu'à s'approprier le nom d'"anthropophage" dans le même temps que sa belle "dévorait" ses paroles… Ou lorsque Iago, croisant les jambes dans un fauteuil, lunettes en main, joue avec une ironie mordante le psychanalyste du malheureux Cassio, déchu par ses soins de son poste, allongé devant lui et hurlant sa peine de s'être bagarré en état d'ébriété avec le gouverneur… Ou encore, lorsque le noble bouffon Roderigo, est ridiculisé à plates coutures par Iago tirant maléfiquement les ficelles, comme si le prétendant éconduit de Desdémone n'était plus qu'une vulgaire marionnette entre ses mains expertes.

Yves Kafka
03/03/2023
Spectacle à la Une

"Le Chef-d'œuvre Inconnu" Histoire fascinante transcendée par le théâtre et le génie d'une comédienne

À Paris, près du quai des Grands-Augustins, au début du XVIIe siècle, trois peintres devisent sur leur art. L'un est un jeune inconnu promis à la gloire : Nicolas Poussin. Le deuxième, Franz Porbus, portraitiste du roi Henri IV, est dans la plénitude de son talent et au faîte de sa renommée. Le troisième, le vieux Maître Frenhofer, personnage imaginé par Balzac, a côtoyé les plus grands maîtres et assimilé leurs leçons. Il met la dernière main dans le plus grand secret à un mystérieux "chef-d'œuvre".

© Jean-François Delon.
Il faudra que Gilette, la compagne de Poussin, en qui Frenhofer espère trouver le modèle idéal, soit admise dans l'atelier du peintre, pour que Porbus et Poussin découvrent le tableau dont Frenhofer gardait jalousement le secret et sur lequel il travaille depuis 10 ans. Cette découverte les plongera dans la stupéfaction !

Quelle autre salle de spectacle aurait pu accueillir avec autant de justesse cette adaptation théâtrale de la célèbre nouvelle de Balzac ? Une petite salle grande comme un mouchoir de poche, chaleureuse et hospitalière malgré ses murs tout en pierres, bien connue des férus(es) de théâtre et nichée au cœur du Marais ?

Cela dit, personne ne nous avait dit qu'à l'Essaïon, on pouvait aussi assister à des séances de cinéma ! Car c'est pratiquement à cela que nous avons assisté lors de la générale de presse lundi 27 mars dernier tant le talent de Catherine Aymerie, la comédienne seule en scène, nous a emportés(es) et transportés(es) dans l'univers de Balzac. La force des images transmises par son jeu hors du commun nous a fait vire une heure d'une brillante intensité visuelle.

Pour peu que l'on foule de temps en temps les planches des théâtres en tant que comédiens(nes) amateurs(es), on saura doublement jauger à quel point jouer est un métier hors du commun !
C'est une grande leçon de théâtre que nous propose là la Compagnie de la Rencontre, et surtout Catherine Aymerie. Une très grande leçon !

Brigitte Corrigou
07/04/2023
Spectacle à la Une

Dans "Nos jardins Histoire(s) de France #2", la parole elle aussi pousse, bourgeonne et donne des fruits

"Nos Jardins", ce sont les jardins ouvriers, ces petits lopins de terre que certaines communes ont commencé à mettre à disposition des administrés à la fin du XIXe siècle. Le but était de fournir ainsi aux concitoyens les plus pauvres un petit bout de terre où cultiver légumes, tubercules et fruits de manière à soulager les finances de ces ménages, mais aussi de profiter des joies de la nature. "Nos Jardins", ce sont également les jardins d'agrément que les nobles, les rois puis les bourgeois firent construire autour de leurs châteaux par des jardiniers dont certains, comme André Le Nôtre, devinrent extrêmement réputés. Ce spectacle englobe ces deux visions de la terre pour développer un débat militant, social et historique.

Photo de répétition © Cie du Double.
L'argument de la pièce raconte la prochaine destruction d'un jardin ouvrier pour implanter à sa place un centre commercial. On est ici en prise directe avec l'actualité. Il y a un an, la destruction d'une partie des jardins ouvriers d'Aubervilliers pour construire des infrastructures accueillant les JO 2024 avait soulevé la colère d'une partie des habitants et l'action de défenseurs des jardins. Le jugement de relaxe de ces derniers ne date que de quelques semaines. Un sujet brûlant donc, à l'heure où chaque mètre carré de béton à la surface du globe le prive d'une goutte de vie.

Trois personnages sont impliqués dans cette tragédie sociale : deux lycéennes et un lycéen. Les deux premières forment le noyau dur de cette résistance à la destruction, le dernier est tout dévoué au modernisme, féru de mode et sans doute de fast-food, il se moque bien des légumes qui poussent sans aucune beauté à ses yeux. L'auteur Amine Adjina met ainsi en place les germes d'un débat qui va opposer les deux camps.

Bruno Fougniès
23/12/2022