La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.
Humour

Jean-Jacques Vanier : un festin de ses meilleurs mets épicés d'humour... servi sur un plateau ! - 08/12/2011

Entre Festin et Best of, c'est à un véritable repas de fête auquel nous convie Jean-Jacques Vanier en faisant une halte au Petit Montparnasse et en nous proposant un menu composé des moments les plus drôles de ses quatre premiers spectacles : "Mon Journal intime", "L’Envol du pingouin", "À part ça la vie est belle" et "Elles". Histoire de faire une pause dans son travail de création, il rêve de...  

Laurent Gérard : quand un comédien se fait show man ! - 27/06/2011

[Reprise] De Guitry à Tardieu en passant par Boudard, Courteline, Jarry, Labiche, Musset ou Goldoni, Laurent Gérard use ses semelles depuis 1996 sur les planches, passant d’un personnage à l’autre avec une grâce aérienne. Quinze ans de théâtre et, un jour, l’envie d’écrire… Écrire, oui ! Mais un "seul en scène", et le jouer. Un comédien dans l’univers du One Man Show, cela pourrait paraître...  

Désespérés de tous les pays... Réunissez-vous et rions ensemble ! - 15/05/2011

Non... bien sûr, il ne s'agit pas d’un remake décalé du "Cercle des poètes disparus", et c’est tant mieux : on n’était pas venu pour ça. Désespéré... Non ! Joyeux, par contre, c'est sûr en sortant de la Comédie de Paris après avoir vu la "désespérance" passée au rouleau compresseur de l'humour ! Au départ était la rencontre entre Manon et un flux de gaz… de ville ! Issue de la rencontre :...  

Une Anémone en fleur au Théâtre Daunou - 21/05/2011

Anémone et Henri Guybet remportent un joli succès public au Théâtre Daunou. "Grossesses nerveuses" était d’abord en tournée toute la saison. La pièce est maintenant prolongée jusqu’en décembre 2011. Après quatre ans d’absence, on retrouve une Anémone pétillante, qui passe du rôle de la jeune femme coincée en quête de mari à une bourgeoise exubérante à la reconquête de son époux. Un Henry Guibet...  

Arnaud Tsamère, le phénomène - 10/05/2011

Buzz d'Arnaud Tsamère dans l’émission de Ruquier ("On n’demande qu’à en rire"). En ce moment au Théâtre Les Feux de la rampe, son spectacle "chose promise" fait un carton. C’est bien simple, les soirs où il se produit, on y voit une file (interminable) d’aficionados. De notre côté, on se devait de comprendre : était-ce l’effet "vu à la téloche" et mouton de Panurge ? Genre phénomène de mode et...  

Du dépilatoire au désopilant chez les Consensuels ! - 23/04/2011

Se promener dans la vieille ville de Lyon a du bon. Au détour d’une rue pavée, on fait des rencontres auxquelles on ne s’attend pas toujours… Ici, c’est au "Boui Boui", le bien nommé "Café comique" de Stéphane Casez autour d’un duo de choc : Les Consensuels. C’est juste là, sur la gauche, à deux pas du métro "le vieux Lyon" et de quelques très bons bouchons de la rue Saint-Jean… Un tout petit...  

Le sens de la vie... via The Oliver Saint John Gogarty Pub - 10/01/2011

Ne cherchez pas dans le titre un véritable lien réel avec le célèbre pub irlandais (situé au cœur de Temple Bar, le quartier bohème artistique et culturel de Dublin), si ce n'est la "descente" de pintes de bières successives (habituelle dans ce type d'Irish Bar) qui aurait pu éventuellement amener, lors de leur passage à Dublin, les Chiche Capons à aiguiser leur imagination. Mais la rencontre...  

L'irradiante générosité comique de Virginie Hocq - 02/02/2011

En 2007, on avait littéralement craqué pour son spectacle "C'est tout moi" (son premier en France)... et souvent à l'approche de retrouvailles, on se demande si le coup de foudre sera à nouveau au rendez-vous ? Pas d'inquiétude... Virginie Hocq est de retour ! Avec le même "peps", la même énergie et cet incroyable charisme qui instaure entre elle et le public une complicité rarement rencontrée...  

Il a bon dos le Dodo de Yannick ! - 26/01/2011

Il a si bon dos que 50 ans après sa découverte, il avait déjà disparu... Oups ! Au départ, il y avait Dodo le pataud et Momo le badaud... l'un oiseau sur l'île Maurice, l'autre oisif sur l'île aux bons mots. Si l'un a complétement disparu et depuis longtemps (1681), l'autre, personnage de conte (de légendes ?) est en voix d'extinction.. Car, au travers de ces histoires de Dodo, de patois, de...  

Gauthier Fourcade, tel un Don Quichotte, pourfend le réalisme, le déterminisme et la logique d'un monde idiot - 17/12/2018

Voilà la question. Liberté ! Au singulier et avec un point d'exclamation. Et avant tout, la liberté de choisir. C'est ce qui vient immédiatement à l'esprit face aux propositions de nos sociétés surconsommatrice, et pas seulement consommatrices en denrées, en produits manufacturés mais aussi en pensées, en pensées prêt-à-porter, en gens, en relations. En humains. Alors voilà le personnage...  
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À découvrir

"Rimbaud Cavalcades !" Voyage cycliste au cœur du poétique pays d'Arthur

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées…", Arthur Rimbaud.
Quel plaisir de boucler une année 2022 en voyageant au XIXe siècle ! Après Albert Einstein, je me retrouve face à Arthur Rimbaud. Qu'il était beau ! Le comédien qui lui colle à la peau s'appelle Romain Puyuelo et le moins que je puisse écrire, c'est qu'il a réchauffé corps et cœur au théâtre de l'Essaïon pour mon plus grand bonheur !

© François Vila.
Rimbaud ! Je me souviens encore de ses poèmes, en particulier "Ma bohème" dont l'intro est citée plus haut, que nous apprenions à l'école et que j'avais déclamé en chantant (et tirant sur mon pull) devant la classe et le maître d'école.

Beauté ! Comment imaginer qu'un jeune homme de 17 ans à peine puisse écrire de si sublimes poèmes ? Relire Rimbaud, se plonger dans sa bio et venir découvrir ce seul en scène. Voilà qui fera un très beau de cadeau de Noël !

C'est de saison et ça se passe donc à l'Essaïon. Le comédien prend corps et nous invite au voyage pendant plus d'une heure. "Il s'en va, seul, les poings sur son guidon à défaut de ne pas avoir de cheval …". Et il raconte l'histoire d'un homme "brûlé" par un métier qui ne le passionne plus et qui, soudain, décide de tout quitter. Appart, boulot, pour suivre les traces de ce poète incroyablement doué que fut Arthur Rimbaud.

Isabelle Lauriou
25/03/2024
Spectacle à la Une

"Le consentement" Monologue intense pour une tentative de récit libératoire

Le livre avait défrayé la chronique à sa sortie en levant le voile sur les relations pédophiles subies par Vanessa Springora, couvertes par un milieu culturel et par une époque permissive où ce délit n'était pas considéré comme tel, même quand celui-ci était connu, car déclaré publiquement par son agresseur sexuel, un écrivain connu. Sébastien Davis nous en montre les ressorts autant intimes qu'extimes où, sous les traits de Ludivine Sagnier, la protagoniste nous en fait le récit.

© Christophe Raynaud de Lage.
Côté cour, Ludivine Sagnier attend à côté de Pierre Belleville le démarrage du spectacle, avant qu'elle n'investisse le plateau. Puis, pleine lumière où V. (Ludivine Sagnier) apparaît habillée en bas de jogging et des baskets avec un haut-le-corps. Elle commence son récit avec le visage fatigué et les traits tirés. En arrière-scène, un voile translucide ferme le plateau où parfois V. plante ses mains en étirant son corps après chaque séquence. Dans ces instants, c'est presque une ombre que l'on devine avec une voix, continuant sa narration, un peu en écho, comme à la fois proche, par le volume sonore, et distante par la modification de timbre qui en est effectuée.

Dans cet entre-deux où le spectacle n'a pas encore débuté, c'est autant la comédienne que l'on voit qu'une inconnue, puisqu'en dehors du plateau et se tenant à l'ombre, comme mise de côté sur une scène pourtant déjà éclairée avec un public pas très attentif de ce qui se passe.

Safidin Alouache
21/03/2024
Spectacle à la Une

"Un prince"… Seul en scène riche et pluriel !

Dans une mise en scène de Marie-Christine Orry et un texte d'Émilie Frèche, Sami Bouajila incarne, dans un monologue, avec superbe et talent, un personnage dont on ignore à peu près tout, dans un prisme qui brasse différents espaces-temps.

© Olivier Werner.
Lumière sur un monticule qui recouvre en grande partie le plateau, puis le protagoniste du spectacle apparaît fébrilement, titubant un peu et en dépliant maladroitement, à dessein, son petit tabouret de camping. Le corps est chancelant, presque fragile, puis sa voix se fait entendre pour commencer un monologue qui a autant des allures de récit que de narration.

Dans ce monologue dans lequel alternent passé et présent, souvenirs et réalité, Sami Bouajila déploie une gamme d'émotions très étendue allant d'une voix tâtonnante, hésitante pour ensuite se retrouver dans un beau costume, dans une autre scène, sous un autre éclairage, le buste droit, les jambes bien plantées au sol, avec un volume sonore fort et bien dosé. La voix et le corps sont les deux piliers qui donnent tout le volume théâtral au caractère. L'évidence même pour tout comédien, sauf qu'avec Sami Bouajila, cette évidence est poussée à la perfection.

Toute la puissance créative du comédien déborde de sincérité et de vérité avec ces deux éléments. Nul besoin d'une couronne ou d'un crucifix pour interpréter un roi ou Jésus, il nous le montre en utilisant un large spectre vocal et corporel pour incarner son propre personnage. Son rapport à l'espace est dans un périmètre de jeu réduit sur toute la longueur de l'avant-scène.

Safidin Alouache
12/03/2024