La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.

31e édition de la Fête de la Musique : La pop a 50 ans  16/03/2012

© Gil Chauveau.
Initié par Maurice Fleuret, alors directeur de la musique et de la danse, et mise en place par Jack Lang, alors ministre de la culture, la 1ère Fête de la Musique a lieu le 21 juin 1982. Cette année en est donc la 31e édition... placée sous le signe de la "Pop" !

1962, quatre garçons de Liverpool sortent leur premier 45 tours… Avec "Love me do", les Beatles marquent le début d’une nouvelle ère : la pop. C'est une véritable révolution comme le fut le jazz en son temps, cette pratique musicale ayant indéniablement transformé notre société.

En France, la génération "yéyé" qui naît dans le sillon de Salut les copains est annonciatrice d’un bouleversement sociologique qui touchera toute la jeunesse occidentale. Plus qu’un style musical, la pop est une culture qui a foncièrement changé les mentalités et a fait évoluer les pratiques musicales et les modes de consommation.

20 ans plus tard, le 21 juin 1982, sous l'impulsion du ministère de la Culture et de la Communication, des milliers de français descendent dans la rue pour célébrer la musique et les musiciens amateurs. Tout comme la pop, l'évènement restera fédérateur, festif, reflet de notre culture... et "s'exportera" dans le monde entier. C’est pourquoi le ministre de la Culture et de la Communication a souhaité profiter de la 31e édition de la Fête de la Musique pour rendre hommage aux cinquante ans de la pop en plaçant le 21 juin 2012 sous ce "thème musical, culturel et social, joyeux et coloré".

Donc, comme chaque année, mélomanes et musiciens, qu’ils soient amateurs ou professionnels, sont invités à descendre dans les rues pour célébrer ensemble la musique pop dans toute sa diversité !

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La Rédaction

Le Hall de la Chanson au Pavillon du Charolais !  13/03/2012

Le ministre de la Culture et de la Communication décide d'installer le Hall de la Chanson au Pavillon du Charolais sur le site de la Villette et souhaite ainsi par cette installation prochaine dans l’ancienne salle du Tarmac que le "Hall de la Chanson", centre national du patrimoine de la chanson, des variétés et des musiques actuelles, dispose désormais d’un lieu de spectacle permanent qui lui permettra de toucher un large public à travers le développement de ses activités de production et de diffusion de spectacles ainsi que de ses actions éducatives.

Créé en 1990, soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication et la SACEM, le "Hall de la chanson" - animé par le chanteur et metteur en scène Serge Hureau - a pour mission de collecter, valoriser et transmettre le patrimoine de la chanson française, mêlant le multimédia et les arts vivants.

À travers un site Internet (www.lehall.com), des conférences chantées, des créations de spectacles et de visites-spectacles touristiques notamment, le "Hall de la Chanson" contribue à faire connaître l'histoire de la chanson francophone et la place qu'elle occupe dans la mémoire artistique, culturelle, sociale et éducative de notre pays.

Installé au Pavillon du Charolais, le "Hall de la chanson" verra son action renforcée par les liens qu'il établira avec l'ensemble les autres opérateurs du site de La Villette engagés sur le terrain musical, en premier lieu, la Cité de la Musique et l’Établissement public de la Grande Halle et du parc de La Villette. Il y développera un programme de spectacles, d'ateliers de pratique, de stages de sensibilisation et de colloques autour de la chanson. Son action s’orientera en direction de tous les publics, notamment des plus jeunes, illustrant la collaboration établie depuis plusieurs années avec le ministère de l’Éducation nationale.

La mise en place des missions du "Hall de la chanson" au Pavillon du Charolais, vécu comme un lieu de création, de rencontre et de transmission de la mémoire chantée, s'effectuera progressivement, en fonction des partenariats privés ou publics qui viendront s'associer à ce projet et contribuer ainsi à son développement.

Communiqué du ministère de la Culture et de la Communication du 12/03/2012.

>> lehall.com
Photo : Serge Hureau, directeur du Hall de la Chanson © DR.

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La Rédaction

Propul'Son 6 : appel à candidature !  08/03/2012

La Fraca-Ma (Pôle Région Centre des Musiques Actuelles) et son réseau lancent la sixième édition du dispositif de repérage et d'accompagnement, Propul’Son. Il s'agit d'un dispositif qui propose aux groupes et artistes de la région Centre un accompagnement à trois niveaux (les candidatures sont ouvertes jusqu'au 31 mars 2012).

1) Accompagnement d'un an :
Vous bénéficierez d’actions mises en place "à la carte" selon vos besoins. La Fraca-Ma, en lien avec les structures de son réseau, vous propose d’intervenir sur l’ensemble de votre projet afin de vous permettre, à l’issue de cette année, d’être autonome dans un environnement professionnel. Quatre projets seront sélectionnés.

2) Accompagnement de six mois :
Vous bénéficierez d’une aide en deux temps. Un premier temps organisé sous forme de rencontres avec des professionnels (labels, tourneurs, managers, etc.) qui vous permettront de mieux appréhender votre environnement. Un second temps qui portera sur un soutien précis à l’un des pans de votre projet. Un projet par département sera sélectionné.

3) Soutien d'un dispositif local d'accompagnement…
… via une aide aux structures départementales qui ont leur propre sélection d’artistes.
Les accompagnements s'appuient sur plusieurs types d'actions :
- la formation (administrative - technique - artistique) ;
- la création ;
- la résidence ;
- la production phonographique ;
- la promotion ;
- la diffusion.

Les critères de sélection :
- esthétique (projet s’inscrivant dans le courant des musiques amplifiées : reggae, punk, rock, électro, hip hop, etc.) ;
- innovation artistique ;
- motivation ;
- disponibilité ;
- capacité du réseau à répondre aux besoins du projet.

Propul'Son 6, mode d'emploi :
Téléchargez et imprimez le dossier d'inscription.
Prenez rendez-vous par mail avec votre relais départemental :
● 18 / Emmetrop (usinason@gmail.com).
● 28 / Cirma 28 à Chartres (propulson28@fracama.org).
● 28 / l'Arsenal à Nogent-le-Rotrou (larsenal28@gmail.com).
● 36 / Caiman (federation.caiman@gmail.com).
● 37 / le Temps Machine (pauline@letempsmachine.com).
● 37 / bureau partagé Le 133 quai Paul Bert (propulson37@fracama.org).
● 41 / le Chato’do (ressources@chatodo.com).
● 45 / Polysonik (benjamin@polysonik.fr).

Date limite de dépôt des candidatures : 31 mars 2012.
La Rédaction

Culture 2012 : un site pour réfléchir sur la Culture dans le cadre des prochaines Présidentielles, initié par la SACD et la Scam  07/03/2012

Parce que la culture n’est pas un "produit" comme les autres, la SACD et la SCAM lui consacrent un site internet dans le cadre des élections du printemps prochain : www.culture2012.org.

Programmes des partis politiques, positions des candidats, tribunes libres, paroles d’auteurs, entretiens vidéos, etc., la SACD et la SCAM sont mobilisées pour faire émerger des idées et des solutions venant de tous bords, de tous horizons.

Les auteurs entendent aussi rappeler aux candidats à la présidence de la République qu’ils attendent leurs positions et leurs propositions sur de nombreux autres sujets :
● La rémunération des créateurs ;
● L’avenir du paysage audiovisuel ;
● Le financement et les missions de l’audiovisuel public ;
● Le développement du spectacle vivant ;
● La démocratisation de la culture ;
● La contribution à la création de tous ceux qui en tirent des bénéfices ;
● Les soutiens à la création patrimoniale ;
● L’édition numérique ;
● La TVA sur les biens culturels…

"culture2012.org" propose également aux candidats de s’engager sur 10 commandements pour la culture. Chaque jour à compter du 2 février, un commandement sera mis en ligne sur la page d’accueil du site. Les auteurs demandent aux candidats de prendre position.

Le site est en ligne depuis le 1er février >> culture2012.org

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La Rédaction

Auteurs d'espace public - Lauréats de l’édition 2012  06/03/2012

Depuis 2006, la SACD soutient la manifestation "Auteurs d'espace public" en partenariat avec un collectif de festivals de scènes nationales, de théâtres conventionnés et d’associations culturelles. Cette manifestation a pour objectif de présenter une sélection de spectacles d’auteurs "arts de la rue", textuels ou non textuels, dont l’écriture spécifique se distingue du théâtre dans la rue. Sa vocation est également d’ouvrir les spectacles de rue à l’ensemble des répertoires du spectacle vivant, ainsi qu’aux artistes venus de tous horizons (plasticiens, architectes, urbanistes, créateurs sonores, écrivains, etc.).

Cette année, le jury de la commission "Auteurs d'espace public" s’organise autour de sept auteurs et trois programmateurs : Marguerite Danguy des Déserts (DDDcie) ; Silvi Faivre (Pudding Théâtre) ; Palmira Picon, directrice de Quelques p’Arts... Scène Rhône-Alpes ; Carole Prieur (Cie Chose Publique) ; Pedro Garcia, directeur du Festival Chalon dans la rue ; Frédéric Michelet, auteur et administrateur délégué aux arts de la rue (SACD) ; Jacques Rémus (Mécamusique) ; Pascal Rome, co-fondateur de la Cie Opus ; Jean-Marie Songy, directeur du Festival de Aurillac ; Thierry Voisin, journaliste et président de l’Observatoire des Arts de la Rue.

Réunie le 26 janvier dernier, le jury a rappelé les deux principaux critères de sélection : la spécificité et l’innovation indispensable à l’équilibre des projets. "Auteurs d'espace public" soutient des jeunes compagnies mais aussi le travail d’auteurs confirmés. La manifestation joue un rôle essentiel de levier, dans lequel la SACD incarne un label de qualité.

Sur 66 dossiers reçus, le jury a sélectionné 8 projets. Dans les projets retenus, le jury tient à faire remarquer l’apparition d’équipes émergentes dans les arts de la rue, mais également de projets de femmes qui donnent la parole aux femmes. Les 8 spectacles retenus bénéficient d’une aide à la création de 5 000 euros et seront diffusés dans les manifestations partenaires.

Au Festival Chalon dans la rue à Chalon-sur-Saône :
● "Expérience de bananalité", Compagnie Roure/Anne Corté ;
● "Ma mort n’est la faute de personne", Compagnie Bouche à Bouche/Nadège Prugnard et Marie-Do Fréval ;
● "Petit", Compagnie Rouge/Virginie Clénet ;
● "Tape Riot - Distorsion physique urbaine", Compagnie Asphalt Piloten/Anna Anderegg, Marco Barotti et Hervé Thiot.

Au Festival international de théâtre de rue à Aurillac :
● "Echappées Belles", Compagnie Adhok/Doriane Moretus et Patrick Dordoigne ;
● "Monstres d’humanité", Compagnie n°8/Alexandra Pavlata.

Lors de Quelques p’Arts... le Temps Fort
● "Les canapés Observatoires - Intervalle 2", Compagnie L’Art au quotidien/Gilles Clément ;
● "Les Chevaux du plaisir", Compagnie Artonik/Caroline Selig et Alain Beauchet.

Communiqué de la SACD.
>> SACD

Photo : "Petit" de la Cie Rouge au festival off de Chalon dans la rue © DR.

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La Rédaction

Mise en accessibilité du spectacle "La Terre" au Théâtre de l'Opprimé  03/03/2012

Le Centre Ressources Théâtre Handicap et le Théâtre de l’Opprimé, avec le soutien de la Mairie du 12e arrondissement, s’associent pour que le théâtre soit accessible à tous à l'occasion des représentations de "La Terre" de José Ramón Fernández, mise en scène par Rui Frati, du 4 au 22 avril 2012. C’est une avancée de plus au service d’un théâtre qui accueille chacun, se fait le reflet de tous, symbole d’ouverture et d’égalité.

Le point fort de ce projet sera le week-end du 7 et 8 avril où deux représentations seront rendues entièrement accessibles grâce à l’audiodescription, le surtitrage (réalisés par les élèves de l’école "O Clair de la Lune"), le concept des Souffleurs d’Images, l’interprétariat en Langue des Signes Française, la boucle magnétique, les programmes adaptés en braille et gros caractères et en version vocalisée.

Ce projet permet à tous les publics (empêchés et en situation de handicap) d’avoir accès à la programmation du Théâtre de l’Opprimé, initie des rencontres intergénérationnelles et permet aux élèves en formation à l’art dramatique d’aller au théâtre gratuitement grâce notamment au concept des Souffleurs d’Images.

Il met en place une dynamique culturelle accessible de proximité, favorise la collaboration entre les acteurs du 12e et ancre l’action du CRTH au plus près des publics de l’arrondissement. Il permet aussi au théâtre de l’Opprimé de se positionner comme structure ouverte à tous, prenant en compte les besoins de chacun.

● Du 6 au 22 avril 2012 (toute la période) : Souffleurs d’Images, programmes adaptés, boucle magnétique.
● Samedi 7 à 20 h : Audiodescription, surtitrage, interprétariat en Langue des Signes Française.
● Dimanche 8 à 17 h : Audiodescription, surtitrage.

Centre Ressources Théâtre Handicap,
163, rue de Charenton, Paris 12e.
>> crth.org

>>theatredelopprime.com

Photo : "La Terre" de José Ramón Fernández, mise en scène de Rui Frati © DR.

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La Rédaction

Nomination de Monica Guillouët-Gélys à la direction de la Filature, Scène nationale de Mulhouse  02/03/2012

Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, et Jean Rottner, maire de Mulhouse, ont donné leur agrément à la nomination de Monica Guillouët-Gélys à la direction de La Filature, scène nationale de Mulhouse.

Après avoir été directrice de la scène conventionnée d'Auxerre, Monica Guillouët-Gélys a pris la direction en 2006 du Théâtre de l'Agora, scène nationale d’Évry et de l'Essonne. Elle va rejoindre Mulhouse à la tête d'un équipement phare pour le spectacle vivant, aux portes de la Suisse et de l'Allemagne.

Pour la Filature, Monica Guillouët-Gélys propose de renforcer les liens entre la scène nationale et l'Opéra national du Rhin, l'Orchestre symphonique de Mulhouse et le Ballet du Rhin - centre chorégraphique national, tout en développant une offre pluridisciplinaire, ambitieuse et ouverte, de spectacle vivant jusqu'aux arts numériques.

Pour porter cette ambition à l'échelle européenne et internationale, le projet de Monica Guillouët-Gélys place les artistes et la création contemporaine au cœur de la Filature, en prévoyant notamment une plate-forme de la jeune création européenne transdisciplinaire et un focus annuel sur les cultures du Sud.

Photo : Grande salle, La Filature, Mulhouse © Antonio Martinelli.

>> lafilature.org

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La Rédaction

En 2012, les Mémoires de la Mer célèbrent la Mer en chanson  29/02/2012

Pour la première fois, la Corderie Royale-Centre International de la Mer, l’association "Hermione La Fayette" et le Hall de la Chanson - Centre National du Patrimoine se sont associés pour organiser un concours de chansons sur le thème "ports et escales" (clos à ce jour). En collaboration avec les éditions Raoul Breton, le concours proposait de réinterpréter la célèbre chanson de Charles Trénet "La mer".

C'est le jeudi 8 mars 2012 que Érik Orsenna, président de la Corderie Royale-Centre International de la Mer, et Benedict Donnelly, président de l’association Hermione-La Fayette, remettront les Mémoires de la Mer 2012 au cours d’une soirée organisée à la Maison des Travaux Publics, 3 rue de Berri Paris 8e.

La soirée annuelle des Mémoires de la Mer est organisée conjointement depuis 5 ans par la Corderie Royale-Centre International de la Mer et l’Association Hermione-La Fayette, acteurs majeurs de la communauté culturelle maritime française.

Les deux associations œuvrent depuis plus de vingt ans pour le patrimoine et la création culturelle maritime. Elles accueillent à Rochefort plus de 400 000 visiteurs par an.

Les Mémoires de la Mer sont attribuées chaque année à Paris. Dotés de 1 000 € chacun, ces prix récompensent un livre, un film documentaire ou une bande dessinée, explorant avec talent et originalité "l’aventure humaine de la mer". Cette année, la chanson française vient donc s'ajouter aux "Mémoires de la Mer".

Le concours a compté pour cette première édition 112 participants. Un prix de 1 000 € sera remis au lauréat lors de la soirée Mémoires de la mer et une invitation à se produire sur scène ce soir-là (sous réserve des conditions techniques). Les éditions musicales Raoul Breton, partenaire du concours, seront attentives à repérer, de leur côté, leur coup de cœur sur le titre "La mer (Trénet/Trénet-Lasry)" et à lui offrir le pressage de 500 CD single dont 300 remis à l'interprète et 200 destinés à un envoi promotionnel aux médias, tourneurs et labels discographiques. Enfin, le Hall de la Chanson - Centre National de la Chanson repérera un ou plusieurs interprètes qui seront invités à participer sur scène à l'une de leurs soirées organisées pendant la saison 2012/2013.

Résultats :
● Prix mémoires de la mer : "St Malo" de Jean Guy Coulanges ; Repris par Samuel Numan.
● Prix Hall de la Chanson : "La Mer" de Charles Trenet ; Repris par Noni.
● Prix des éditions Raoul Breton : "La Mer" de Charles Trenet ; Repris par LP.

>> corderie-royale.com
>> lehall.com
>> raoulbreton.fr

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La Rédaction

La SACD signe l'accord-cadre sur la création du Centre National de la Musique  16/02/2012

La SACD annonce avoir rejoint la liste des signataires de l’accord-cadre sur les missions, les ressources et la gouvernance du Centre National de la Musique.

Représentant en particulier les compositeurs de musique de scène, la SACD a fait le choix d’apporter son soutien à une démarche et à une institution qui permettra de fédérer l’ensemble de la filière musicale, de structurer l’action des pouvoirs publics et de renforcer les financements en faveur de la création musicale.

La SACD se félicite également du souci marqué par le futur Centre National de la Musique de défendre la création musicale contemporaine et de soutenir la diversité des esthétiques et des expressions.

Elle est enfin satisfaite des engagements proposés par le ministère de la Culture et de la Communication et validés par les professionnels de la musique tendant à conditionner l’octroi des aides publiques à l’existence d’une juste rémunération des créateurs et du respect de la propriété littéraire et artistique.

La SACD invite le Centre National du Cinéma et de l’Image animée à inscrire dans ses statuts la même logique de transparence et de respect à l’égard des créateurs.

Elle espère que le secteur du spectacle vivant saura également faire preuve de la même maturité que la filière musicale et se rassembler prochainement autour d’un centre national.

En effet, la création d’établissements publics dans le secteur culturel (cinéma, livre et maintenant musique) a toujours permis de dégager de nouvelles ressources extra-budgétaires, de renforcer la transparence du secteur et de favoriser la concertation professionnelle.

Pour y parvenir, la SACD attend beaucoup des recommandations qui seront faites dans les prochains jours au ministre de la Culture et de la Communication par la mission sur les nouveaux financements du spectacle vivant.

Communiqué de la SACD.
>> SACD

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La Rédaction

Signature de la Convention collective nationale des entreprises du secteur privé du spectacle vivant  15/02/2012

Après six années de négociation, les partenaires sociaux du secteur du spectacle vivant privé ont le plaisir de vous annoncer la signature de la Convention collective nationale des entreprises du secteur privé du spectacle vivant.

Cette nouvelle convention collective signée par les partenaires sociaux vendredi 3 février 2012 au Théâtre Mogador, sera déposée à la Direction Générale du Travail, en vue de son extension pour une application à l’ensemble du champ du secteur privé du spectacle vivant dans les prochains mois.

La nouvelle Convention collective nationale s’appliquera sur tout le territoire national (France métropolitaine et DOM) aux entreprises présentant des spectacles vivants d’art dramatique, lyrique, chorégraphique, de musique classique, aux spectacles de chanson, variétés, jazz, musiques actuelles, aux spectacles de cabarets, aux spectacles de cirque, qu’ils soient présentés en lieux fixes ou en tournée. Cette nouvelle convention s’appliquera également aux producteurs ou diffuseurs, organisateurs occasionnels de spectacles de bals avec ou sans orchestre (y compris les particuliers).

Seront assujetties à la convention toutes les entreprises de spectacles relevant du secteur privé :
• Exploitants de lieux de spectacles vivants aménagés pour les représentations publiques ;
• Et/ou de producteurs de spectacles vivants ou d’entrepreneurs de tournées ;
• Et/ou de diffuseurs de spectacles vivants tels que définis par la loi.

Cette convention collective couvrira l’ensemble des personnels artistiques, administratifs et techniques.

La Convention collective nationale des entreprises du secteur privé du spectacle vivant est constituée :
• Des clauses communes, ainsi que de six annexes :
• Annexe 1 : Exploitants de lieux, producteurs ou diffuseurs de spectacles dramatiques, lyriques, chorégraphiques et de musique classique ;
• Annexe 2 : Exploitants de lieux, producteurs ou diffuseurs de spectacles de chanson, variétés, jazz, musiques actuelles ;
• Annexe 3 : Exploitants de lieux, producteurs ou diffuseurs de spectacles de cabarets ;
• Annexe 4 : Producteurs ou diffuseurs de spectacles en tournée (spectacles dramatiques, lyriques, chorégraphiques, de musique classique, chanson, variétés, jazz, musiques actuelles, à l’exception des cirques et des bals), et clauses générales de la Convention collective visant les déplacements ;
• Annexe 5 : Producteurs ou diffuseurs de spectacles de cirque ;
• Annexe 6 : Producteurs, diffuseurs, organisateurs occasionnels (y compris les particuliers) de spectacles de bals avec ou sans orchestre.

Cette nouvelle convention unique du spectacle vivant privé se substituera dès son extension aux trois conventions collectives existantes :
• Convention Collective Nationale étendue des Théâtres Privés,
• Convention Collective Nationale étendue régissant les rapports entre les entrepreneurs de spectacles et les artistes dramatiques, lyriques, marionnettistes, de variétés et musiciens en tournées,
• Convention Collective Nationale non étendue Chanson/variétés/jazz/musiques actuelles.

Cette convention collective est signée par l’ensemble des partenaires sociaux qui ont pris part à la négociation.
Syndicats d’employeurs :
Chambre syndicale des Cabarets Artistiques et Discothèques - CSCAD ;
Syndicat National des Producteurs, Diffuseurs et Salles de Spectacle - PRODISS ;
Syndicat du Cirque de Création - SCC ;
Syndicat National des Directeurs et Tourneurs du Théâtre Privé - SNDTP ;
Syndicat des Musiques Actuelles - SMA ;
Syndicat National du Cirque - SNC ;
Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles - SNES.

Syndicats de salariés :
F3C-CFDT ;
SNAPAC-CFDT ;
FCCS / CFE-CGC ;
SNACOPVA / CFE-CGC ;
SNAPS / CFE-CGC ;
Fédération CFTC de la Communication ;
Syndicat National CFTC Spectacles, Communication, Sports, Loisirs ;
FNSAC-CGT ;
SFA-CGT ;
SNAM-CGT ;
SYNPTAC-CGT ;
FASAP-FO ;
SN2A-FO ;
SNLA-FO ;
SNM-FO ;
SNSV-FO.

Communiqué du Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles.
>> spectacle-snes.org
La Rédaction

Lamia Safieddine danse "Lilith" au profit de Human Rights Watch  09/02/2012

Une artiste libanaise danse "Lilith", un mythe et un hommage à la femme universelle, pour le Droit des Femmes dans le cadre des défis du Printemps Arabe. Ce spectacle de danse arabe contemporaine est sous le Patronage de L’IMA, de L’Unesco Liban et du Ministère de la Culture libanaise avec le soutien de la Fondation RAJA-Danièle Marcovici. Lamia Safieddine, chorégraphe, danseuse, est sensible depuis toujours à la cause de l’émancipation de la femme arabe.

Ce spectacle chorégraphique audacieux exprime l’attirance pour le personnage et l’histoire de "Lilith" et interroge ce mythe révélant la Femme tant dans sa violence et sa force, que dans sa tendresse et sa féminité... La Femme mouvante mais qui reste entière dans son universalité.
La danse de Lamia Safieddine veut être le reflet de cette femme libre dont le faculté de donner la vie lui permet de soulever les montagnes et d’avoir la force de se relever de chaque chute, de chaque humiliation, de chaque oppression. Lamia Safieddine tente de faire de la légende une mémoire collective qui se fait l’écho du pouvoir de Lilith.

Lamia Safieddine, libanaise, est sensible depuis toujours à la cause de l’émancipation de la femme arabe et, au-delà de l’aspect culturel, elle conçoit la danse comme un engagement, une relation à la terre et aux origines de tout être. Jeune, elle se révolte contre la condition de la femme arabe, l’enfermement de l’individu dans des identités confessionnelles, et tout spécialement contre la guerre civile qui, jusqu’en 1992, mutile et prend en otage son pays, le Liban. C'est à cette époque que le langage universel de la danse s’impose alors à elle comme moyen privilégié d’exprimer sa révolte et canaliser sa combativité pour un monde plus juste et tolérant. Chorégraphe accomplie, elle a mis en scène de nombreux spectacles et a également partagé la scène avec des artistes de renom comme Bashung, Vanessa Redgrave, Marcel Khalifé, Abed Azrie, Safi Botella, etc.

Ce spectacle est organisé au profit de Human Rights Watch - Division Droits des Femmes. Cette organisation de protection et de défense des droits de l’homme, parmi les plus influentes au monde, mène depuis plus de 30 ans des enquêtes objectives et rigoureuses sur des situations dans lesquelles les droits humains sont violés et dénonce les abus. Human Rights Watch donne une voix aux opprimés et exige que les oppresseurs répondent de leurs crimes.

Photo : Lamia Safieddine (Lilith) chante Brel © DR.

"Lilith"
Chorégraphie et danse : Lamia Safieddine.
Chants et musiques de : Abed Azrié, Rabih Abou-Khalil, Jacques Brel, Safy Boutella, Régine Crespin, Fayrouz, Khaled, Marcel Khalifé, Maurice Ravel, Oum Kalthoum.
Lumière : Dominique Delapierre.
Composition musicale : Laurence Chapellier.
Réalisation image : Daniel Ablin et Jessy Deshais.

Samedi 11 février 2012 à 20 h 30 et dimanche 12 à 16 h.
Institut du Monde Arabe, Auditorium, Paris 5e.
>> imarabe.org

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La Rédaction

Les 7 doigts de la main remportent l’or à Paris  08/02/2012

Les 7 doigts de la main ont remporté la médaille d’or et le prix du Président de la République lors du 33e Festival Mondial du Cirque de Demain, qui s'est tenu à Paris du 26 au 29 janvier 2012.

William Underwood et Héloïse Bourgeois ont ravi l’or en présentant le numéro de mât chinois issu du spectacle "Psy" mis en scène par Shana Carroll.
 Tous deux diplômés de l‘École nationale de cirque de Montréal en 2005, ils parcourent le monde depuis six ans avec Les 7 doigts de la main, d’abord avec le spectacle "Traces" et maintenant avec"Psy".
Le succès du cirque québécois ne s’arrête pas là : un second duo marque l’arrivée d’une nouvelle génération d’artistes.

Maxim Laurin et Ugo Dario, eux aussi diplômés de l‘École nationale de cirque de Montréal (2011), remportent également une médaille d’or avec leur numéro de planche sautoir (ou planche coréenne).

Périlleux numéro acrobatique, leur duo a connu un énorme engouement et leur vaut également le Prix du public, le Prix Ringling Bros. et Barnum & Bailey, le Trophée Grand Cirque d’État de Saint-Pétersbourg et le Trophée Rosgoscirk. 
Maxim et Ugo font partie de la nouvelle création des 7 doigts de la main, on pourra ainsi les voir sur scène dès cette année…
Ces deux duos totalisent sept récompenses pour le Québec !

Rappelons que le collectif vit une belle histoire avec le célèbre festival totalisant de multiples récompenses et que les chorégraphies de quatre médaillés d’or sont de Shana Carroll !

Photo : Spectacle "Psy" © David Poulin.

Dates tournée "Psy" :
23 et 24 février 2012, Istres (13).
21 au 23 mars, Roubaix (59).
28 au 30 mars, Brest (29).
17 et 18 novembre, Fréjus (83).
25 et 26 janvier 2013, Grenoble (38).

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La Rédaction

La Sacem annonce ses premières estimations pour l'année 2011  30/01/2012

Le Midem à Cannes est l'occasion de parler chiffres et de faire le point sur l'année écoulée. La Sacem ne déroge pas à la règle et voici donc ses premières estimations des perceptions de droits d'auteur pour l'année 2011 avec un premier constat : une stabilité par rapport à 2010.

La première estimation des perceptions de droits d’auteur de la Sacem pour 2011 se situe à 820,5 M€. Il s’agit donc d’un résultat stable (+0,1 %) par rapport à 2010 (perceptions de 819,6 M€).

"Nous sommes d’autant plus satisfaits de ce résultat que nous nous attendions à une année 2011 en recul par rapport à 2010, année où nous avions connu des régularisations exceptionnelles dans le domaine des médias", souligne Bernard Miyet, Président du Directoire de la Sacem.

Les tendances par secteurs

Les médias (radio/télévision) résistent bien avec une perception de droits s’établissant à 318 M€ (+0,2 %).
Côté médias audiovisuels (légère baisse de 0,4 %), on constate que les chaînes historiques connaissent un tassement au profit d’opérateurs plus récents.
Dans le secteur des radios, les résultats sont positifs (+6,3 %) grâce au dynamisme du secteur et à certaines régularisations.

Les droits généraux sont stables à 266,3 M€. On observe une légère croissance sur les diffusions musicales dans les lieux publics (+0,4 %), une progression sensible pour les discothèques (+6,3 %) et plus légère pour le cinéma (musique de films) à +1,7 % – en raison notamment du succès en fin d’exercice du film "Intouchables". En revanche le secteur des concerts est en recul (-3,7 %) pour la deuxième année consécutive.

Le secteur phono-vidéo est une nouvelle fois en recul (-14 %) parallèle à la tendance du marché, s’établissant à 84,1 M€.

La copie privée est en retrait de 6 % à 53,8 M€. L’année 2011 a en effet été très agitée, les sociétés de gestion collective ayant dû mettre un quart des revenus en réserve à la suite de la décision du Conseil d’État du 17 juin 2011.

Les perceptions à l’étranger sont en augmentation de 8,1 % et s’établissent à 80 M€.
Rappel : les perceptions 2011 sur ce secteur concernent les exploitations de l’année 2010.

Un quasi triplement des résultats sur Internet

Les perceptions de droits pour le secteur Internet/multimédias s’établissent à 18,3 M€, en croissance de 178 % par rapport à 2010 (6,6 M€). Cette évolution s’explique en partie par la progression du marché de la musique en ligne, mais également par de nombreuses régularisations auprès des principaux services français et européens.

"Internet représente désormais 2,2% de nos perceptions globales, commente Bernard Miyet, La négociation des licences, comme la perception et la répartition des droits dans ce secteur sont devenues plus complexes et délicates en raison de la fragmentation des répertoires. Ce qui explique les décalages dans les perceptions en provenance des services en ligne."
La Rédaction

Journées professionnelles de la marionnette à Clichy : Marionnette et politique  26/01/2012

La 4e édition des Journées Profession-nelles de la Marionnette - organisée par le Clastic Théâtre et THEMAA* - se déroulera à Clichy les 3 et 4 février 2012 sous la responsabilité scientifique de François Lazaro et Didier Plassard. Cette nouvelle édition ouvre un cycle de trois ans, en lien avec la journée nationale "La Scène des chercheurs". Celui-ci visera à interroger les rapports existant entre théâtre de marionnette et politique à travers les trois aspects concomitants que sont la censure, la propagande et la résistance pour tisser un fil entre présent et passé, témoignage vivant, recherche appliquée et recherche historique.

Spectacle populaire, donc potentiellement subversif, les marionnettes ont souvent été l’objet d’une surveillance étroite de la part des pouvoirs politiques et religieux. Les représentations ont pu être interdites, les œuvres mutilées, les artistes pourchassés, emprisonnés et parfois exécutés, leurs instruments de travail détruits, l’exercice même de leur métier empêché. Aujourd’hui encore, certains marionnettistes connaissent des pressions, des intimidations, et jusqu’aux formes les plus brutales de la répression.

Mais, plus profondément, l’art de la marionnette rencontre aussi la censure sur un autre terrain, celui de la confrontation aux tabous. En effet, parce qu’elle n’est qu’une figure artificielle, il lui est plus facile de représenter l’irreprésentable, les puissances du fantasme, ou plus simplement les territoires de l’intime. À ce titre, la marionnette joue avec nos propres censures, elle les déjoue et nous invite à porter un autre regard sur l’humain et ses frontières. Là aussi, elle est un puissant révélateur de ce qu’il est permis ou non de dire, et de montrer, dans l’espace public. Elle peut devenir ainsi un instrument de mesure des libertés et des contraintes qui régissent notre vivre ensemble.

Dans cette esprit, les Journées professionnelles de la marionnette se proposent d’inviter des artistes en provenance de pays ou la censure, au-delà d’une difficulté d’exercer, peut représenter un danger d’emprisonnement et de mort. Et envisagées comme un laboratoire d’auscultation et d’écoute de la réalité de la création aujourd’hui, elles se proposent d’analyser les mouvements et tendance du théâtre de marionnette contemporain. Des artistes présenteront de courts extraits de spectacles ou seront invités à témoigner. Un ensemble d’auteurs, de marionnettistes et d’universitaires confronteront leurs points de vue à partir de ces témoignages partagés en direct.

3 et 4 février 2012.
Espace Henry Miller, 3 rue du Docteur Calmette, Clichy-la-Garenne (92).
>> saisonsdelamarionnette.fr
Photo : "Le bruit du silence" de Kamal Taghdisi Heydarian © DR.
* Association nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts Associés.

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La Rédaction

Réponse à la proposition de protocole sur le Centre National de la Musique  25/01/2012

Les réseaux signataires Afijma (Association des festivals innovants en jazz et musiques actuelles), Famdt (Fédération des associations de musiques et danses traditionnelles), France Festivals (Fédération des festivals internationaux de musique), Futurs Composés (Réseau national de la création musicale), Grands Formats (Fédération d'orchestres de jazz et de musiques à improviser) et Zone Franche (Réseau des musiques du monde) ne peuvent accepter de signer le projet d'accord sur les missions, les ressources et la gouvernance du Centre National de la Musique tel qu'il leur a été proposé.

La mise en place d'un nouvel outil au service de l'ensemble de la filière musicale, destiné à répondre aux attentes tant du secteur de l'industrie musicale que de celui du spectacle vivant supposerait que soit clarifié :

1- la méthode d'élaboration et de concertation devant conduire à sa mise en œuvre,
2- le périmètre de son champ d'action et de ses compétences, notamment vis-à-vis des démarches artistiques dites "fragiles",
3- l'articulation de ses interventions avec celles des politiques publiques menées par le Ministère de la Culture et les collectivités territoriales,
4- la définition précise des nouveaux financements pérennes à mettre en place pour ce dispositif en sus des redéploiements annoncés et des crédits du Ministère de la Culture,
5- l'organisation précise de sa gouvernance et le mode de désignation des instances professionnelles associées à son fonctionnement.

Les réseaux signataires déclarent en outre qu’il ne peut être question de mettre en place un CNM dans la précipitation. Ils demandent une concertation élargie avec l’ensemble du secteur musical, en relation avec la mission sur le financement du spectacle vivant.

Communiqué de presse - Afijma, Famdt, France Festivals, Futurs Composés, Grands Formats, Zone Franche du 25 janvier 2012.

Contacts :
Futurs Composés
Réseau national de la création musicale
51 rue de Chabrol - 75010 - Paris
Tél. : 01 77 32 23 19/06 37 57 19 59.
contact@futurscomposes.com
>> futurscomposes.com

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La Rédaction

Lettre de la SACD à François Hollande  24/01/2012

Sophie Deschamps, la présidente de la SACD, et Pascal Rogard, son directeur général, appellent le candidat socialiste à la "clarté" et à la "sincérité" dans son programme et ses engagements en faveur de la culture.

Dans leur lettre ouverte à François Hollande datée du 20 janvier, Sophie Deschamps et Pascal Rogard se font l'écho des "interrogations, des inquiétudes parfois, de beaucoup d'auteurs" concernant le programme et les engagements en faveur de la culture du candidat socialiste à l'élection présidentielle. Tous deux rappellent que c'est à ce titre que la SACD est signataire de la tribune de créateurs publiée le 15 janvier dernier dans le Journal du Dimanche.

Dans leur courrier adressé au lendemain du discours de François Hollande aux Biennales internationales du spectacle de Nantes, Sophie Deschamps et Pascal Rogard saluent la "loi 2 de l'exception culturelle" que le candidat socialiste s'est engagé à mettre en œuvre. "Pour peu que les jeux ne soient pas fait à l'avance et que la réflexion soit ouverte et pluraliste", précisent-ils.

"C'est de clarté et de sincérité dont les auteurs ont désormais besoin", affirment-ils.

>> Lire l'intégralité de la lettre adressée à François Hollande.
Photo : François Hollande à BIS 2012 © DR.
Communiqué Position de la SACD.

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La Rédaction

Remise des prix de l'association Plaisir du Théâtre  20/01/2012

Depuis 6 ans, la SACD célèbre chaque nouvelle année avec les auteurs et les artistes du monde du théâtre en accueillant l’association Plaisir du Théâtre dont le jury indépendant (composé d’écrivains, de critiques de théâtre, de comédiens anciens lauréats et de représentants de la SACD) attribue chaque année deux prix.

Pour l’année 2011, René de Obaldia de l’Académie française et président des jurys remettra le Prix Plaisir du théâtre - Marcel Nahmias 2011 à Dominique Blanc ; et Armelle Héliot remettra le Prix Jean-Jacques Gautier 2011 à Judith Chemla.

La cérémonie se déroulera lundi 23 janvier 2012 dans les salons de la SACD en présence de Sophie Deschamps, présidente du Conseil d’Administration de la SACD, de Pascal Rogard, directeur général, de Georges Werler, vice-président, de Jean-Paul Alègre, président de la commission Théâtre et de l’ensemble du Conseil d’Administration.

Le Prix "Plaisir du théâtre" décerné à un écrivain ou à un comédien de théâtre (pour l’ensemble de son œuvre ou de sa carrière) est remis cette année à la comédienne de théâtre et de cinéma Dominique Blanc. Formée au cours Florent, Dominique Blanc devient dès 1981 l’actrice fétiche de Patrice Chéreau qui la met en scène dans "Peer Gynt" de Henrik Ibsen. Parallèlement au théâtre, elle mène une carrière cinématographique jalonnée de films tournés avec les plus grands réalisateurs et couronnée de nombreuses récompenses. Lauréate de deux Molières de la meilleure comédienne en 1998 et en 2010, elle connaît le triomphe sur scène en 2003 pour son interprétation de "Phèdre" de Jean Racine et plus récemment dans "La douleur" de Marguerite Duras, toutes deux mises en scène par Patrice Chéreau.

Le Prix "Jean-Jacques Gautier", du nom du célèbre critique du Figaro, décerné depuis 1989 à une personnalité émergente du monde du théâtre est attribué pour l’année 2011 à la comédienne et auteure Judith Chemla. Ancienne pensionnaire de la Comédie-Française, Judith Chemla s’est à la fois distinguée au cinéma et au théâtre dans des univers d’une grande force et d’une grande diversité. De Noémie Lvovsky à Thierry Jousse en passant par Pierre Schoeller, Jean-Michel Ribes, Bertrand Tavernier ou Pierre Salvadori pour le cinéma, d’Emmanuel Meirieu à Valère Novarina pour le théâtre, elle a marqué l’année 2011 par son interprétation dans la pièce "L’Entêtement" de Rafael Spregelburd, mise en scène par Marcial Di Fonzo Bo et créée au Festival d’Avignon.

Photo : Dominique Blanc dans "La douleur" © Ros Ribas.

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Nomination de Stéphane Simonin à la direction de l’Académie Fratellini  19/01/2012

Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, Patrick Braouzec, président de Plaine Commune, Claude Bartolone, président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis et Didier Paillard, maire de Saint-Denis, ont choisi de nommer Stéphane Simonin à la direction de l’Académie Fratellini, à l’issue du jury qui s’est tenu le 19 décembre 2011.

De formation initiale en gestion, il devient administrateur du Salmanazar, théâtre missionné d’Epernay, puis il intègre HorsLesMurs, Centre national de ressources des arts de la rue et des arts du cirque dont il est désormais le directeur depuis presque neuf ans.

L’Académie Fratellini est un établissement unique sur le plan architectural et urbain qui mêle un cursus d’enseignement supérieur d’un format inédit en apprentissage et un centre de développement artistique et culturel autour des arts du cirque.

Stéphane Simonin propose un projet qui, tout en respectant une histoire singulière liée au nom d’une grande famille de cirque, est engagé dans les enjeux de la formation supérieure et se veut résolument ouvert à tous les domaines artistiques, notamment l’image, les nouvelles technologies et les cultures urbaines et aux réseaux de diffusion et de production à l’échelle nationale et internationale. Il aura aussi l’ambition de faire vivre les différents espaces du lieu au bénéfice de tous les habitants de Saint-Denis, de Plaine commune et du département .

Valérie Fratellini qui avait coordonné les services de l’Académie ces dernières années devient directrice adjointe de l’établissement. Elle sera tout particulièrement en charge de la direction pédagogique de l'établissement.

Prochain spectacle de l'académie Fratellini :
"Palais de Glace"

Texte : Tarjei Vesaas.
Adaptation : Joël Jouanneau.
Mise en scène : Stéphanie Loïk.

Spectacle du 20 janvier au 12 février 2012.
Jeudi et vendredi à 19 h 30, dimanche à 15 h.
Académie Fratellini, studio 2, Saint-Denis La Plaine (93), 01 72 59 40 30.
>> academie-fratellini.com

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La Rédaction

Révélations classiques Adami 2012  18/01/2012

L'appel à candidatures des Révélations classiques de l'Adami est ouvert jusqu'au 31 mars 2012. Huit jeunes solistes, 4 artistes instrumentistes et 4 artistes lyriques seront mis à l’honneur lors de 2 grands rendez-vous publics et professionnels : un concert présenté dans le cadre du Festival Pablo Casals de Prades et un concert organisé à Paris en partenariat avec le Théâtre des Bouffes du Nord.

Afin d’offrir une visibilité supplémentaire à ces jeunes artistes, un DVD sera réalisé dans le cadre du concert de Prades et diffusé auprès des professionnels.

Conditions d’admission :
1- Niveau requis : minimum diplôme fin d’études des CNSM ou équivalences européennes appréciées par le jury ;
2 - Être résident en France ;
3 - Âge limite : 30 ans maximum en 2012.
Les artistes solistes instrumentistes et lyriques qui souhaitent postuler sont priés d’envoyer leur candidature via le site internet Talents 3A :
du 16 janvier au 31 mars 2012.

Dépôt de votre dossier de candidature sur le site talents3a.adami.fr

Éléments à fournir :
- Biographie (précisant la date de naissance) et photo ;
- Lettre de motivation ;
- Dossier de presse.
Il est indispensable d’adresser par courrier à l’Association artistique de l’Adami un support audio ou vidéo.

Association Artistique de l’Adami
14-16, rue Ballu - 75311 PARIS Cedex 09
Tél. : 01 44 63 10 63 - Email : 3a@adami.fr

Photo : © DR.

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La Rédaction

Nomination de Ivan Cavallari à la direction du Centre chorégraphique national - Ballet de l'Opéra national du Rhin  16/01/2012

En accord avec les collectivités territoriales, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, annonce la nomination de Ivan Cavallari à la direction du Centre chorégraphique national - Ballet de l'Opéra national du Rhin (CCN-BONR).

Chorégraphe et interprète italien, formé à l'école de ballet du Teatro alla Scala de Milan (Italie), Ivan Cavallari a notamment dansé au Ballet de Stuttgart (Allemagne) de 1986 à 2000 pour les chorégraphes Jiri Kylian, William Forsythe, Uwe Scholz, John Cranko.

Après une activité de collaborateur artistique indépendant auprès de nombreuses compagnies internationales, tel le Ballet national tchèque (République Tchèque), le Royal Ballet à Londres (Royaume-Uni), ou le Staatsoper de Vienne (Autriche), il dirige depuis 2007 le ballet d'Australie occidentale (West Australian Ballet) à Perth.

Son parcours est ancré dans les danses classique et néo-classique qu'il a longuement interprétées en tant que danseur-étoile.

Le projet de M. Cavallari pour le Centre chorégraphique national - Ballet de l'Opéra national du Rhin portera sur le développement de la création et du répertoire en danses classique et néo-classique, avec une ouverture aux écritures contemporaines.

Ivan Cavallari succèdera à Bertrand d'At à la direction du CCN-BONR et prendra ses fonctions à compter du 1er janvier 2013 au terme de ses engagements auprès du West Australian Ballet.

>> operanationaldurhin.eu

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La Rédaction

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Numéros Papier

Anciens Numéros de La Revue du Spectacle (10)

Vente des numéros "Collectors" de La Revue du Spectacle.
10 euros l'exemplaire, frais de port compris.






À découvrir

"Rimbaud Cavalcades !" Voyage cycliste au cœur du poétique pays d'Arthur

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées…", Arthur Rimbaud.
Quel plaisir de boucler une année 2022 en voyageant au XIXe siècle ! Après Albert Einstein, je me retrouve face à Arthur Rimbaud. Qu'il était beau ! Le comédien qui lui colle à la peau s'appelle Romain Puyuelo et le moins que je puisse écrire, c'est qu'il a réchauffé corps et cœur au théâtre de l'Essaïon pour mon plus grand bonheur !

© François Vila.
Rimbaud ! Je me souviens encore de ses poèmes, en particulier "Ma bohème" dont l'intro est citée plus haut, que nous apprenions à l'école et que j'avais déclamé en chantant (et tirant sur mon pull) devant la classe et le maître d'école.

Beauté ! Comment imaginer qu'un jeune homme de 17 ans à peine puisse écrire de si sublimes poèmes ? Relire Rimbaud, se plonger dans sa bio et venir découvrir ce seul en scène. Voilà qui fera un très beau de cadeau de Noël !

C'est de saison et ça se passe donc à l'Essaïon. Le comédien prend corps et nous invite au voyage pendant plus d'une heure. "Il s'en va, seul, les poings sur son guidon à défaut de ne pas avoir de cheval …". Et il raconte l'histoire d'un homme "brûlé" par un métier qui ne le passionne plus et qui, soudain, décide de tout quitter. Appart, boulot, pour suivre les traces de ce poète incroyablement doué que fut Arthur Rimbaud.

Isabelle Lauriou
25/03/2024
Spectacle à la Une

"Le consentement" Monologue intense pour une tentative de récit libératoire

Le livre avait défrayé la chronique à sa sortie en levant le voile sur les relations pédophiles subies par Vanessa Springora, couvertes par un milieu culturel et par une époque permissive où ce délit n'était pas considéré comme tel, même quand celui-ci était connu, car déclaré publiquement par son agresseur sexuel, un écrivain connu. Sébastien Davis nous en montre les ressorts autant intimes qu'extimes où, sous les traits de Ludivine Sagnier, la protagoniste nous en fait le récit.

© Christophe Raynaud de Lage.
Côté cour, Ludivine Sagnier attend à côté de Pierre Belleville le démarrage du spectacle, avant qu'elle n'investisse le plateau. Puis, pleine lumière où V. (Ludivine Sagnier) apparaît habillée en bas de jogging et des baskets avec un haut-le-corps. Elle commence son récit avec le visage fatigué et les traits tirés. En arrière-scène, un voile translucide ferme le plateau où parfois V. plante ses mains en étirant son corps après chaque séquence. Dans ces instants, c'est presque une ombre que l'on devine avec une voix, continuant sa narration, un peu en écho, comme à la fois proche, par le volume sonore, et distante par la modification de timbre qui en est effectuée.

Dans cet entre-deux où le spectacle n'a pas encore débuté, c'est autant la comédienne que l'on voit qu'une inconnue, puisqu'en dehors du plateau et se tenant à l'ombre, comme mise de côté sur une scène pourtant déjà éclairée avec un public pas très attentif de ce qui se passe.

Safidin Alouache
21/03/2024
Spectacle à la Une

"Un prince"… Seul en scène riche et pluriel !

Dans une mise en scène de Marie-Christine Orry et un texte d'Émilie Frèche, Sami Bouajila incarne, dans un monologue, avec superbe et talent, un personnage dont on ignore à peu près tout, dans un prisme qui brasse différents espaces-temps.

© Olivier Werner.
Lumière sur un monticule qui recouvre en grande partie le plateau, puis le protagoniste du spectacle apparaît fébrilement, titubant un peu et en dépliant maladroitement, à dessein, son petit tabouret de camping. Le corps est chancelant, presque fragile, puis sa voix se fait entendre pour commencer un monologue qui a autant des allures de récit que de narration.

Dans ce monologue dans lequel alternent passé et présent, souvenirs et réalité, Sami Bouajila déploie une gamme d'émotions très étendue allant d'une voix tâtonnante, hésitante pour ensuite se retrouver dans un beau costume, dans une autre scène, sous un autre éclairage, le buste droit, les jambes bien plantées au sol, avec un volume sonore fort et bien dosé. La voix et le corps sont les deux piliers qui donnent tout le volume théâtral au caractère. L'évidence même pour tout comédien, sauf qu'avec Sami Bouajila, cette évidence est poussée à la perfection.

Toute la puissance créative du comédien déborde de sincérité et de vérité avec ces deux éléments. Nul besoin d'une couronne ou d'un crucifix pour interpréter un roi ou Jésus, il nous le montre en utilisant un large spectre vocal et corporel pour incarner son propre personnage. Son rapport à l'espace est dans un périmètre de jeu réduit sur toute la longueur de l'avant-scène.

Safidin Alouache
12/03/2024