La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.

Les 25 plus belles affiches du festival OFF d'Avignon 2017  02/08/2017

Les 25 plus belles affiches du festival OFF d'Avignon 2017
Après le succès des éditions précédentes, la bibliothèque de la Maison Jean Vilar (antenne du département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France à Avignon) organise le cinquième concours des plus belles affiches du OFF, en partenariat avec la Ville d'Avignon et Avignon Festival & Compagnies - Le OFF.

Un jury composé de personnalités venant d'horizons divers a sélectionné vingt-cinq plus belles affiches. Elles seront exposées en septembre 2017 à la Bibliothèque Jean-Louis Barrault.

"Froid", de Lars Noren, par le Collectif La Fièvre, graphiste Fredd Garcia/Fredd Design, Théâtre des 2 galeries.
"Work in Regres", un spectacle du collectif Plateforme, graphiste Kylab, Théâtre de la Bourse de travail CGT.
"Un sac de billes", d'après le roman de Joseph Joffo, adaptation et mise en scène de Lorenzo Bassotto, graphiste Lorenzo Bassotto, Chapelle de l'Oratoire.
"Migraaants", de Matei Visniec, mis en scène de Gérard Gélas, graphisme Jeux de Mains, Théâtre du Chêne Noir.
"Sade X", de Cohen et Goudot d'après Sade, graphisme Brice Devos - Sciapode, Théâtre des Corps Saints.
"Hors série", graphisme racasse-studio.com, Théâtre des Doms.
"Zapi rouge", de Lili Lazbel Cie, écrit et mis en scène par Françoise Glière, graphiste violettegraveline.com, L’École du spectateur
"L'Amour", par la cie San Tuo Qi, Théâtre de l’Étincelle.
"Tout allait bien... quand quelque chose de bizarre arriva", d'après l'album de Franck Prévot, mise en scène de Christophe Sauvion"]cy, par la cie Grizzli, graphisme aureliedewitte@yahoo.fr, Grenier à sel.
"Suivre les morts", de Anne Bossé et Élisabeth Pasquier, mise en scène de Monique Hervouët, par la Compagnie Banquet d'avril, illustration Vonnick Caroff, Grenier à sel.
"Moha le fou, Moha le sage", d'après Tahar Ben Jelloun, mise en scène de François Fehner, proposé par L'Agit, illustration Marion Bouvarel, photo Samuel Lahu, La Manutention - les Hauts Plateaux.
"Papa(s) : une pièce accouchée sans péridurale", par Vincent Mignault, présenté par Je suis ton père, création affiche www.chloe.medeline.fr , Théâtre des Lila's.
"Pigments", de Nicolas Taffin, mise en scène de Élodie Wallace, visuel MyFourmi.com, la Luna.
"Nos combats cosmiques", par la cie Whisky Time, graphisme www.bearmahan.com, Maison de la Poésie.
"Duokami", par le Cie La Ravi, création graphique Nathalie Charrié, Théâtre'enfants.
"Le chant des baleines", par la Cie Histoire de, création graphique Sabrina Lambert, Maison du Théâtre pour enfants.
"G.R.A.I.N. : histoire de fous", présenté par Art en production et Cie Mmm, graphisme Julien Rarot, et Romain Faugeron, Nouveau Ring.
"Parasites : poème musical et circassien", de Moïse Bernier, Thomas Garnier, Nicolas Lopez, par Galapiat Cirque, graphisme sauvagecommesauvage.com, Occitanie fait son cirque en Avignon.
"Un soir chez Boris", Olivier Debelhoir et Pierre Déaux, conception graphique Ella & Pitr, Occitanie fait son cirque en Avignon.
"Loki : pour ne pas perdre le Nord", par La Compagnie du cercle et La Muse en circuit, visuel Emmanuel Pierrot, Présence Pasteur.
"Moustache", spectacle de Stanka Pavlova, par la Compagnie Zapoï, illustration de Boryana Petkova, Présence Pasteur.
"Vivre", texte et mise en scène de Hugo Paviot, présenté par les Piqueurs de Glingues, photo Patrick Taberna, graphisme Vincent Menu, lejardingraphique.com, Présence Pasteur.
"Le malade imaginaire", de Molière, photographie/graphisme Louis Ternois, Théâtre Tremplin.
"€T si...", chorégraphie de Stéphane Ripon, présenté par Fiva production, la Cie F2B et la compagnie R2, graphisme Stéphane Ripon, Théâtre des Vents.
"A", par Skappa&associes !, graphisme www.check-ca.com, Villeneuve en scène.

Depuis l'ouverture de la Maison Jean Vilar à Avignon en 1979, la bibliothèque de la Maison Jean Vilar collecte et conserve la mémoire du festival d'Avignon. Pour cela, elle invite chaque compagnie et théâtre du OFF à donner leurs programme, affiche, dossier de presse, tract, ainsi que toutes autres traces témoignant de leurs activités - captations vidéos, photographies… Les spectacles du OFF, répertoriés dans le catalogue de la BnF, entrent ainsi dans le patrimoine national.
La Rédaction

Bernard Mathonnat quitte la direction du Festival théâtral du Val d'Oise  22/06/2017

Bernard Mathonnat, directeur du Festival théâtral du Val d'Oise a anticipé son départ, initialement annoncé fin 2017, en présentant sa démission, estimant ne plus être aujourd'hui l'homme de la situation tant pour des raisons personnelles que professionnelles. Le contexte contraint des financements publics dans le domaine culturel ne permet pas, selon lui, d'envisager tout à la fois la pérennisation et le développement de l'activité.

Bernard Mathonnat a profondément marqué le Festival théâtral du Val d'Oise de son empreinte : prenant la suite d'Alain Léonard, à partir de 2010, il a su donner un élan artistique et professionnel incontestable à ce réseau unique regroupant 70 villes, villages et structures et en initiant notamment la création du Fonds d'Aide à la Création Mutualisé (FACM) créé avec 10 villes et structures partenaires, accompagné par le Conseil départemental du Val d'Oise, la Région Île-de-France.

Rappelons que le Festival théâtral du Val d'Oise poursuit désormais ses activités tout au long de l'année avec en point d'orgue, la programmation du Festival en novembre et décembre. L'avant-programme de la 35e édition du festival sortira dans quelques jours : elle aura lieu du 8 novembre au 17 décembre 2017 avec 37 spectacles dont 7 créations, 120 représentations.

Emmanuelle Germain, directrice adjointe, assurera la période transitoire.

>> thea-valdoise-public.org

Communiqué de presse du 22 juin 2017.

Photo : Bernard Mathonnat en digne héritier de l'école Lecoq sur l'affiche de l'édition 2013 du Festival théâtral du Val d'Oise © Nathaniel Baruch.
La Rédaction

Nomination de Bruno Alvergnat et Pierre Duforeau à la direction du Centre national des arts de la rue de Chalon  20/06/2017

Françoise Nyssen, ministre de la Culture, a donné son agrément à la nomination de Bruno Alvergnat et Pierre Duforeau à la direction du Centre national des arts de la rue et de l'espace public (CNAREP) de Chalon-sur-Saône L'Abattoir/Chalon dans la rue.

En accord avec la Ville de Chalon-sur-Saône, le Grand Chalon, le Département de la Saône-et-Loire, la Région Bourgogne-Franche-Comté et le ministère de la Culture, le Président du conseil d'administration de la Régie Autonome Personnalisée nommera la nouvelle direction qui sera désignée par le conseil municipal sur proposition du maire de Chalon-sur-Saône.

Bruno Alvergnat est actuellement directeur de l'association de musiques actuelles La Péniche et Pierre Duforeau est co-directeur artistique de la compagnie à rayonnement national et international des arts de la rue KomplexKarphanaüm qui connaît un important développement.

Ensemble, ils proposent pour le CNAREP un projet qui allie renouvellement des esthétiques, hybridation artistique et démarches contextuelles dans l'objectif d'une plus grande ouverture du site sur la vie locale. Leur projet vise aussi le renforcement de la visibilité de la manifestation "Chalon dans la rue", événement phare de l'expression artistique dans l'espace public.

Bruno Alvergnat et Pierre Duforeau succéderont à Pedro Garcia auquel la ministre tient à rendre hommage pour son action en faveur de la vie artistique et culturelle au niveau de la région et au niveau national en faveur des arts de la rue et de l'espace public.

Communiqué de presse du Ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : © DR.
La Rédaction

Fonds SACD Musique de scène : les lauréats de l’édition 2017  02/05/2017

Créé par la SACD, le Fonds SACD de musique de scène est l’une des rares aides à l’écriture destinée aux compositeurs. Face aux difficultés rencontrées par les structures pour financer une musique originale de scène, ce dispositif facilite et promeut la création musicale contemporaine. Ces musiques originales accompagnent des pièces de théâtre, des spectacles de danse et, depuis 2008, le cirque et les arts de la rue.

Le 10 avril dernier, la commission réunie autour de Philippe Hersant, président de la commission musique du conseil d’administration de la SACD, a examiné 53 dossiers. Composée de Jean-Antoine Bigot, chorégraphe et metteur en scène, Julie Dossavi, chorégraphe, metteuse en scène et comédienne en arts de la rue, Sedef Ecer, auteure, Sophie Lacaze, compositrice, Pedro Garcia Velasquez, compositeur, la commission a sélectionné 16 projets.

La commission a tenu à saluer la qualité et la grande diversité des projets présentés montrant une nouvelle fois la capacité de l’écriture musicale contemporaine française à savoir enrichir et accompagner toutes les disciplines du spectacle vivant.

Les Lauréats
ARTS DE LA RUE :
• David Merlo pour la musique de "Hauteurs d’Homme", texte de Julien Degremont, mise en espace et en jeu d’Emeline Guillaud, production Malaxe.
• Alexis Thepot pour la musique de "La Tortue de Gauguin", texte et mise en scène de Luc Amoros, production Compagnie Lucamoros.

CIRQUE :
• Juan Jurado pour la musique de "Comme ça/Tel quel", texte d’Anna Rodriguez, mise en scène d’Aline Reviriaud, production Idem Collectif.

DANSE :
• Djénéba Kouyate et Fousco Sissoko pour la musique de "2147, et si l’Afrique disparaissait", texte d’Alain Béhar, Claude-Henri Buffard, Hubert Colas, Odile Sankara, Fatoumata Savane, Jacques Serena et Aristide Tarnagda, chorégraphie de Jean-Claude Gallota, mise en scène de Moïse Touré, production Les Inachevés.
• Pauline Boyer pour la musique de "Backline", chorégraphie de Thierry Micouin, production TM Project.
• Benjamin Rando pour la musique de "La Théorie du crocodile", chorégraphie de Delphine Bachacou et Jean- Baptiste Costes Muscat, production Les Ouvreurs de Possible.
• Aurélien Dumont pour la musique de "Les voix des arcanes", texte de Gabriele Alessandrini et Francesca Bonato, mise en scène de Francesca Bonato, production La Grande Fugue.
• Caroline Konrad et Quentin Sirjacq pour la musique de "Littéral", chorégraphie de Daniel Larrieu, production Cie Astrakan.
• Romain Dubois pour la musique de "Sans Peau(x)", texte de Toufik Oudrhiri Idrissi, production Objective Association et Cie Toufik.
• Holland Andrews, Dorothée Munyaneza et Alain Mahé pour la musique de "Unwanted", texte, mise en scène et chorégraphie de Dorothée Munyaneza, production Kadidi.

THEATRE ET THEATRE MUSICAL :
• Samuel Sighicelli pour la musique de "Aganta Kairos", texte de Michel Batalla, Laurent Mulot et Thierry Poquet, mise en scène de Thierry Poquet, production Eolie Songe.
• Alexandros Markeas pour la musique de "Etat Civil", texte de Sonia Chiambretto, mise en scène de François Wastiaux, production Cie Valsez Cassis.
• Thierry Balasse et Eric Groleau pour la musique de "Krim", texte et mise en scène de Sandrine Nicolas, production Echos Tangibles.
• Olivier Mellano pour la musique de "Le Fils", texte de Marine Bachelot-Nguyen et David Gauchard, mise en scène de David Gauchard, production Compagnie L’Unijambiste.
• Grégoire Letouvet pour la musique de "Memories of Sarajevo" et "Dans les ruines d’Athènes", texte de Julie Bertin, Jade Herbulot et Romain Marron, mise en scène de Julie Bertin et Jade Herbulot, production Le Birgit Ensemble.
• Patrick Marcland pour la musique de "Vénus et Adam", texte et mise en scène d’Alain Foix, production Quai des Arts.

La SACD soutient la création musicale contemporaine :
Dans le cadre de son action culturelle Musique, la SACD mène une politique d’incitation à l’écriture et à la production d’ouvrages lyriques contemporains. La copie privée est une source de financement capitale pour les auteurs.
Pour en savoir plus :
>> sacd.fr
>> Le portail des soutiens
>> La culture avec la copie privée

Photo : "Hauteurs d’Homme", production Malaxe © Malaxe.
La Rédaction

Nomination d'Olivier Perry à la direction du Centre culturel André Malraux, scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy  28/04/2017

Sur proposition unanime du jury, en accord avec Stéphane Hablot, maire de Vandœuvre-lès-Nancy, et Philippe Richert, président de la région Grand Est, Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, a donné son agrément à la nomination d'Olivier Perry à la direction de la scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy.

Olivier Perry a imaginé un projet qui laisse place aussi bien à la musique qu'à la danse et au théâtre, en portant attention à la dimension photographique fortement inscrite au Centre culturel André Malraux.

En mettant l'accent sur la jeunesse et la diversité, il entend développer l'activité de la scène nationale à travers des résidences d'artistes pour déployer davantage encore l'éducation artistique et culturelle.

Administrateur général du Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape depuis 2013, Olivier Perry a précédemment fait partie de l'équipe du Centre Dramatique National de Gennevilliers et de celle de la Scène nationale de Douai.

Il succèdera à Dominique Répécaud, brutalement disparu le 19 novembre dernier et dont la ministre tient à saluer la mémoire. Son travail enthousiaste à la tête du Centre culturel André Malraux pendant 16 ans, animant une équipe engagée à ses côtés, a permis à cette scène de rayonner au niveau national et international.

Communiqué de presse du Ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : © DR.
La Rédaction

Nomination de Marie Linden à la direction générale de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg  27/04/2017

En accord avec Roland Ries, maire de Strasbourg, et sur proposition unanime du jury, Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, a donné son agrément à la nomination de Marie Linden au poste de directrice générale de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg.

En relation étroite avec Marko Letonja, directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Marie Linden souhaite mettre en place un projet axé sur la diversification des publics, qui porte une attention particulière aux jeunes artistes et à leur insertion professionnelle.

Elle propose de travailler au développement des ressources numériques et envisage de renforcer les collaborations avec tous les partenaires de l’orchestre, en premier lieu avec l’Opéra national du Rhin et sa nouvelle direction.

Actuellement au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Marie Linden a travaillé successivement à l’Opéra national du Rhin puis à l’Ensemble Intercontemporain. Elle prendra ses fonctions le 1er septembre 2017.

Communiqué de presse du Ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : © OPS.
La Rédaction

Nomination de Nicolas Blanc à la direction de l'établissement de coopération culturelle de Brive-Tulle  20/04/2017

Sur proposition unanime du jury et en plein accord avec Frédéric Soulier, maire de Brive-la-Gaillarde, et Bernard Combes, maire de Tulle, Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, donne son agrément à la nomination de Nicolas Blanc à la direction de l'établissement public de coopération culturelle en cours de constitution qui réunira Les Treize Arches de Brive-la-Gaillarde et les Sept Collines de Tulle. La ministre confirme par ailleurs l'attribution du label "scène nationale" à ce nouvel établissement.

Le ministère de la Culture et de la Communication accompagne et soutient ainsi la démarche conjointe des maires de Brive-la-Gaillarde et de Tulle, portée par le Conseil départemental de Corrèze et le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine dont l'ambition est de développer la vie artistique et culturelle, de soutenir les artistes et d'engager ainsi une nouvelle dynamique sur le territoire corrézien.

Nicolas Blanc veut s'appuyer sur les savoir-faire de chacune des équipes et sur l'identité artistique de ces deux scènes pour fédérer ces singularités dans un projet unique centré autour de la création pour l'enfance et la jeunesse.

Le projet de Nicolas Blanc se nourrira du dialogue avec les territoires, entre ville et campagne, à la rencontre des habitants, aux côtés des artistes. Il sera mis en œuvre à travers une diversité de partenariats avec les professionnels et les collectivités locales.

Directeur des Scènes croisées de Lozère depuis 2010, Nicolas Blanc a auparavant été chargé de l'élaboration du schéma départemental de l'enseignement artistique du théâtre dans les Côtes-d'Armor puis de celui consacré à la musique, la danse, le théâtre et les arts du cirque dans le Gers, avant d'être en charge de la politique culturelle dans ce même département.

La ministre tient à remercier Solange Charlot et Jean-Paul Dumas d'avoir préparé ce projet novateur. Elle salue leur engagement, celui de Solange Charlot qui a patiemment construit, durant près de 20 ans, un projet d'envergure à la tête du Théâtre des Sept Collines à Tulle avant de prendre sa retraite fin 2015 ; et celui de Jean-Paul Dumas qui a porté la création des Treize Arches depuis 2009.

Communiqué de presse du ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : © Les Sept Collines, scène conventionnée de Tulle.
La Rédaction

Nomination de Galin Stoev à la direction du Centre dramatique national de Toulouse  25/03/2017

Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, en plein accord avec Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, et Carole Delga, présidente du Conseil régional d’Occitanie, a donné son agrément à la nomination de Galin Stoev à la direction du Centre dramatique national de Toulouse.

Galin Stoev veut donner au Théâtre National de Toulouse une impulsion forte pour l’accompagnement des jeunes artistes en créant le CUB, un incubateur créatif. Il prévoit d’associer des artistes à son projet dès la première année.

Attentif au jeune public, curieux de la rencontre avec d'autres arts de la scène, Galin Stoev conçoit le Théâtre National de Toulouse comme un lieu de vie attractif et accueillant en prise avec son territoire et à l'écoute de ses équipes artistiques.

De nationalité belge et bulgare, Galin Stoev a présenté ses créations sur les plus grands plateaux européens. En France, il a été accueilli à la Comédie-Française ou au théâtre de la Colline, passant d’une langue à l’autre, du répertoire classique français aux textes d'auteurs contemporains italiens ou russes.

Il prendra ses fonctions au 1er janvier 2018. Il succédera ainsi à Laurent Pelly et Agathe Mélinand que la ministre tient à remercier pour le travail exigeant qu'ils ont accompli au long de ces dix ans.

Communiqué de presse du Ministère de la Culture et de la Communication.
La Rédaction

Nomination de Sandrine Mini à la direction de la scène nationale de Sète et du Bassin de Thau  20/03/2017

Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, a donné son agrément à la proposition unanime du jury de nommer Sandrine Mini à la direction de la scène nationale de Sète et du Bassin de Thau, en plein accord avec François Commeinhes, président de la Communauté d’agglomération de Sète et du Bassin de Thau, Kléber Mesquida, président du Conseil départemental de l’Hérault, Carole Delga, présidente du Conseil régional d’Occitanie, et René Spadone, président de l’association.

Sandrine Mini propose pour la scène nationale un projet ambitieux, à l'écoute de la diversité des parcours des artistes et des publics. Son projet laisse place aux acteurs de la scène artistique régionale et prévoit un pôle de création et de diffusion dédié au jeune public.

Sandrine Mini aura à cœur de renforcer l’empreinte de la scène nationale dans la région, en organisant dans l’espace public des communes de l’agglomération un événement annuel autour du cirque, de la danse, de la musique et des arts plastiques.

Sandrine Mini a précédemment dirigé la scène conventionnée "Le Toboggan" à Décines de 2004 à 2016, après avoir été successivement attachée culturelle à l’Ambassade de France à Rome et directrice des publics et du développement au Musée national Picasso.

La ministre tient à saluer Yvon Tranchant qui, tout au long de sa carrière, a œuvré au soutien aux artistes et à leur rencontre avec les publics.

Communiqué de presse du Ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : © Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau.
La Rédaction

Lettre de François Lazaro, Clastic Théâtre, compagnie "de Marionnettes" avec humains (que nous apprécions !)  04/03/2017

Monsieur Rémi Muzeau,
Maire de Clichy-la-Garenne
Monsieur Luc Mercier
Adjoint au Maire, Chargé de la Culture des Relations internationales et du Tourisme

Monsieur le Maire,
Monsieur l'adjoint au Maire chargé de la Culture,

J'ai la tristesse de vous faire part de ce communiqué de presse du 6 février 2017, émanant du Ministère de la Culture et de la Communication. Après des années de combat de toute une profession, le Ministère vient de faire l'annonce d'un nouveau label Marionnette et de dispositions renforcées en faveur de cet art. C'est une victoire et un grand honneur pour les acteurs de ce champ artistique, longtemps relativisé.


Le Clastic Théâtre, l'un des actuels 8 Lieux Compagnonnage Marionnette au plan national que cite le communiqué du Ministère, peut prétendre à ce label.

Le Clastic Théâtre a travaillé en lien avec les publics clichois et les services de la ville pendant 18 ans. Nous avons mis en place un festival, Terra Incognita, des journées professionnelles nationales, une grande quantité d'actions en lien avec tous les secteurs de la ville. Nous avons particulièrement travaillé à la mise en place des conditions de développement d'un lieu permanent pour la marionnette, la résidence artistique et l'accompagnement de jeunes artistes à Clichy. Soucieux de l'argent public qui a permis cette mise en place, nous avons travaillé à la transmission de cette mission à la compagnie Tsara/Aurelia Ivan qui avait longtemps été artiste associée au Clastic Théâtre et a participé à ce développement.

Je parle de tristesse car, malgré l’avis de vos services, vous n'avez pas su évaluer la marche en avant de l'histoire de cet art, entendu l'importance de cette mutation, n’avez pas accordé crédit, ni souhaité soutenir la possibilité pour cette artiste et sa compagnie de prendre en charge la location et la direction d'un lieu qui avait pourtant été dédié par la ville, avec un soutien public fléché, à la mise en place d'un pôle consacré à la permanence de la création, à la recherche et à la résidence artistique, concernant les arts de la marionnette (et au-delà) à Clichy.

La possibilité de ce label disparaitra donc avec ma compagnie, actuellement Lieu Compagnonnage Marionnette, après un parcours artistique de 50 ans et au terme d'un travail de transmission très sérieusement préparé avec l'ensemble des partenaires (Ministère de la Culture et de la Communication, Région Ile-de-France, Département des Hauts-de-Seine et Ville de Clichy), au lieu de rebondir, à Clichy-la-Garenne.

Cette mission de compagnonnage que nous portons actuellement et ce label que crée aujourd'hui le Ministère de la Culture, vont certainement migrer en direction d'une autre compagnie francilienne, dans une autre ville et un autre département.

Dont acte.

Je vous prie de bien vouloir accepter l'expression de ma plus grande tristesse devant ce gâchis.

François Lazaro

Directeur du Clastic Théâtre et du Laboratoire Clastic
Lieu Compagnonnage Marionnette en Ile-de-France


62, Bd Victor Hugo 92110 Clichy, 33 01 41 06 04 04.
clastic@clastictheatre.com
>> clastictheatre.com

Photo : "Origine / Monde" de Daniel Lemahieu et François Lazaro © DR.
La Rédaction

Isa Fleur, lauréate du Prix Maurice Yvain 2016  04/03/2017

© Karo Cottier.
Le conseil d’administration de la SACD, présidé par Jacques Fansten a décidé de décerner le Prix Maurice-Yvain 2016 à la compositrice et cantatrice Isa fleur. Ce prix lui sera remis par Philippe Hersant, président de la commission musique de la SACD, en présence de Jacques Fansten, Pascal Rogard, directeur général de la SACD, Patrick Raude, secrétaire général, et des membres du conseil d’administration de la SACD.

La soirée de remise aura lieu le 6 mars et se tiendra dans les salons de la SACD où se trouve le piano de Maurice Yvain, célèbre compositeur d’opérettes et de musiques de film, qui a donné son nom à cette récompense créée en 1972 à l’initiative de son épouse afin de célébrer un compositeur de musique légère ou d’opérette.

Isa Fleur
Cantatrice soprano, compositrice et musicienne à l’énergie débordante, Isa Fleur conjugue avec brio chansons d’amour et traits d’humour, au travers d’un répertoire résolument libertin.

Après des études musicales au Conservatoire Régional de Saint Maur où elle est de nombreuses fois récompensée (piano, clavecin, solfège, musique de chambre, chant et art lyrique), Isa Fleur se produit sur les principales scènes lyriques francophones : Avignon, Limoges, Charleroi, Liège, Montréal, Reims, Québec, ainsi que dans diverses opérettes et comédies musicales : "Comtesse Maritza", "La Veuve joyeuse", "Les Mousquetaires au couvent", "Mam'zelle Nitouche", etc.

Elle collabore avec des auteurs incontournables de l’opérette et de la musique de scène tels que Francis Lopez, Jean-Marie Lecoq, Louis Dunoyer De Segonzac, Jacques Duparc ou encore Jérôme Savary. Actuellement sur scène avec son dernier spectacle, "La Cantatrice Chaude", Isa Fleur reprend avec subtilité et humour des textes anciens ("Le petit ramoneur"), plus récents ("Quatre-vingt-quinze pour cent" de Georges Brassens), mais aussi ses propres compositions.

Les précédents lauréats du Prix Maurice Yvain
Ce Prix a été décerné en 2015 à La Compagnie Quartet Buccal, en 2014 à Juliette, en 2013 à Hervé Devolder, en 2012 à Étienne Perruchon, en 2011 à Thierry Lalo, en 2010 à Isabelle Aboulker, en 2009 à Antoine Hervé, en 2008 à Michel Frantz, en 2007 à Patrick Laviosa, en 2006 à Thierry Boulanger et en 2004 à Didier Lockwood.

Communique SACD du 2 mars 2017.
>> sacd.fr

Photo : "La Cantatrice Chaude" au Théâtre Essaïon (2015/2016) © Karo Cottier.
La Rédaction

Fonds de Création Lyrique 2016 : Qui sont les 17 lauréats de l’année ?  12/02/2017

Composée de deux représentants du conseil d’administration de la SACD, de deux représentants du conseil d’administration de l’Adami, de deux représentants de la DGCA et d’un représentant du Fonds pour la Création Musicale, la commission du Fonds de Création Lyrique s’est réunie le 15 juin 2016 et le 16 janvier 2017 et a retenu 17 productions pour l’année 2016.

● "Forge !". Musique de Gabriel Philippot, sur un livret de Stéphan Ramirez, mise en scène de Léo Cohen -Paperman, production de l’Opéra de Reims.

● "Initio, opéra chorégraphique". Musique de Pedro Garcia-Velasquez, sur un livret d’Alexandre Salcède, chorégraphie et mise en scène de Tatiana Julien, production de l’Ensemble Le Balcon.

● "Je suis un homme ridicule". Musique de Sébastien Gaxie, sur un livret et une mise en scène de Volodia Serre, production de l’Ensemble 2e2m.

● "Kamchatka". Musique de Daniel D’Adamo, sur un livret de Marcelo Figueras, mise en scène de Marc Baylet-Delperier, production de l’Ensemble Almaviva.

● "Kein Licht". Musique de Philippe Manoury, sur un livret d’Elfriede Jelinek, mise en scène de Nicolas Stemann, production du Théâtre National de l’Opéra-Comique (Paris).

● "La princesse légère". Musique de Violeta Cruz, sur un livret de Gilles Rico, mise en scène de Jos Houben, production du Théâtre National de l’Opéra-Comique (Paris).

● "Little Nemo". Musique de David Chaillou, sur un livret d’Olivier Balazuc et Arnaud Delalande, mise en scène d’Olivier Balazuc, production d’Angers-Nantes Opéra.

● "Les Constellation". Musique de Joséphine Stephenson, sur un livret et une mise en scène d’Antoine Thiollier, production Miroirs Étendus.

● "L’Opéra Porno". Musique de Nicolas Ducloux, sur un livret et une mise en scène de Pierre Guillois, production Le Fils du grand réseau.

● "Mririda". Musique d’Ahmed Essyad, sur un livret de Claudine Galea, mise en scène d’Olivier Achard, production de l’Opéra National du Rhin (Strasbourg).

● "Oliver Twist, le musical". Musique de Shay Alon, sur un livret de Christopher Delarue, mise en scène de Ladislas Chollat, production de Sistabro Production.

● "Olympia ou la mécanique des sentiments". Musique de Jérôme Boudin-Clauzel, sur un livret de Vanessa Callico, mise en scène de William Mesguich, production Coïncidences vocales.

● "Pinocchio". Musique de Philippe Boesmans, sur un livret et une mise en scène de Joël Pommerat, production du Festival d’Aix-en-Provence.

● "QaraQorum". Musique et livret de François-Bernard Mâche, mise en scène d’Alain Patiès, production La Grande Fugue.

● "Rose et Rose". Musique d’Alvaro Bello, sur un livret de Valérie Alane, mise en scène de Jean-Michel Fournereau, production du CRÉA.

● "Trompe la mort". Musique et livret de Luca Francesconi, mise en scène de Guy Cassiers, production de l’Opéra national de Paris.

● "Votre Faust". Musique d’Henri Pousseur, sur un livret de Michel Butor, mise en scène d’Aliénor Dauchez, production La Cage.

Depuis plus de vingt ans, le Fonds de Création Lyrique initié et géré par la SACD repose sur un partenariat de la SACD avec le Ministère de la Culture et de la Communication, l’Adami et Le Fonds pour la Création Musicale. Ce fonds a pour mission de soutenir les projets professionnels de création et de reprise d’œuvres contemporaines pour l’opéra, le théâtre musical ou la comédie musicale. Il permet chaque année à de nombreuses œuvres d’être jouées dans de grands théâtres lyriques français, ainsi que dans de plus petites structures.

La copie privée est une source de financement capitale pour les auteurs. Pour en savoir plus sur l'action culturelle et sur l’apport essentiel de la copie privée aux différents Fonds SACD, consulter le site de la SACD et le site de l’association "La culture avec la copie privée". Les demandes des soutiens de l’action culturelle s’effectuent en ligne sur le Portail des soutiens.
>> sacd.fr

Communiqué SACD du 7 février 2017

Photo : "Oliver Twist, le musical", Salle Gaveau © DR.

La Rédaction

Les lauréats 2016 des Prix Plaisir du Théâtre sont Philippe Caubère et Brice Hillairet  01/02/2017

Depuis dix ans, la SACD célèbre chaque année la création théâtrale en accueillant les auteurs et artistes du monde du théâtre à l'occasion de la remise des Prix Plaisir du Théâtre.

Présidé par René de Obaldia de l'Académie française, le jury de l'association Plaisir du Théâtre composé d'écrivains, de critiques de théâtre et de comédiens anciens lauréats, attribue chaque année deux prix que la SACD était une nouvelle fois heureuse d'accueillir.

Pour l'année 2016, Jacques Nerson a remis le Prix Plaisir du théâtre - Marcel Nahmias 2016 à l'auteur, metteur en scène et comédien Philippe Caubère, et Armelle Héliot le Prix Jean-Jacques Gautier 2016 au comédien Brice Hillairet.

La cérémonie s'est déroulée le 30 janvier dans les salons de la SACD en présence de Jacques Fansten, président du Conseil d'Administration de la SACD, de Pascal Rogard, directeur général, d'Alain Sachs, président de la commission Théâtre, accompagnés de membres du Conseil d'Administration.

Communiqué de la SACD du 31 janvier 2017.

Photo : Philippe Caubère dans "Marsiho" d'André Suarès, Théâtre des Carmes-Avignon © Michèle Laurent.
La Rédaction

Prix Théâtre Adami 2016 : Quentin Defalt  09/11/2016

"Les Vibrants" © Jean-Christophe Lemasson.
Ce matin, le Prix du Théâtre Adami 2016 a été remis à Quentin Defalt, au Théâtre du Rond-Point, par Jean-Jacques Milteau, président de l’Adami, Jean-Paul Tribout, administrateur de l’Adami et président du jury, et Christophe Barbier, parrain du Prix 2016. Ce prix est doté d’un montant de 35 000 €.

Depuis 2012, le Prix du Théâtre Adami, créé à l’initiative du conseil d’administration, a pour objet d’aider financièrement une compagnie pour la diversité de son activité, son talent d’interprétation et l’originalité de ses créations. Le jury, composé des membres du collège dramatique, a choisi cette année d’attribuer le Prix à la Compagnie Teknaï de Quentin Defalt. Cette valorisation s’inscrit dans les missions de l’Adami qui défend les droits des artistes, les gère, mais aussi accompagne et soutient la création.


Metteur en scène, réalisateur, directeur artistique de la compagnie Teknaï, Quentin Defalt a été formé tout d’abord au conservatoire du VIIe arrondissement de Paris puis à l’École supérieure d’art dramatique de la Ville de Paris.

Il a créé la Cie Teknaï en 1999 afin de mettre en scène Croisades de Michel Azama. Le noyau dur de cette compagnie s’est, par la suite, constitué de comédiens sortant de l’École supérieure d’art dramatique de la Ville de Paris.

Si la compagnie a monté dans un premier temps deux textes de Michel Azama, elle s’est très vite attelée à écrire ses propres textes afin de coller au plus près des thèmes qu’elle souhaitait aborder : la solitude, l’isolement, la quête de soi. Ainsi, cette réflexion, ces thèmes, ont tout d’abord été traités autour d’un cycle : les Cadouin.

La démarche de la compagnie n’est en rien sociologique ou politique. Les auteurs ne se placent ni en observateurs ni en analystes. Cependant, si à travers ce cycle la compagnie s’est intéressée à la marge, à la culture populaire ou à un évènement historique lorsqu’il bouleverse la structure sociale, c’est pour chercher ce qui anime celui ou celle qui n’a pas accès à ce que serait censé offrir un pays, une citoyenneté, qui se retrouve déclassé ou incapable de s’adapter.

Dans un second temps, Teknaï a ouvert ses thèmes de recherche à tous les publics. Le conte, la mythologie, sont apparus tels des vecteurs incontournables pour faire passer plus aisément la violence contenue dans les axes de travail. Ainsi furent écrits "Lancelot" et "La Reine des neiges". Ces deux spectacles dits "tout public" permettent, à travers deux quêtes sensiblement similaires (la recherche de l’être aimé à travers les ténèbres), de rendre accessible aux plus jeunes ce que l’on trouve dans le cycle les Cadouin : un regard réaliste sur le monde, pas forcément très engageant et refusant catégoriquement, à l’instar d’un grand nombre de contes, toute conclusion heureuse…

Avec "Les Vibrants" enfin, Teknaï s’est attelé à travailler encore une fois autour de l’identité, de la quête de soi à travers le destin déchirant d’une Gueule Cassée…

Enfin, les différentes créations de la compagnie sont cimentées par une esthétique commune. Les visages des comédiens sont dissimulés par un gros travail de maquillage qui peut évoquer un masque mortuaire. Cette mort affichée soutient l’hypothèse que les personnages reviennent jouer leur histoire. Les lumières sont délibérément tamisées, permettant de jouer sur les contrastes et affirmer une volonté de mettre en scène des vies, de prime abord inintéressantes, dans des tableaux très esthétisants, offrant aux personnages une grandeur que nul ne leur aurait concédée.

À lire ou à écouter aussi sur Quentin Defalt :
>> "Sosies" ou le strip-tease corrosif de la vie rêvée de Céline Dion, Michel Berger et Francis Cabrel…
>> Venez vibrer avec le théâtre de Quentin Defalt
>> "Les Vibrants", entre onirisme et rêve éternel

Photo : "Les Vibrants" © Jean-Christophe Lemasson.
La Rédaction

Annulation de la première du "Fantôme de l'Opéra"  26/09/2016

Dimanche matin, un peu avant 9 h, un début d’incendie s’est déclaré dans les sous-sols du Théâtre Mogador. Grâce à l’intervention des équipes sur place et des systèmes de sécurité, les sapeurs-pompiers ont pu maitriser le sinistre dès la fin de matinée et aucune victime n’est, fort heureusement, à déplorer.

Le plancher de la scène et des éléments de décors sont en partie endommagés. Une expertise est en cours pour évaluer les conditions de remise en état des éléments.
La première du "Fantôme de l’Opéra", initialement prévue le 13 octobre 2016, est annulée, le théâtre est fermé au public jusqu’à nouvelle information.

Les spectateurs ayant déjà acquis un billet pourront contacter leurs points de vente habituels pour demander le remboursement de leur réservation. Pour les billets achetés sur le site www.lefantomedelopera.com ou à la caisse du théâtre, ils sont invités à appeler le 01 53 33 45 30.

L’ensemble des 150 artistes, musiciens, techniciens et personnels administratifs de Stage Entertainment France, travaillant sur "Le Fantôme de l’Opéra", tient à remercier le grand public et les professionnels pour les nombreux témoignages de sympathie reçus.

"Notre attachement au Fantôme de l’Opéra est fort et nous demeurons tous mobilisés et unis pour rendre le théâtre à son public", déclare Laurent Bentata, Directeur Général de Stage Entertainment France

Communiqué de presse du 26/09/2016. Direction de Stage Entertainment France.

Photo : "The Phantom of the Opera", Masquerade, The Company © Johan Persson.
La Rédaction

Incendie dans les sous-sols du Théâtre Mogador  25/09/2016

Ce matin, un peu avant 9 h, un début d'incendie s'est déclaré dans les sous-sols du Théâtre Mogador (Paris 9e).

Grâce à l'intervention des équipes sur place et au bon fonctionnement des systèmes de sécurité, les sapeurs-pompiers ont pu maîtriser rapidement le sinistre et aucune victime n'est, fort heureusement, à déplorer.

Le plancher du théâtre et des éléments de décors du prochain spectacle ont été touchés, nécessitant des réparations qu'il est difficile d'évaluer à l'heure actuelle.

Dès l'évaluation des travaux de réparation nécessaires, la direction de Stage Entertainment France, propriétaire du théâtre Mogador, sera en mesure de se prononcer sur le maintien de la date de première du Fantôme de l'Opéra ou de son report.

Communiqué de presse du 25/09/2016. Direction de Stage Entertainment France.
La Rédaction

Nomination de Simon Delétang à la direction du Théâtre du Peuple, à Bussang  18/09/2016

Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, salue la nomination de Simon Delétang qui prendra la direction du Théâtre du Peuple, à Bussang (Vosges), en septembre 2017.

Simon Delétang, âgé de 38 ans, formé à l’ENSATT, ancien directeur du Théâtre des Ateliers à Lyon, proposera un projet artistique orienté vers les textes contemporains et les grands récits, en portant une attention particulière à la nouvelle génération d’artistes.

Le Théâtre du Peuple de Bussang, subventionné par l’État et les collectivités territoriales, développe depuis sa fondation en 1895 par Maurice Pottecher une aventure artistique inédite assurant la présence d’acteurs amateurs auprès des professionnels.

Vincent Goethals assurera sa dernière saison d’été en 2017 en y invitant Simon Delétang et poursuivra ultérieurement son parcours artistique en compagnie de théâtre.

Communiqué de presse du Ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : " Intrigue et amour" en 2015 au Théâtre de Bussang © Éric Legrand.
La Rédaction

Attention… Théâtre Ouvert en danger !  14/09/2016

Péril en la demeure !

Théâtre Ouvert, qui travaille à l’émergence de nouvelles générations d’auteurs et de spectateurs s’est vu refuser par la S.A. Bal du Moulin Rouge, propriétaire des locaux, le renouvellement de son bail commercial malgré les tentatives de conciliation menées par Théâtre Ouvert et son conseil d’administration.


Dans l’attente de l’aboutissement d’une procédure d’éviction dont la durée est incertaine, Théâtre Ouvert, Centre National des Dramaturgies Contemporaines, se maintient dans ses locaux et y développe ses activités, mais pour combien de temps encore ?

Le Ministère de la Culture et de la Communication et la Ville de Paris sont saisis de cette question et affirment leur soutien indéfectible à la pérennité de ce projet unique dans le paysage artistique et culturel français, tant par son histoire que par les actions engagées pour l’avenir.

Ensemble et de manière concertée avec Caroline Marcilhac et le conseil d’administration, ils étudient les modalités de relogement de Théâtre Ouvert dans un lieu parisien correspondant aux besoins de son activité, qui seul pourra garantir la continuité de la mission de service public du Centre National des Dramaturgies Contemporaines.

Communiqué de presse du Théâtre Ouvert du 13 septembre 2016.

Théâtre Ouvert, 4 bis, Cité Véron, Paris 18e.
Tél. : 01 42 55 74 40.

theatre-ouvert.com
La Rédaction

Prix de la Critique - Palmarès 2015/2016 Musique  23/06/2016

Grand Prix (meilleur spectacle lyrique de l'année) : "Orfeo", tragicomédie en trois actes, musique de Luigi Rossi. Opéra National de Nancy/Lorraine. Direction Musicale Raphaël Pichon avec l'Ensemble Pygmalion/Mise en scène de Jetske Mijnssen.

Prix Claude Rostand (meilleur spectacle lyrique créé en province) : "Lady Macbeth de Mzensk", Opéra de Dimitri Chostakovitch, Opéra National de Lyon. Direction musicale Kazuchi Ono, mise en scène de Dmitri Tcherniakov.

Meilleure création musicale : "Maria Republica", Opéra de François Paris, Théâtre Graslin Angers/ Nantes Opéra. Direction musicale Daniel Kawka, mise en scène de Gilles Rico.

Meilleur Créateur d'éléments scéniques : Louise Moati avec la collaboration de Benoît Labourdette pour l'Opéra "La Petite Renarde Rusée" de Leos Janacek.

Personnalité musicale de l'année : Paavo Järvi, directeur musical de l'Orchestre de Paris de 2010 à 2016.

Révélation Musicale de l'année : Le Chœur Aedes dirigé par Mathieu Romano.

Meilleurs livres sur la musique
- Essai : "La musique au pas/Être musicien sous l'occupation" par Karine Le Bail (CNRS Éditions) ;
- Monographie : "Ralf Vaughan Williams" par Marc Vignal (Éditions Bleu Nuit, Collection Horizons).

Meilleure diffusion musicale audiovisuelle : Le Palazzetto Bru Zane, Centre de Musique Romantique Française.

Prix de l'Europe Francophone : "Powder her face", Opéra de chambre de Thomas Adès, Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles. Nouvelle Production. Direction musicale Alejo Pérez Mise en scène Mariusz Trelinski.

Photo : Paavo Järvi © Mirco Magliocca.
La Rédaction

Prix de la Critique - Palmarès 2015/2016 Théâtre  20/06/2016

"Figaro divorce" © Simon Gosselin.
Grand Prix (meilleur spectacle théâtral de l'année) : "Vu du pont" d’Arthur Miller, mise en scène de Ivo van Hove (Odéon, Théâtre de l’Europe - Ateliers Berthier).

Prix Georges-Lerminier (meilleur spectacle théâtral créé en province) : "Figaro divorce" de Ödön von Horváth, mise en scène de Christophe Rauck (Théâtre du Nord, Lille / Le Monfort).

Meilleure Création d'une pièce en langue française : "Bovary" de Tiago Rodrigues, mise en scène de l’auteur (Théâtre de la Bastille).

Meilleur spectacle étranger : "Kings of war", d’après Shakespeare, mise en scène Ivo van Hove (Théâtre national de Chaillot).

Prix Laurent-Terzieff (meilleur spectacle présenté dans un théâtre privé) : "Qui a peur de Virginia Woolf ?" d’Edward Albee, mise en scène Alain Françon (Théâtre de l’Œuvre).

Meilleure Comédienne : Dominique Valadié dans "Qui a peur de Virginia Woolf ?" d’Edward Albee, mise en scène Alain Françon (Théâtre de l’Œuvre).

Meilleur Comédien : Charles Berling dans "Vu du pont" d’Arthur Miller, mise en scène Ivo van Hove (Odéon Théâtre de l’Europe - Ateliers Berthier).

Prix Jean-Jacques-Lerrant (révélation théâtrale de l’année) : Maëlle Poésy pour les mises en scène de "Candide, si c’est ça le meilleur des mondes" de Kevin Keiss, d’après Voltaire (Théâtre Dijon Bourgogne, CDN Théâtre du Gymnase, Espace des Arts Marseille, Scène nationale Chalon-sur-Saône) et "Le Chant du cygne/L’Ours" de Tchekhov (Comédie-Française - Studio Théâtre).

Meilleures créations d'éléments scéniques : Éric Ruf, Valérie Lesort, Carole Allemand pour "20 000 lieues sous les mers" de Jules Verne, mise en scène de Christian Hecq (Comédie-Française - Vieux-Colombier).

Meilleur Compositeur de musique de scène : Alexandre Meyer pour "Und" de Howard Barker, mise en scène de Jacques Vincey (CDR Tours, Théâtre Olympia/Théâtre de la Ville - Les Abbesses).

Meilleur livre sur le théâtre : "Le Théâtre et la Peur", par Thomas Ostermeier (Actes Sud).

Fondé en 1877, le Syndicat professionnel de la Critique de Théâtre, devenu l’Association professionnelle de la critique de Théâtre, de Musique et de Danse, a pour buts de resserrer les liens de confraternité entre ses membres, de défendre leurs intérêts moraux et matériels, d’assurer la liberté de la critique. Il regroupe aujourd’hui 140 journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, française et étrangère. Il décerne chaque année des Prix pour le Théâtre, la Musique et la Danse, rendant ainsi hommage aux artistes qui ont marqué la saison.

Photo : "Figaro divorce" © Simon Gosselin.
La Rédaction

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À Découvrir

•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
14/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• Lou Casa "Barbara & Brel" À nouveau un souffle singulier et virtuose passe sur l'œuvre de Barbara et de Brel

Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

Gil Chauveau
19/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• "Un Chapeau de paille d'Italie" Une version singulière et explosive interrogeant nos libertés individuelles…

… face aux normalisations sociétales et idéologiques

Si l'art de générer des productions enthousiastes et inventives est incontestablement dans l'ADN de la compagnie L'Éternel Été, l'engagement citoyen fait aussi partie de la démarche créative de ses membres. La présente proposition ne déroge pas à la règle. Ainsi, Emmanuel Besnault et Benoît Gruel nous offrent une version décoiffante, vive, presque juvénile, mais diablement ancrée dans les problématiques actuelles, du "Chapeau de paille d'Italie"… pièce d'Eugène Labiche, véritable référence du vaudeville.

© Philippe Hanula.
L'argument, simple, n'en reste pas moins source de quiproquos, de riantes ficelles propres à la comédie et d'une bonne dose de situations grotesques, burlesques, voire absurdes. À l'aube d'un mariage des plus prometteurs avec la très florale Hélène – née sans doute dans les roses… ornant les pépinières parentales –, le fringant Fadinard se lance dans une quête effrénée pour récupérer un chapeau de paille d'Italie… Pour remplacer celui croqué – en guise de petit-déj ! – par un membre de la gent équestre, moteur exclusif de son hippomobile, ci-devant fiacre. À noter que le chapeau alimentaire appartenait à une belle – porteuse d'une alliance – en rendez-vous coupable avec un soldat, sans doute Apollon à ses heures perdues.

N'ayant pas vocation à pérenniser toute forme d'adaptation académique, nos deux metteurs en scène vont imaginer que cette histoire absurde est un songe, le songe d'une nuit… niché au creux du voyage ensommeillé de l'aimable Fadinard. Accrochez-vous à votre oreiller ! La pièce la plus célèbre de Labiche se transforme en une nouvelle comédie explosive, électro-onirique ! Comme un rêve habité de nounours dans un sommeil moelleux peuplé d'êtres extravagants en doudounes orange.

Gil Chauveau
26/03/2024