La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.
Trib'Une

I love you, you’re perfect, now change... Un remake français réussi de la comédie musicale américaine - 20/11/2013

La comédie musicale, en général, ça m’ennuie ! Et je suis polie. Jusqu’à cette voix sur mon portable… et cette affiche rouge qui s’est dressée devant moi. "Je t’aime, tu es parfait, change", traduction de : "I love you, you’re perfect, now change". Le titre original n’est guère mieux que le titre...  

Une balade à la découverte de l’art septentrional, c’est top ! - 30/07/2013

Votre reporter préférée s’est promenée le long des canaux et des rues de la jolie métropole lilloise et a repéré pour vous trois créateurs de la scène artistique septentrionale qui valent le déplacement. En voiture pour un riche voyage ensoleillé (eh oui !) à la rencontre de Marie-Jo Bétrémieux, Victor Torren et Claude Raquet ! Sous le soleil, cette dynamique région du Nord, qui abrite une scène...  

Salvatore Caltabiano... Un salvatore per tutti ! - 20/05/2013

"Questo non è un sogno, questa è la realtà". Je vois devant moi, seul sur une scène immense, un homme. Bel homme. Séduisant. Pas n’importe quelle scène : le théâtre de la Gaité Montparnasse. J’adore ce théâtre, qui porte si bien son nom. La gaité à Montparnasse avec pour protagoniste principal un comédien accompagné d’une guitare à la main : Salvatore Caltabiano. Il est question de guitare, de...  

"J'ai couru comme dans un rêve" : Revenir à l'essentiel, entre rires francs et larmes retenues - 06/04/2013

Je cours de Saint-Denis à Paris. Je cours pour retrouver mon clavier, taper sur les touches avec énergie. Atteindre mon objectif, sans me faire mal, sans glisser sur la chaussée. Courir. Vite. Bien. Puis écrire. Ce qu’il me vient à l’esprit. Avant de dormir… L’angoisse de la maladie. Somatiser après avoir regardé un foutu programme médicalisé à la télé. Somatiser et choisir la pire des maladies,...  

Popeck : "C'est la dernière fois !" - 22/02/2013

"To be or not to be has been ? That is the question." Pour les plus de 75 ans, traduction : "Être ou ne pas être dépassé ? Telle est la question". Pour les moins de 15 ans, traduction : "Est-il mieux d’être dépassé de mode ou d’avoir son caleçon qui dépasse, à la Kev Adams ?" Je souris. Je ris, rigole, m’éclate, me tape une bonne tranche de rigolade. Aïe aïe aïe… Je fais rire avec des gros...  

Un couple presque parfait - 01/02/2013

C’est drôle un couple. Il en est beaucoup question en ce moment. Dans la rue justement. L’autre jour, un dimanche à paris. Sous un ciel bleu, j’ai côtoyé des couples en hiver, des couples divers. Un homme et une femme, un homme et un homme, une femme et une femme. Des couples quoi. Qui s’aiment. Avec des hauts avec des bas. Oui aux ébats, aux combats mais à bas, les débats. Cela devient pénible....  

Olympe de Gouges... La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits - 19/12/2012

Reprise ! "Un commerce d’hommes ! Grand Dieu ! Et la nature ne frémit pas ? S’ils sont des animaux, ne le sommes-nous pas comme eux ?" Olympe de Gouges. Réflexions sur les hommes nègres, 1788 (France). "Des commerces ouverts le dimanche et les hommes laissent faire cela ? Gagner plus en travaillant le dimanche… le plus simple ne serait-il pas d’augmenter le Smic ?" Isabelle Lauriou. Réflexions...  

Le journal d’Anne Frank - 23/10/2012

Je me demande si je ne vais pas m’y remettre. À écrire un journal. Mon journal intime. Je lui donnerai un prénom moi aussi. Il s’appellerait… Je me laisse le temps de la réflexion. Un petit temps d’attente. Ah ! C’est drôle que je parle d’attente parce que justement, hier soir, au théâtre Rive Gauche, se jouait le "Journal d’Anne Frank". Rien à voir vous me direz. Mais si. J’ai cru un moment...  

Les deux faces de la Lune - 15/10/2012

Quand on voit une étoile filante... Il paraît qu’il faut un faire à vœu. Mais parfois elle va trop vite. Alors on ne le fait pas. Et on a plus qu’à espérer qu’une autre pointe le bout de son strass. Je n’y crois pas moi. Au vœu qui se réaliserait. Ni aux paillettes d’ailleurs. Et pourtant. Une étoile a brillé dans le ciel puis elle s’est posée devant moi. Carrément. Une étoile qui s’appelle...  

Exposition "un monde l'autre" : Regards croisés sur des artistes chinois et européens à Paris - 04/10/2012

Du 5 au 12 octobre 2012, la revue "France Fine Arts" propose une grande exposition d’artistes européens et asiatiques dans les Grands Salons de la Mairie du XIIIe arrondissement de Paris. Il s’agit de proposer au public le croisement des regards et des points de vue sur les pratiques artistiques de l’Europe "aux vieux parapets" et de l’Empire du Milieu : leur interaction mystérieuse, leur...  
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À Découvrir

•Off 2024• "Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
14/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• Lou Casa "Barbara & Brel" À nouveau un souffle singulier et virtuose passe sur l'œuvre de Barbara et de Brel

Ils sont peu nombreux ceux qui ont une réelle vision d'interprétation d'œuvres d'artistes "monuments" tels Brel, Barbara, Brassens, Piaf et bien d'autres. Lou Casa fait partie de ces rares virtuoses qui arrivent à imprimer leur signature sans effacer le filigrane du monstre sacré interprété. Après une relecture lumineuse en 2016 de quelques chansons de Barbara, voici le profond et solaire "Barbara & Brel".

© Betül Balkan.
Comme dans son précédent opus "À ce jour" (consacré à Barbara), Marc Casa est habité par ses choix, donnant un souffle original et unique à chaque titre choisi. Évitant musicalement l'écueil des orchestrations "datées" en optant systématiquement pour des sonorités contemporaines, chaque chanson est synonyme d'une grande richesse et variété instrumentales. Le timbre de la voix est prenant et fait montre à chaque fois d'une émouvante et artistique sincérité.

On retrouve dans cet album une réelle intensité pour chaque interprétation, une profondeur dans la tessiture, dans les tonalités exprimées dont on sent qu'elles puisent tant dans l'âme créatrice des illustres auteurs que dans les recoins intimes, les chemins de vie personnelle de Marc Casa, pour y mettre, dans une manière discrète et maîtrisée, emplie de sincérité, un peu de sa propre histoire.

"Nous mettons en écho des chansons de Barbara et Brel qui ont abordé les mêmes thèmes mais de manières différentes. L'idée est juste d'utiliser leur matière, leur art, tout en gardant une distance, en s'affranchissant de ce qu'ils sont, de ce qu'ils représentent aujourd'hui dans la culture populaire, dans la culture en général… qui est énorme !"

Gil Chauveau
19/06/2024
Spectacle à la Une

•Off 2024• "Un Chapeau de paille d'Italie" Une version singulière et explosive interrogeant nos libertés individuelles…

… face aux normalisations sociétales et idéologiques

Si l'art de générer des productions enthousiastes et inventives est incontestablement dans l'ADN de la compagnie L'Éternel Été, l'engagement citoyen fait aussi partie de la démarche créative de ses membres. La présente proposition ne déroge pas à la règle. Ainsi, Emmanuel Besnault et Benoît Gruel nous offrent une version décoiffante, vive, presque juvénile, mais diablement ancrée dans les problématiques actuelles, du "Chapeau de paille d'Italie"… pièce d'Eugène Labiche, véritable référence du vaudeville.

© Philippe Hanula.
L'argument, simple, n'en reste pas moins source de quiproquos, de riantes ficelles propres à la comédie et d'une bonne dose de situations grotesques, burlesques, voire absurdes. À l'aube d'un mariage des plus prometteurs avec la très florale Hélène – née sans doute dans les roses… ornant les pépinières parentales –, le fringant Fadinard se lance dans une quête effrénée pour récupérer un chapeau de paille d'Italie… Pour remplacer celui croqué – en guise de petit-déj ! – par un membre de la gent équestre, moteur exclusif de son hippomobile, ci-devant fiacre. À noter que le chapeau alimentaire appartenait à une belle – porteuse d'une alliance – en rendez-vous coupable avec un soldat, sans doute Apollon à ses heures perdues.

N'ayant pas vocation à pérenniser toute forme d'adaptation académique, nos deux metteurs en scène vont imaginer que cette histoire absurde est un songe, le songe d'une nuit… niché au creux du voyage ensommeillé de l'aimable Fadinard. Accrochez-vous à votre oreiller ! La pièce la plus célèbre de Labiche se transforme en une nouvelle comédie explosive, électro-onirique ! Comme un rêve habité de nounours dans un sommeil moelleux peuplé d'êtres extravagants en doudounes orange.

Gil Chauveau
26/03/2024