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Gouvernance Sacem : nouveau Conseil d'administration et nomination d'un nouveau Directeur général  21/06/2012

Mardi 19 juin a eu lieu l'Assemblée générale extraordinaire qui modifie les statuts de la société Sacem. Lors des Assemblées générales extraordinaire et ordinaire, les sociétaires de la Sacem ont ratifié la proposition du Conseil d'administration de modifier les statuts de la société afin d'en simplifier l'organisation et le fonctionnement. Le Directoire devient une Direction générale, selon une formule communément retenue par les autres sociétés d'auteurs françaises ou européennes.

À l'issue de ces assemblées, les membres du Conseil d'administration 2012-2013 sont :
Wally Badarou, compositeur ; Alain Chamfort, compositeur ; Thierry Communal, éditeur ; Jean Fauque, auteur ; Nicolas Galibert, éditeur ; Rémy Grumbach, auteur-réalisateur ; Donald Kent, auteur-réalisateur ; Sylvain Lebel, auteur ; Caroline Molko, éditeur ; Jean-Max Rivière, auteur ; Christian de Ronseray, éditeur ; Richard Seff, auteur.

Le mercredi 20 juin, le Conseil d'administration s'est réuni et a désigné son Bureau ; et, en application des statuts votés en Assemblée Générale, a nommé Jean-Noël Tronc Directeur général de la Sacem, pour un mandat d'une durée de 3 ans, renouvelable chaque année en Assemblée générale. Il succède à Bernard Miyet, Président du Directoire depuis 2001.

Composition du bureau.
Président : Laurent Petitgirard ; Vice-présidents : Jean-Marie Moreau, Jean-Claude Petit, David Séchan ; Trésorier : Christian Gaubert ; Trésorier adjoint : Bruno Lion ; Secrétaire général : Arlette Tabart ; Secrétaire général adjoint : Dominique Pankratoff.

Laurent Petitgirard, Président du Conseil d'administration de la Sacem, précise : "Au nom du Conseil d'administration, je tiens à remercier Bernard Miyet et les équipes de la Sacem pour leur engagement au service du droit d'auteur et je salue l'arrivée de Jean-Noël Tronc qui permet aux auteurs, compositeurs et éditeurs, d'envisager l'avenir avec confiance et détermination."

Éléments biographiques de Jean-Noël Tronc, Directeur général de la Sacem.
Diplômé de l'Institut d’Études Politiques de Paris et de l'Essec, Jean-Noël Tronc a travaillé pour le Parlement européen, puis chez Andersen Consulting et au Commissariat général du Plan, avant de devenir conseiller "nouvelles technologies" du Premier ministre de 1997 à 2002. Après cinq ans chez France Telecom/Orange (2002-2007) où il fut notamment directeur d'Orange France, il a été PDG durant trois ans de Canal+ Overseas qui regroupe les activités de télévision payante du groupe Canal Plus dans l'Outre-Mer et à l'international.
Son expérience publique, privée et internationale, dans les médias et les télécommunications ainsi qu'une maîtrise des enjeux des réseaux numériques ont convaincu le Conseil d'administration de la Sacem.
Passionné de toutes les musiques, engagé dans la défense du droit d'auteur, il a toujours défendu la nécessité d'une régulation d'Internet. Il est ainsi à l'origine de l'extension aux supports numériques de la rémunération pour copie privée et de la création du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique.

Pour mémoire :
Les membres du Conseil d'administration sont élus par les sociétaires pour trois ans (deux ans pour les auteurs-réalisateurs).
Chaque année, le 3e mardi du mois de juin, les membres de la Sacem sont appelés à renouveler le mandat des administrateurs par tiers et par catégorie. Une fois constitué, le Conseil d'administration élit son Bureau qui comprend un président, trois vice-présidents, un trésorier et son adjoint, un secrétaire général et son adjoint.

>> sacem.fr
Photo : Laurent Petitgirard © DR.

Communiqué de presse Sacem du mercredi 20 juin 2012.

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La Rédaction

Appel à candidatures des Scènes Ouvertes Européennes Jeunes Aventuriers  19/06/2012

Dans le cadre de la 8e édition du Festival "Les Aventuriers" (du 11 au 21 décembre 2012), sont organisées les Scènes Ouvertes Jeunes Aventuriers qui s’adressent aux artistes ou groupes ayant des ambitions professionnelles dans les musiques actuelles. Pour participer à celles-ci, un appel à candidature est lancé sur la France et l'Europe jusqu'au 15 septembre 2012.

L'année dernière, le lauréat fut le trio rennais Eat Your Toys qui s'est retrouvé, le vendredi 16 décembre 2011, sur la grande scène du festival, en première partie des groupes Toxic Avenger et Nasser.

Pour pouvoir participer, les artistes ou groupes doivent avoir effectué au moins quatre concerts en conditions professionnelles entre novembre 2011 et mai 2012.

La sélection des trois artistes retenus aura lieu sur la scène de l’Espace Gérard Philipe, le samedi 20 octobre 2012 à partir de 19 h 30, devant un jury de professionnels. L’artiste ou le groupe retenu se produira en 1ère partie de la grande scène Live des Aventuriers lors de l’édition 2012, et sur deux dates en salles parisiennes en 2012/2013. Le groupe bénéficiera d’une prise en charge complète : hébergement, transport et cachet concert.

Pour participer, il vous suffit d’envoyer un dossier de presse, un document attestant des quatre concerts et un CD de 4 titres minimum à l’adresse suivante :
Assia Bouchebita,
Fontenay-en-scène/Service Culturel,
Les Jeunes Aventuriers/Scènes Ouvertes Européennes,
166, boulevard Galliéni, 94120 Fontenay-sous-Bois.

Pour plus d’informations : 01 49 74 79 10.
lesaventuriers@fontenay-sous-bois.fr
>> festival-les-aventuriers.com
Photo : le trio rennais Eat Your Toys, lauréat de l'édition 2011 DR.

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La Rédaction

Palmarès des Prix de la Critique 2012  14/06/2012

Mardi 14 juin 2012 à 11 heures ont été remis les Prix de la Critique 2012 aux Bouffes du Nord. Fondé en 1877, le Syndicat professionnel de la Critique de Théâtre, de Musique et de Danse a pour buts de resserrer les liens de confraternité entre ses membres, de défendre leurs intérêts moraux et matériels, d’assurer la liberté de la critique. Il regroupe aujourd’hui 140 journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, française et étrangère. Il décerne chaque année des Prix pour le Théâtre, la Musique et la Danse, rendant ainsi hommage aux artistes qui ont marqué la saison.

Palmarès 2011/2012 Théâtre

Grand Prix (meilleur spectacle théâtral de l'année) : "Peer Gynt" de Henrik Ibsen, mise en scène Éric Ruf (Comédie-Française).

Prix Georges-Lerminier (meilleur spectacle théâtral créé en province) : "Jan Karski (Mon nom est une fiction)" d’après le roman de Yannick Haenel, mise en scène Arthur Nauzyciel (CDN Orléans/Loiret/Centre - Festival d’Avignon).

Meilleure création d'une pièce en langue française : "Clôture de l'amour", conception et réalisation : Pascal Rambert (Festival d’Avignon - Théâtre de Gennevilliers).

Meilleur spectacle étranger : "Antigone" de Sophocle, mise en scène Adel Hakim (Théâtre national Palestinien - Théâtre des Quartiers d’Ivry).

Prix Laurent-Terzieff (meilleur spectacle présenté dans un théâtre privé) : "LE FILS" de Jon Fosse, mise en scène Jacques Lassalle (Théâtre de la Madeleine).

Meilleure comédienne : Emmanuelle Béart pour "Se trouver" de Luigi Pirandello, mise en scène Stanislas Nordey (Théâtre national de Bretagne - Compagnie Nordey - Théâtre national de La Colline).

Meilleur comédien : Claude Duparfait pour "Des arbres à abattre" d’après le roman de Thomas Bernhard, mise en scène Claude Duparfait et Célie Pauthe (Théâtre national de La Colline).

Prix Jean-Jacques Lerrant (révélation théâtrale de l’année) : Jean Bellorini pour "Paroles gelées" d’après l’œuvre de François Rabelais (Théâtre national de Toulouse - Compagnie Air de Lune - Théâtre Gérard-Philipe Saint-Denis).

Meilleur créateur d'éléments scéniques : Christian Lacroix pour les costumes de "Peer Gynt" de Henrik Ibsen, mise en scène Éric Ruf (Comédie-Française).

Meilleur compositeur de musique de scène : Vincent Leterme pour "Peer Gynt" de Henrik Ibsen, mise en scène Éric Ruf (Comédie-Française).

Meilleurs livres sur le théâtre : "Dans le désordre" (Actes Sud) et "La Brûlure du Monde" (Les Solitaires intempestifs) de Claude Régy.

Palmarès 2011/2012 Musique

Grand Prix (meilleur spectacle lyrique de l’année) : Remis à la Fondation Royaumont pour son action de formation des jeunes chanteurs à l’occasion de "Katia Kabanova" de Janacek, mise en scène André Engel, direction musicale Irène Kudela (Bouffes du Nord).

Prix Claude-Rostand (meilleur spectacle lyrique créé en province) : "Parsifal" de Wagner, mise en scène François Girard, direction musicale Kazushi Ono (Opéra de Lyon).

Meilleure création musicale : "Polieukt" de Zygmunt Krauze, mise en scène Jorge Lavelli, direction musicale Ruben Silva (Théâtre du Capitole de Toulouse).

Meilleur créateur d'éléments scéniques : Nicolas Buffe pour la conception visuelle et les costumes de "Orlando Paladino" de Joseph Haydn (Théâtre du Châtelet).

Personnalité musicale : le pianiste Bertrand Chamayou, pour sa contribution à l’Année Liszt.

Révélation musicale : le pianiste François Dumont.

Meilleurs livres sur la musique : "Au cœur de l'orchestre" Essai de Christian Merlin (Fayard) et "Ricardo Viñes, un pèlerin de l'absolu" Monographie de Mildred Clary (Musicales Actes Sud).

Meilleure diffusion musicale audiovisuelle : "Pelléas et Mélisande" de Claude Debussy, mise en scène Robert Wilson, direction musicale Philippe Jordan, captation de Philippe Béziat, en direct de l’Opéra de Paris le 16 mars 2012 sur les sites operadeparis.fr et medici.tv/ et diffusé en streaming.

Prix de l'Europe francophone : "L’Equivoco Stravagante" de Gioacchino Rossini, mise en scène Stefano Mazzonis di Pralafera, direction musicale Jan Schultz (Opéra Royal de Wallonie / Liège).

Palmarès 2011/2012 Danse

Grand Prix : "Une dernière chanson" de Thierry Malandain, sur des musiques du Poème Harmonique de Vincent Dumestre (Opéra national de Reims).

Personnalité chorégraphique de l'année : Kathryn Bennett et le Ballet des Flandres pour leur travail de reconstruction des grands ballets de William Forsythe.

Meilleur livre sur la danse : "Le Surgissement créateur - Jeu, hasard ou inconscient" de Véronique Alexandre Journeau (Ed. L’Harmattan).

Photo : Jan Karski (Mon nom est une fiction) © Frédéric Nauczyciel - Centre Dramatique National Orléans Loiret Centre.

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La Rédaction

La Sacem "salue les copains" de la Fête de la musique 2012 !  13/06/2012

La Sacem "salue les copains" de la Fête de la musique 2012 !
Le jeudi 21 juin 2012 aura lieu la 31e édition de la Fête de la Musique sous le signe des cinquante ans de la Pop...

1962 : c’est l’avènement de la Pop et du Yéyé qui influencera et bouleversera toute une génération au travers de mouvements sociaux importants, d’une nouvelle mode, d'un langage singulier, d’émissions radio et de journaux comme "Salut les copains !".

Ce mouvement demeure sans équivalent en termes d'engouement populaire dans toute l'histoire de la chanson en lui accordant une place légitime dans les médias.

La Fête de la Musique célèbre tous les auteurs, compositeurs, artistes-interprètes, musiciens amateurs ou professionnels, chorales, harmonies, fanfares et orchestres…

Une journée en l’honneur de tous ceux qui créent la musique, l’interprètent et la font vivre !

La Sacem se joint à tous les amoureux de la musique pour fêter cet événement en accordant exceptionnellement, et dans le respect de certaines conditions, des autorisations gratuites.

Ainsi, pour les 40 millions d’œuvres françaises et étrangères représentées par la Sacem, les organisateurs de concerts - dont le budget artistique n’excèdera pas un seuil préalablement défini ou au cours desquels les artistes se produiront bénévolement - n’auront pas à acquitter la redevance de droits d’auteur.

Les exploitants de bars, cafés et brasseries pourront également bénéficier de cette autorisation gratuite dès lors qu’ils accueilleront dans leurs établissements des chanteurs et musiciens qui joueront à titre gracieux.

Communiqué de presse Sacem - Fête de la Musique 2012.

>> sacem.fr

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La Rédaction

Thierry Lalo lauréat du Prix Maurice-Yvain 2011  08/06/2012

Louis Dunoyer de Segonzac, président de la Commission musique de la SACD, a remis lundi 4 juin 2012 le Prix Maurice-Yvain à Thierry Lalo, en présence de Sophie Deschamps, présidente du Conseil d’Administration de la SACD, de Pascal Rogard, directeur général, de Janine Lorente, directrice générale adjointe et du Conseil d’Administration de la SACD.

Ce prix créé en 1972 à l’initiative de l’épouse de Maurice Yvain, récompense un compositeur de musique légère ou d’opérette.

Après des études classiques, Thierry Lalo - pianiste, compositeur, arrangeur et chef de chœur - a été tout autant influencé par le jazz "mainstream" (Bill Evans, Miles Davis, Horace Silver, Duke Ellington, Nestico/Basie, Quincy Jones…), que par la polyphonie vocale européenne qu’il a pratiquée assidûment en tant que chanteur de 1985 à 1995.

Fondateur et directeur musical des Voice Messengers, il en est aussi - de par sa double fonction de compositeur/arrangeur et de chef de chœur - le principal "architecte". Basé à Paris, composé de 8 chanteurs de haut niveau et d’une rythmique réputée, ils sont considérés comme l’une des meilleures formations vocales en Europe. Reconnu en France par la critique spécialisée comme les héritiers naturels des Double-Six dès la sortie de leur premier album ("Un peu de ménage", 1998), l’ensemble est aussi très demandé en dehors de nos frontières. Le second album ("Lumières d’automne", 2007) lui a valu de recevoir sa première distinction internationale, le Prix du Jazz Vocal 2007 décerné par l’Académie du Jazz.

Spécialiste incontesté du jazz vocal sur la scène européenne, Thierry Lalo a également signé, depuis "Ramdam !", la musique de trois autres opéras-jazz : "Trois contes pour deux bâtons et une corde" (2004 - pour la Maîtrise de Radio-France, livret de Vincent Tavernier, création Cité de la Musique), "Le Joueur de flûte de Hamelin" (2005 - livret de Cécile Rigazio, création à Ermont), et "Boulevard du Swing" (2009 – commande du CREA, également repris à l’Opéra Bastille), ainsi que de nombreux autres arrangements et compositions originales, commandés par des groupes vocaux français, hollandais ou allemands. Son 5e opéra-jazz, en cours d’écriture, sera créé par le chœur de scène du CREA en novembre 2012 : "Pinocchio".

Pédagogue reconnu pour la direction de chœurs et d’ensembles vocaux de tous niveaux, il dirige régulièrement depuis 1992 des ateliers pour chœurs, des séminaires pour jeunes compositeurs ou des master-classes en France et en Europe. Il fait partie de divers jurys internationaux (catégories pop/rock/jazz) de concours d’ensembles vocaux. Entre 2004 et 2008, il a dirigé le Big Band des Universités de Paris (Crazy Big Band), composé de jeunes musiciens universitaires ou de conservatoires. Cet ensemble se produit régulièrement à Paris et sur diverses scènes en France ou à l’étranger (Festival de Montreux, Suisse).

Premier musicien de jazz à être récompensé en 2002 par le Prix Nouveau Talent Musique décerné par la SACD pour son opéra-jazz "Ramdam !" , Thierry Lalo reçoit cette année le Prix Maurice Yvain.

Pour en savoir plus sur le lauréat : >> thierrylalo.com
Les précédents lauréats du Prix Maurice-Yvain

Ce Prix a été décerné en 2010 à Isabelle Aboulker, en 2009 à Antoine Hervé, en 2008 à Michel Frantz, en 2007 à Patrick Laviosa, en 2006 à Thierry Boulanger et en 2004 à Didier Lockwood.

Communiqué de presse de la SACD du 4 juin 2012.
Photo : Thierry Lalo © Christian Ducasse.

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La Rédaction

La Sacem invite ses sociétaires à faire entendre leurs voix  24/05/2012

La Sacem invite ses sociétaires à faire entendre leurs voix
Pour renouveler un tiers des membres du Conseil d’administration et des Commissions Statutaires de la Sacem (commission des comptes, commission des programmes, commission prévue à l’article R 321-6-3 du code de la Propriété Intellectuelle, etc.), votez !

Laurent Petitgirard appelle au vote (l'assemblée générale aura lieu le 19 juin 2012) : découvrez la vidéo sur l’espace sécurisé réservé aux sociétaires.
>> Du 22 mai au 18 juin, cliquez pour voter !

Trois modes de vote au choix :
● Par voie électronique, simple, pratique, fiable et écologique
Rendez-vous sur www.sacem.fr pour découvrir les biographies des candidats et exprimer votre vote du 22 mai (9 h) au 18 juin (12 h). Vous trouverez dans votre espace sécurisé la présentation des candidats, le contenu des Assemblées générales et les modalités de vote.
Pour les sociétaires ne disposant pas encore de code d'accès à leur espace réservé, connectez-vous sur www.sacem.fr et suivez le lien "pas de code" afin de créer votre compte personnel.
Pour la troisième année, la Sacem utilise le vote électronique, s’assurant ainsi une participation optimale au scrutin.
À noter : le principe du vote électronique est une des décisions votée par le Conseil d’administration saluée par la Commission de contrôle des SPRD chargée d’examiner le fonctionnement des sociétés de gestion des droits (cf rapport de 2012).

● Par voie postale
Pour les sociétaires professionnels et définitifs, avant le 18 juin à 12 h (les modalités nécessaires sont envoyées avec la convocation).

● Sur place
Le 19 juin 2011 : 225, avenue Charles de Gaulle, 92200 Neuilly-sur-Seine, bureaux de vote ouverts de 13 h à 16 h, au 3e étage.

Les dates-clés :
Depuis le 22 mai 2012 : Ouverture des votes et accès aux documents.
18 juin 2012, 12 h : Clôture des votes électroniques.

Communiqué de presse de la Sacem du mardi 22 mai 2012.

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La Rédaction

Renouvellement de Thierry Malandain à la direction artistique du CCN d'Aquitaine  15/05/2012

Le ministère de la Culture et de la Communication annonce le renouvellement de Thierry Malandain à la direction artistique du Centre chorégraphique national d'Aquitaine en Pyrénées atlantiques, Ballet Biarritz. Un appel à candidatures a été ouvert en décembre dernier pour le renouvellement de la direction artistique de CCN auquel neuf artistes ont postulé.

Suite à l'audition, en accord avec la ville de Biarritz, la région Aquitaine et le département des Pyrénées Atlantiques, le ministère de la Culture et de la Communication annonce le renouvellement de Thierry Malandain à la direction du Centre chorégraphique national d'Aquitaine en Pyrénées atlantiques, Ballet Biarritz.

Après une carrière d'interprète, le chorégraphe Thierry Malandain a construit son répertoire et forgé son écriture avec sa compagnie "Le temps présent" puis à la direction du Centre chorégraphique national - Ballet Biarritz depuis 1998.

Il est aujourd'hui un chorégraphe français reconnu à travers le monde, employant le vocabulaire de la danse classique au service d'un propos contemporain.

Fondateur du Centre chorégraphique national d'Aquitaine en Pyrénées atlantiques, Ballet Biarritz, il s'engage maintenant sur un projet réaffirmé selon deux axes :
- poursuivre dans toutes ses dimensions, notamment transfrontalières, les actions et les initiatives nouvelles vers les publics et vers les professionnels ;
- piloter une coopération associant les ballets de Bordeaux et de Toulouse, au service du développement de nouveaux talents de chorégraphes d'esthétique néo-classique et classique.

Le ministère de la Culture et de la Communication félicite Thierry Malandain pour le parcours accompli ainsi que la force de ce nouveau projet.

Communiqué du Ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : "Roméo et Juliette", création 2012 de Thierry Malandain © Olivier Houeix.
>> malandainballet.com

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La Rédaction

Renouvellement de Claude Brumachon et Benjamin Lamarche à la direction artistique du CCN de Nantes  15/05/2012

Le ministère de la Culture et de la Communication annonce le renouvellement de Claude Brumachon et Benjamin Lamarche à la direction artistique du Centre chorégraphique national de Nantes. Quinze artistes avaient répondu à l'appel à candidatures organisé pour le renouvellement de la direction artistique de ce CCN.

Suite à l'audition des candidats sélectionnés le 9 mai, en accord avec la ville de Nantes, la région Pays de la Loire et le département de la Loire-Atlantique, le ministère de la Culture et de la Communication, annonce le renouvellement de Claude Brumachon et Benjamin Lamarche à la direction du Centre chorégraphique national de Nantes.

Après des débuts aux Ballets de la cité de Rouen, le danseur-chorégraphe Claude Brumachon a bâti pas à pas un répertoire unique, auquel il a associé à partir de 1980 le complice de toutes ses créations, Benjamin Lamarche. Claude Brumachon signe ses pièces d'un engagement physique à la frontière de l'épuisement, où les éclats de vie succèdent aux collisions.

Ce répertoire est constamment ré-investi et diffusé par le Centre chorégraphique national de Nantes autour de ses danseurs permanents. Présenté dans le monde entier, il est aussi bien transmis à des ballets prestigieux qu'à des groupes d'amateurs, en France et à l'international.

Fondateur du CCN de Nantes en 1992, Claude Brumachon a conçu avec Benjamin Lamarche un projet en pleine continuité pour les trois ans qui cloront leur direction de cet établissement, fin 2015 : large diffusion du répertoire de la compagnie, transmission de pièces chorégraphiques à travers le monde, réalisation d'actions au plus près des territoires et notamment par la création associant des publics handicapés.

Le ministère de la Culture et de la Communication félicite Claude Brumachon et Benjamin Lamarche pour la force de leur direction tout au long des années passées et la vivacité de leur créations auxquelles il souhaite un plein rayonnement.

Communiqué du Ministère de la Culture et de la Communication.

Photo : "Absalon l'insurgé", création 2012 de Claude Brumachon © DR.
>> ccnn-brumachonlamarche.com

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La Rédaction

La danse dispose d’un nouveau centre de ressources à Avignon  11/05/2012

La Bibliothèque nationale de France et le Centre de développement chorégraphique - "Les Hivernales" d’Avignon viennent de signer une convention instaurant un partenariat documentaire entre les deux institutions et consacrant plus de trente ans de compagnonnage entre "Les Hivernales" et la Maison Jean Vilar.

En tant que Centre de développement chorégraphique (CDC), "Les Hivernales" d’Avignon ont une mission de centre de ressources dans le domaine de la danse. De son côté, la BnF dispose à la Maison Jean Vilar d’une antenne, rattachée au département des Arts du spectacle, qui gère une bibliothèque spécialisée en arts du spectacle. Conçue à l’origine, en 1979, comme complément au Fonds Jean Vilar, la bibliothèque de la Maison Jean Vilar a développé ses collections sur le Festival d’Avignon, mais également sur le spectacle vivant en Avignon et en région. À ce titre, elle conserve déjà un fonds sur "Les Hivernales", collecté depuis les premières années du festival (documents d’actualité, affiches, presse), et enrichi d’autres documents sur la danse.

Par la convention signée pour trois ans reconductibles, le CDC - "Les Hivernales" confie à la bibliothèque de la Maison Jean Vilar la mission du centre de ressources sur la danse. Les deux partenaires vont renforcer leurs liens pour développer la documentation sur la danse et faire connaître les ressources que la bibliothèque propose dans ce domaine.

La bibliothèque enrichira ses collections sur la danse, signalera dans le catalogue de la BnF les fonds concernant "Les Hivernales" et réservera un accueil privilégié au public, à son personnel ainsi qu’aux artistes et stagiaires qui y travaillent.

Enfin, les deux partenaires préparent conjointement le don des archives des "Hivernales" à la BnF - Maison Jean Vilar qui sera effectué courant 2012 pour une mise à disposition du public en février 2013, à l’occasion de la 35e édition du festival de danse "Les Hivernales".

Communiqué de presse de la BnF.
Photo © Gil Chauveau.

>> bnf.fr
>> hivernales-avignon.com
>> maisonjeanvilar.org

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La Rédaction

L’Ina signe un accord avec Jean-Christophe Averty pour la gestion de ses droits  09/05/2012

Aux termes d’un accord qui vient d’être signé, Jean -Christophe Averty a confié à l’Ina la gestion de ses droits d’auteur-réalisateur sur l’ensemble de ses Œuvres, ainsi que la conservation et la sauvegarde des supports correspondants.

L’Ina devient ainsi le dépositaire unique de l’ensemble des œuvres télévisuelles et radiophoniques de ce prestigieux réalisateur, et se voit confier la mission de valoriser l’ensemble de celles-ci pour tous modes d’exploitations, et dans le monde entier. L’Ina se voit également confier, dans le cadre de ses missions d’archivage, tous les documents d’accompagnement, c’est-à-dire les notes, les conducteurs et les scénarii.

Jean-Christophe Averty témoigne ainsi de sa confiance en l’Ina à conserver, sauvegarder et mettre en valeur ce patrimoine "dans le respect et l’intérêt des droits de l’Auteur".

Jean-Christophe Averty, un pionnier

Le terme de "pionnier" n'est pas trop fort pour désigner le travail titanesque d'Averty qui, après quelques tentatives cinématographiques, commença immédiatement à travailler pour la télévision qui venait de faire sa récente apparition dans les foyers en 1952.

Jean-Christophe Averty produira près d'un millier d'émissions (pour lesquelles il a reçu un grand nombre de prix) sur le jazz, le sport, le cirque, la mode, les variétés et surtout sur le théâtre - les dramatiques -, la littérature, émissions qu'il adaptera et mettra en page lui-même, avec l'aide de son équipe. Il n’hésite pas à se lancer avec la même créativité dans la Radio tout au long de ses émissions "Les cinglés du Music-hall" pour lesquelles il écrira pour chacune d’elles tous les textes richement documentés, lus en direct avec la verve qu’on lui connait et son célèbre : "Tous à vos cassettes… !"

Il fait sa réputation sur son sens de l'innovation télévisuelle car s’il a su s’adapter parfaitement aux contraintes techniques relatives a l’évolution technologique de la télévision, il va surtout à l’encontre de toutes les conventions télévisuelles qui y sont attachées. Ainsi, Averty est l'un des premiers à utiliser l'éventail de tous les trucages possibles et imaginables, l'un des premiers à faire usage de "l'incrustation".

Pour Jean-Christophe Averty, la télévision c’est d’abord et surtout "l’électronique" et sa réflexion, lors de l'apparition de la couleur en 1967 en atteste : "Nous allons enfin pouvoir faire du vrai Noir et Blanc à la Télévision".

Communiqué de presse de l'INA du 9 mai 2012.

Photo : Rosy Varte et Jean Bouise dans "Ubu roi", une farce théâtrale d'Alfred Jarry adaptée par Jean-Christophe Averty à la télévision. Date : 26/03/1965 © Louis Joyeux/INA.

>> ina.fr

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La Rédaction

Renouvellement de Josef Nadj à la direction artistique du Centre chorégraphique national d'Orléans  03/05/2012

Un appel à candidatures a été organisé à la mi-décembre 2011 pour le renouvellement de la direction artistique du CCN d'Orléans, auquel cinq artistes ont postulé.

Suite à l'audition, en accord avec la ville d'Orléans, la région Centre et le département du Loiret, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, annonce le renouvellement de Josef Nadj à la direction du Centre chorégraphique national d'Orléans.

Chorégraphe et interprète, Josef Nadj n'a cessé d'explorer les frontières entre la danse, le théâtre et les arts plastiques. Il a construit ainsi un univers singulier, qu'il diffuse dans le monde entier.

Fondateur du CCN d'Orléans en 1995, il s'engage maintenant sur un projet réaffirmé selon deux axes :
- l'interdisciplinarité, par le biais de rencontres et de résidences d'artistes expérimentés de tous horizons ;
- l'inter-territorialité, par les dimensions locale, nationale et internationale des actions du CCN.

Le ministre de la Culture et de la Communication félicite Josef Nadj pour la force de son parcours et souhaite un plein développement à son projet artistique ainsi relancé.

>> josefnadj.com

Photo : "Les Corbeaux", Performance de Josef Nadj et Akosh Szelevényi © Rémi Angeli.

Communiqué du Ministère de la Culture et de la Communication.

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La Rédaction

Une nouvelle directrice pour le Centre de Développement Chorégraphique (CDC) "Danse à Lille"  28/04/2012

En raison du prochain départ de sa directrice - fondatrice Catherine Dunoyer de Segonzac, les collectivités partenaires (Conseil Régional Nord - Pas-de- Calais, Ville de Roubaix, État/Ministère de la Culture et de la Communication), en présence du Président et du vice-président de l'association Danse à Lille, ont auditionné, ce 25 avril 2012, cinq candidatures présélectionnées.

Après délibération du jury à l'unanimité, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, Daniel Percheron, Président de la Région Nord - Pas-de-Calais et Pierre Dubois, Maire de Roubaix, ont donné leur agrément à la nomination de Céline Bréant à la direction du Centre de Développement chorégraphique "Danse à Lille".

Titulaire d'un DESS stratégie de développement culturel et d'un Diplôme européen en administration de projets culturels, elle a notamment accompagné le développement des "Hivernales", Centre de Développement Chorégraphique en Avignon. Son projet pour Danse à Lille s'inscrit dans l'histoire de cette structure, tout en apportant de nouvelles propositions dans la perspective d'un CDC de demain.

Les partenaires se réjouissent de la poursuite du développement du pôle danse à Roubaix et adressent leurs félicitations à Céline Bréant.

Photo : Salle Le Gymnase du CDC "Danse à Lille" © 2010 Danse à Lille.
>> dansealille.com

Communiqué du Ministère de la Culture et de la Communication.

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La Rédaction

La Sacem fait son show de Printemps à Bourges  19/04/2012

Dans le cadre du festival Le Printemps de Bourges, la Sacem propose une étude inédite sur les festivals de musique. Sous la forme d'une conférence-débat, celle-ci aura lieu jeudi 26 avril 2012 de 16 h à 18 h à l’Auditorium.

1/ Tout d'abord, présentation de l’étude "Spectacle vivant : les indicateurs 2011" avec, pour la première fois, un focus sur l’économie des festivals de musique en France (16 h à 16 h 30) par Claire Giraudin, déléguée aux relations extérieures et à l'analyse stratégique de la Sacem.

2/ Ensuite, une table ronde professionnelle "Programmation de plus en plus uniforme, impératifs de rentabilité, culture de masse, internationalisation… Les festivals deviennent-ils des produits standardisés ?" aura lieu de 16 h 30 à 18 h.

Avec :
- David Joly (responsable SFR Jeunes Talents Music) ;
- Fernando Ladeiro-Marquez (directeur du MaMA) ;
- Paul Langeois (directeur du Festival de Beauregard) ;
- Lucien Quesnel (directeur du département des autorisations publiques de la Sacem) ;
- Jacques Renard (directeur du CNV) ;
- Dominique Revert (Alias) ;
-Jérôme TREHOREL (communication, partenariats et mécénat, Festival des Vieilles Charrues).

Modérée par Michel Troadec, journaliste à Ouest France, responsable adjoint du service culture-télé-modes de vie.

Les festivals semblent bien se porter, mais on assiste ces dernières années à une forte modification structurelle du modèle économique (entrée de tourneurs, maisons de disque faisant du 360°, utilisation par des marques comme SFR, Austin Mini, Crédit Mutuel, etc.).
Quels sont les impacts de ces modifications structurelles sur la programmation des festivals, leur économie, et leur place dans les pratiques culturelles du public ?

Photo © Ulrich Lebeuf : Zebda, le vendredi 27 avril au Printemps de Bourges.

>> sacem.fr
>> printemps-bourges.com

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La Rédaction

Pour que vive le Théâtre Paris-Villette  09/04/2012

Nous publics, artistes, tous défenseurs de la création n’acceptons pas la disparition programmée du Théâtre Paris-Villette.

En effet, depuis 2008, les déclarations contradictoires de la Ville de Paris concernant l’avenir du Paris-Villette n’ont cessé de nous inquiéter.
À présent la menace se précise puisque la Ville de Paris, unique financeur, refuse de s’engager financièrement pour l’année 2013… tout en envisageant avec le Ministère de la Culture de remplacer cette scène de la création théâtrale par une salle de concert dédiée au jazz…

Cet "arrangement" sur le dos des artistes de la scène est inacceptable.
Non que les créateurs de jazz ne méritent pas un abri, mais pas au prix de l’éviction d’un occupant toujours bien vivant.
Après la suppression d’une première scène de théâtre sur le site de la Villette, officialisée il y a peu, on peut se poser la question de savoir si le théâtre aurait encore droit de cité à la Villette ?

Le Paris-Villette est une maison-théâtre dont l’orientation et l’esprit mériteraient que les politiques s’y intéressent de plus près.
Comme participant actif des nouvelles formes d’écritures, y compris dans son programme d’écriture numérique x-réseau, il est indispensable pour maintenir l’équilibre vital de ce qu’on pourrait appeler "l’écosystème de la création artistique".
Maison car le temps de travail et l’accompagnement patient et singulier des artistes y est la marque de fabrique. Les moyens financiers y sont terriblement insuffisants mais la passion pour défendre la création est intense.
Il se trouve qu’un nombre considérable d’artistes y ont fait leurs premières armes. Tous, tellement différents, connus ou non du grand public, ont témoigné, encore récemment lors de la fête du 25e anniversaire, de l’ouverture et de l’écoute qu’ils ont rencontrées dans cette institution.
Ils y trouvent une manière d’accompagnement et de soutien, une liberté de temps et d’élaboration. Une maison consacrée aux artistes qui inventent pour un public chercheur lui aussi, découvreur, curieux de tout et pas seulement consommateur de théâtre.

Nous n’acceptons pas cette mort annoncée d’un deuxième théâtre sur le site de la Villette et mettrons toutes nos forces pour lutter contre cette décision politique désinvolte et donc irresponsable.

Communiqué du Théâtre Paris-Villette du 28 mars 2012.
Photo : Façade nocturne du Théâtre Paris-Villette © Daniel Boudinet.

>> Pour signer la pétition.
La Rédaction

Odezenne, lauréat du Prix Adami Deezer de Talents 2012  05/04/2012

Né il y a 3 ans de l’association entre l’Adami, société de gestion des droits des artistes interprètes, Deezer, service d’écoute de musique en ligne et Europavox, festival dédié à la scène musicale européenne, ce prix a pour mission d’aider les artistes en développement à émerger au niveau européen.

Plus de 10 000 internautes ont voté sur Deezer, parmi cinq finalistes en lice : Garciaphone, Hyphen Hyphen, Juveniles, ME, Odezenne.

Odezenne lauréat du Prix Adami Deezer de Talents 2012 se produira sur les scènes de trois festivals européens : Europavox ; Les Nuits Botanique ; Montreux Jazz Festival.

Toujours constitué de ses deux poètes (Al et Jaco), son magicien producteur Merlin, son scratcheur atypique (DJ Lodjeez) et sa cerise Priska, le groupe Odezenne (ex O2zen) frappe un grand coup avec un nouvel album concept O.V.N.I. (pour Orchestre Virtuose National Incompétent).
Odezenne avance, épate et se détache du lot avec goût et talent pour l’esthétisme autant verbal que visuel.

L'habillage du disque a été créé par Edouard Nardon, du collectif d'artistes Cuhllection, considéré aujourd'hui comme la nouvelle vague avant-gardiste new-yorkaise. Le disque a été conçu comme une exposition. Il comporte douze planches pour chaque titre de l'album, avec sur chaque planche une œuvre de Edouard Nardon sur la face et le texte du titre illustré au dos.

Retrouvez "Louis XIV", le nouvel album de Odezenne :
>> En écoute sur Deezer
>> adami.fr
La Rédaction

La SACD interpelle les candidats à l'élection présidentielle  04/04/2012

La SACD interpelle les candidats à l'élection présidentielle
La SACD a adressé aux candidats à la présidence de la République une lettre dans laquelle elle leur demande de s’engager à relever 6 défis majeurs en faveur de la culture.

Les 6 défis majeurs en faveur de la culture :


● Faire de la démocratisation culturelle une priorité ;
● Rendre accessibles les œuvres culturelles, développer les offres légales et protéger le droit d’auteur ;
● Réinventer le service public de l’audiovisuel ;
● Définir une nouvelle politique du spectacle vivant ;
● Garantir un financement modernisé pour la création ;
● Faire émerger une nouvelle ambition pour la culture en Europe.

La SACD ne dresse pas de catalogue de mesures catégorielles mais sensibilise les candidats à l’élection présidentielle aux défis cruciaux qui vont traverser la culture et la création dans les prochaines années, en particulier avec le numérique.

La SACD attend de leur part qu’ils puissent dessiner une ambition en faveur de la diversité culturelle qui soit à la hauteur de la fonction et de l’enjeu.
>> Lire l'intégralité de la lettre aux candidats (386 Ko)

Communiqué de la SACD.
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La Rédaction

Saint-Étienne lance la reconstruction de son centre dramatique, La Comédie, un des plus anciens de France !  28/03/2012

Venu de Grenoble, Jean Dasté et sa compagnie des Quatre Saisons s'installent à Saint-Étienne en 1946. Un an plus tard, sous l'impulsion de Jeanne Laurent, grande instigatrice de la décentralisation théâtrale de l'après-guerre, est créé l'un des tous premiers Centre Dramatique National de France. Jean Dasté en assurera la direction jusqu'en 1971. Ayant connu différentes évolutions au fil des années (une nouvelle salle en 81 inaugurée par Jack Lang, une salle modulable, L'Usine, ouverte en 2001, etc.), la Comédie va vivre une nouvelle "mutation" avec le lancement, par la ville de Saint-Étienne, de sa reconstruction dont la livraison est prévue pour avril 2016.

Le projet, qui représente un coût total de près de 30 millions d’euros, porte sur le transfert du bâtiment dans une friche industrielle avec la réhabilitation d’une usine, la Société des Constructions Mécaniques, complétée d’une construction neuve. Après un concours d’architecture international lancé par la ville, c’est le Studio Milou Architecture qui a été retenu, entouré d’une équipe pluridisciplinaire.

La partie construction neuve accueillera une grande salle de 700 places, et la partie réhabilitée de l’usine abritera une salle de 300 places, des salles de répétition en partie ouvertes au public, l’École Supérieure d’Art Dramatique, l’administration, les locaux techniques et un restaurant.

La reconstruction du bâtiment va permettre d’améliorer l’accueil du public et des équipes artistiques, mais également de proposer une programmation plus diversifiée. Arnaud Meunier, actuel directeur de la Comédie (nommé en janvier 2011), est bien sûr associé à ce projet.

Avec l’extension du Stade Geoffroy Guichard, la reconstruction de la Comédie de Saint-Étienne constitue le plus grand projet d’équipement public porté par le Maire de la ville et Président de l’agglomération, Maurice Vincent.

Photo : La Comédie : perspective exterieur nuit, côté boulevard © Studio Milou Architecture.

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La Rédaction

Philippe Hersant : Grand Prix Lycéen des Compositeurs 2012  27/03/2012

À l'issue d'un débat réunissant les compositeurs, les élèves et leurs professeurs, le Grand Prix Lycéen des Compositeurs 2012 a été attribué à Philippe Hersant pour "Éphémères"*. Ce prix a été remis le 22 mars 2012 au Théâtre du Châtelet. A cette occasion, les lycéens ont pu entendre la nouvelle œuvre de Thierry Machuel, "Humanitudes", lauréat 2011.

Le Grand Prix Lycéen des Compositeur, dont la Sacem est partenaire depuis l’origine, a été créé en 2000 par La Lettre du musicien. Celui-ci réunit des élèves de seconde, première et terminale de 92 lycées suivant l’option musique. Ils écoutent et commentent des enregistrements d’œuvres de compositeurs d’aujourd’hui retenues pour participer au Grand Prix.

La sélection se fonde sur les enregistrements monographiques parus au cours de l'année scolaire (pour l'édition 2012, enregistrements parus de septembre 2010 à août 2011) et commercialisés.

Chaque classe vote pour le compositeur, suite à ce travail d’écoute et d’analyse. Le lauréat qui a obtenu les suffrages du plus grand nombre de classes remporte le Grand Prix Lycéen des Compositeurs.

Le Prix est offert au lauréat et est assorti de la commande d’une œuvre créée lors de la remise du Grand Prix de l’année suivante. Le travail des lycéens a donc ainsi une incidence directe sur la vie musicale contemporaine.

Une journée est organisée au printemps dans une salle parisienne (maison de Radio France, théâtre du Châtelet...) à laquelle sont conviés les lycéens participants. Elle commence par un débat qui réunit les compositeurs et les musiciens membres du comité de sélection pour répondre aux questions du public lycéen.

Le Grand Prix Lycéen des Compositeurs est ensuite remis au lauréat. Enfin, les lycéens assistent à la création de l'œuvre commandée au lauréat de l'édition précédente...

*CD "Éphémères - Musical humors",
Triton / Partition : Éditions Durand.

Photo : Philippe Hersant (à droite) © Christophe Abramowitz.

>> sacem.fr
>> philippehersant.com

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La Rédaction

31e édition de la Fête de la Musique : La pop a 50 ans  16/03/2012

© Gil Chauveau.
Initié par Maurice Fleuret, alors directeur de la musique et de la danse, et mise en place par Jack Lang, alors ministre de la culture, la 1ère Fête de la Musique a lieu le 21 juin 1982. Cette année en est donc la 31e édition... placée sous le signe de la "Pop" !

1962, quatre garçons de Liverpool sortent leur premier 45 tours… Avec "Love me do", les Beatles marquent le début d’une nouvelle ère : la pop. C'est une véritable révolution comme le fut le jazz en son temps, cette pratique musicale ayant indéniablement transformé notre société.

En France, la génération "yéyé" qui naît dans le sillon de Salut les copains est annonciatrice d’un bouleversement sociologique qui touchera toute la jeunesse occidentale. Plus qu’un style musical, la pop est une culture qui a foncièrement changé les mentalités et a fait évoluer les pratiques musicales et les modes de consommation.

20 ans plus tard, le 21 juin 1982, sous l'impulsion du ministère de la Culture et de la Communication, des milliers de français descendent dans la rue pour célébrer la musique et les musiciens amateurs. Tout comme la pop, l'évènement restera fédérateur, festif, reflet de notre culture... et "s'exportera" dans le monde entier. C’est pourquoi le ministre de la Culture et de la Communication a souhaité profiter de la 31e édition de la Fête de la Musique pour rendre hommage aux cinquante ans de la pop en plaçant le 21 juin 2012 sous ce "thème musical, culturel et social, joyeux et coloré".

Donc, comme chaque année, mélomanes et musiciens, qu’ils soient amateurs ou professionnels, sont invités à descendre dans les rues pour célébrer ensemble la musique pop dans toute sa diversité !

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La Rédaction

Le Hall de la Chanson au Pavillon du Charolais !  13/03/2012

Le ministre de la Culture et de la Communication décide d'installer le Hall de la Chanson au Pavillon du Charolais sur le site de la Villette et souhaite ainsi par cette installation prochaine dans l’ancienne salle du Tarmac que le "Hall de la Chanson", centre national du patrimoine de la chanson, des variétés et des musiques actuelles, dispose désormais d’un lieu de spectacle permanent qui lui permettra de toucher un large public à travers le développement de ses activités de production et de diffusion de spectacles ainsi que de ses actions éducatives.

Créé en 1990, soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication et la SACEM, le "Hall de la chanson" - animé par le chanteur et metteur en scène Serge Hureau - a pour mission de collecter, valoriser et transmettre le patrimoine de la chanson française, mêlant le multimédia et les arts vivants.

À travers un site Internet (www.lehall.com), des conférences chantées, des créations de spectacles et de visites-spectacles touristiques notamment, le "Hall de la Chanson" contribue à faire connaître l'histoire de la chanson francophone et la place qu'elle occupe dans la mémoire artistique, culturelle, sociale et éducative de notre pays.

Installé au Pavillon du Charolais, le "Hall de la chanson" verra son action renforcée par les liens qu'il établira avec l'ensemble les autres opérateurs du site de La Villette engagés sur le terrain musical, en premier lieu, la Cité de la Musique et l’Établissement public de la Grande Halle et du parc de La Villette. Il y développera un programme de spectacles, d'ateliers de pratique, de stages de sensibilisation et de colloques autour de la chanson. Son action s’orientera en direction de tous les publics, notamment des plus jeunes, illustrant la collaboration établie depuis plusieurs années avec le ministère de l’Éducation nationale.

La mise en place des missions du "Hall de la chanson" au Pavillon du Charolais, vécu comme un lieu de création, de rencontre et de transmission de la mémoire chantée, s'effectuera progressivement, en fonction des partenariats privés ou publics qui viendront s'associer à ce projet et contribuer ainsi à son développement.

Communiqué du ministère de la Culture et de la Communication du 12/03/2012.

>> lehall.com
Photo : Serge Hureau, directeur du Hall de la Chanson © DR.

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La Rédaction

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À découvrir

"Le Chef-d'œuvre Inconnu" Histoire fascinante transcendée par le théâtre et le génie d'une comédienne

À Paris, près du quai des Grands-Augustins, au début du XVIIe siècle, trois peintres devisent sur leur art. L'un est un jeune inconnu promis à la gloire : Nicolas Poussin. Le deuxième, Franz Porbus, portraitiste du roi Henri IV, est dans la plénitude de son talent et au faîte de sa renommée. Le troisième, le vieux Maître Frenhofer, personnage imaginé par Balzac, a côtoyé les plus grands maîtres et assimilé leurs leçons. Il met la dernière main dans le plus grand secret à un mystérieux "chef-d'œuvre".

© Jean-François Delon.
Il faudra que Gilette, la compagne de Poussin, en qui Frenhofer espère trouver le modèle idéal, soit admise dans l'atelier du peintre, pour que Porbus et Poussin découvrent le tableau dont Frenhofer gardait jalousement le secret et sur lequel il travaille depuis 10 ans. Cette découverte les plongera dans la stupéfaction !

Quelle autre salle de spectacle aurait pu accueillir avec autant de justesse cette adaptation théâtrale de la célèbre nouvelle de Balzac ? Une petite salle grande comme un mouchoir de poche, chaleureuse et hospitalière malgré ses murs tout en pierres, bien connue des férus(es) de théâtre et nichée au cœur du Marais ?

Cela dit, personne ne nous avait dit qu'à l'Essaïon, on pouvait aussi assister à des séances de cinéma ! Car c'est pratiquement à cela que nous avons assisté lors de la générale de presse lundi 27 mars dernier tant le talent de Catherine Aymerie, la comédienne seule en scène, nous a emportés(es) et transportés(es) dans l'univers de Balzac. La force des images transmises par son jeu hors du commun nous a fait vire une heure d'une brillante intensité visuelle.

Pour peu que l'on foule de temps en temps les planches des théâtres en tant que comédiens(nes) amateurs(es), on saura doublement jauger à quel point jouer est un métier hors du commun !
C'est une grande leçon de théâtre que nous propose là la Compagnie de la Rencontre, et surtout Catherine Aymerie. Une très grande leçon !

Brigitte Corrigou
06/03/2024
Spectacle à la Une

"L'Effet Papillon" Se laisser emporter au fil d'un simple vol de papillon pour une fascinante expérience

Vous pensez que vos choix sont libres ? Que vos pensées sont bien gardées dans votre esprit ? Que vous êtes éventuellement imprévisibles ? Et si ce n'était pas le cas ? Et si tout partait de vous… Ouvrez bien grands les yeux et vivez pleinement l'expérience de l'Effet Papillon !

© Pics.
Vous avez certainement entendu parler de "l'effet papillon", expression inventée par le mathématicien-météorologue Edward Lorenz, inventeur de la théorie du chaos, à partir d'un phénomène découvert en 1961. Ce phénomène insinue qu'il suffit de modifier de façon infime un paramètre dans un modèle météo pour que celui-ci s'amplifie progressivement et provoque, à long terme, des changements colossaux.

Par extension, l'expression sous-entend que les moindres petits événements peuvent déterminer des phénomènes qui paraissent imprévisibles et incontrôlables ou qu'une infime modification des conditions initiales peut engendrer rapidement des effets importants. Ainsi, les battements d'ailes d'un papillon au Brésil peuvent engendrer une tornade au Mexique ou au Texas !

C'est à partir de cette théorie que le mentaliste Taha Mansour nous invite à nouveau, en cette rentrée, à effectuer un voyage hors du commun. Son spectacle a reçu un succès notoire au Sham's Théâtre lors du Festival d'Avignon cet été dernier.

Impossible que quiconque sorte "indemne" de cette phénoménale prestation, ni que nos certitudes sur "le monde comme il va", et surtout sur nous-mêmes, ne soient bousculées, chamboulées, contrariées.

"Le mystérieux est le plus beau sentiment que l'on peut ressentir", Albert Einstein. Et si le plus beau spectacle de mentalisme du moment, en cette rentrée parisienne, c'était celui-là ? Car Tahar Mansour y est fascinant à plusieurs niveaux, lui qui voulait devenir ingénieur, pour qui "Centrale" n'a aucun secret, mais qui, pourtant, a toujours eu une âme d'artiste bien ancrée au fond de lui. Le secret de ce spectacle exceptionnel et époustouflant serait-il là, niché au cœur du rationnel et de la poésie ?

Brigitte Corrigou
08/09/2023
Spectacle à la Une

"Deux mains, la liberté" Un huis clos intense qui nous plonge aux sources du mal

Le mal s'appelle Heinrich Himmler, chef des SS et de la Gestapo, organisateur des camps de concentration du Troisième Reich, très proche d'Hitler depuis le tout début de l'ascension de ce dernier, près de vingt ans avant la Deuxième Guerre mondiale. Himmler ressemble par son physique et sa pensée à un petit, banal, médiocre fonctionnaire.

© Christel Billault.
Ordonné, pratique, méthodique, il organise l'extermination des marginaux et des Juifs comme un gestionnaire. Point. Il aurait été, comme son sous-fifre Adolf Eichmann, le type même décrit par Hannah Arendt comme étant la "banalité du mal". Mais Himmler échappa à son procès en se donnant la mort. Parfois, rien n'est plus monstrueux que la banalité, l'ordre, la médiocrité.

Malgré la pâleur de leur personnalité, les noms de ces âmes de fonctionnaires sont gravés dans notre mémoire collective comme l'incarnation du Mal et de l'inimaginable, quand d'autres noms - dont les actes furent éblouissants d'humanité - restent dans l'ombre. Parmi eux, Oskar Schindler et sa liste ont été sauvés de l'oubli grâce au film de Steven Spielberg, mais également par la distinction qui lui a été faite d'être reconnu "Juste parmi les nations". D'autres n'ont eu aucune de ces deux chances. Ainsi, le héros de cette pièce, Félix Kersten, oublié.

Joseph Kessel lui consacra pourtant un livre, "Les Mains du miracle", et, aujourd'hui, Antoine Nouel, l'auteur de la pièce, l'incarne dans la pièce qu'il a également mise en scène. C'est un investissement total que ce comédien a mis dans ce projet pour sortir des nimbes le visage étonnant de ce personnage de l'Histoire qui, par son action, a fait libérer près de 100 000 victimes du régime nazi. Des chiffres qui font tourner la tête, mais il est le résultat d'une volonté patiente qui, durant des années, négocia la vie contre le don.

Bruno Fougniès
15/10/2023