Fonds SACD Musique de scène : les lauréats de l'édition 2022 02/12/2022
Créé par la SACD, le Fonds SACD de musique de scène est l'une des rares aides à l'écriture destinées aux compositeurs et compositrices qui soutient tous les répertoires du spectacle vivant et s'adresse à tous les publics. En effet, ce dispositif facilite et promeut toute la création musicale contemporaine dans sa diversité face aux difficultés rencontrées par les structures pour financer des musiques originales de scène. Ces musiques originales accompagnent ainsi des pièces de théâtre, des spectacles de danse et, depuis 2008, le cirque et les arts de la rue.
Réunie le 24 novembre dernier, la commission du Fonds Musique de scène était composée de : Laëtitia Ajanohun, autrice, metteur en scène et comédienne ; Taos Bertrand, chorégraphe et danseuse-interprète ; Manuel Peskine, compositeur ; Carole Prieur, autrice ; Ruppert Pupkin, autrice, compositrice-interprète et performeuse. La commission a sélectionné 10 projets parmi les 64 dossiers déposés. À travers ces 10 projets, la commission a une nouvelle fois relevé la présence de thèmes engagés, soulignant l'évidente capacité de l'écriture musicale contemporaine française à accompagner avec force les changements actuels de la société et soutenir avec vitalité toutes les disciplines du spectacle vivant en s'adressant à toutes et tous, petits et grands. Arts de la rue >> Alexis Thépot pour la musique de "Les empiacuamentos", écriture de Pierre-Louis Gallo et mise en scène d'Alexis Thépot, production Scène Musicale Mobile, création le 1er octobre 2023 à l'Astrada à Marciac. Cirque >> Manon David pour la musique de "Women weave the land", écriture et mise en scène de Marion Even, production Compagnie la Migration, création le 21 avril 2023 en collaboration avec l'association Cirq'ônflex à Dijon. Danse >> Thomas Poli pour la musique de "Infra", chorégraphie de Vincent Dupuy, production Compagnie Atlas, création en mars 2024 au Théâtre de Vanves dans le cadre du festival Ardanthé. >> Vanessa Court et Josep Tutusaus pour la musique de "This is not an Act of Love and Resistance", chorégraphie et mise en scène d'Aïna Alegre, production Studio Fictif, création le 9 décembre 2022 au festival December Dance à Bruges (Belgique). Théâtre et théâtre musical >> Elsa Biston pour la musique de "L'Enigme Rosemary Brown", texte Maya Boquet et Alban Lefranc, mise en scène de Maya Boquet, production La Pop, création le 26 avril 2023 aux Subsistances à Lyon. >> Christophe Rodomisto pour la musique de "La Femme n'existe pas", texte de Céline Fuhrer, mise en scène de Jean-Luc Vincent, production Les Roses Blanches, création novembre 2023 au Théâtre des Célestins à Lyon. >> Richard Comte pour la musique de "Grand Palais", texte de Julien Gaillard et Frédéric Vossier, mise en scène de Pascal Kirsch, production Compagnie Rosebud, création le 1er mars 2023 à la Comédie, CDN de Reims. >> Estelle Meyer, Grégoire Letouvet et Pierre Demange pour la musique de "Niquer La Fatalité, chemin(s) en forme de femme", écriture et mise en scène d'Estelle Meyer, production La Familia, création le 10 mars 2023 au Théâtre Antoine Vitez à Ivry-sur-Seine. >> Francisco Manalich pour la musique de "Le Rêve et la plainte", écriture et mise en scène de Nicole Génovèse, production Compagnie Claude Vanessa, création le 9 décembre 2022 au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris. >> Léopoldine Hummel pour la musique de "Tout le monde est là", texte de François Cervantes, mise en scène de Simon Delattre, production Rodéo Théâtre 78, création les 16 et 17 septembre 2023 au Festival de Charleville-Mézières. La SACD soutient la création musicale contemporaine : Dans le cadre de son action culturelle Musique, la SACD mène une politique d'incitation à l'écriture et à la production d'ouvrages lyriques contemporains. La SACD est la plus ancienne société d'auteurs au monde, fondée en 1777 par Beaumarchais, elle appartient aux auteurs et autrices qui en sont membres. Elle représente plus de 60 000 autrices et auteurs de création numérique, audiovisuel, cinéma, radio, podcast et spectacle vivant. Elle gère et défend collectivement leurs droits, met à leur disposition de nombreux services, leur offre des espaces de travail, les conseille dans leur accès à leurs droits sociaux ou les questions liées à leur statut d'auteur… Elle soutient par ailleurs, grâce au dispositif de « rémunération pour copie privée », la création contemporaine et la diffusion des œuvres. >> sacd.fr La Rédaction
Nomination de Laurent Sellier à la direction du Théâtre de Privas 22/11/2022
Suite au jury de recrutement qui s'est tenu le 5 octobre dernier au Théâtre de Privas, Laurent Sellier a été retenu à l'unanimité du jury pour assurer la direction du Théâtre de Privas. Cette direction s'inscrira dans le cadre des missions d'une scène conventionnée d'intérêt national "Art en territoire", à caractère pluridisciplinaire.
Suite au dépôt des candidatures en juillet dernier, 6 candidat(e)s avaient été retenu(e)s et 4 ont déposé un projet artistique et culturel en vue du jury de recrutement. Le jury était de composé de Véronique Chaize, présidente de la Régie Autonome Personnalisée (R.A.P.) du Théâtre de Privas et de membres du conseil d'administration, de Jacquy Barbisan, vice-président en charge de la vie associative, du sport et de la culture à la Communauté d'Agglomération Privas Centre Ardèche, de Marc Drouet, directeur régional des affaires culturelles Auvergne Rhône-Alpes et des représentants du ministère de la Culture, ainsi que de représentants du Conseil régional Auvergne Rhône-Alpes et du Conseil Départemental de l'Ardèche. Âgé de cinquante ans, Laurent Sellier dirige, depuis 2019, Bords 2 Scènes, une scène de musiques actuelles à caractère pluridisciplinaire sise à Vitry le François (51), à la confluence des missions d'une scène de musiques actuelles (SMAC) et d'une scène conventionnée à dominante musicale, enrichie de toutes les disciplines du spectacle vivant : théâtre, cirque, danse, marionnettes, jeune public… Compositeur et artiste sonore, Laurent Sellier évolue dans le monde musical depuis plus de 25 ans, de la Muse en Circuit, collectif de compositeurs contemporains où il a assumé la direction des projets et de la pédagogie jusqu'en 2007, puis comme directeur artistique et concepteur-réalisateur sonore du spectacle vivant pour diverses structures (Festival d'Avignon, Francofolies de la Rochelle, Césaré, Ensemble Ars Nova, Compagnie Miczzaj, CDN de Thionville, Scènes et territoires en Lorraine, Musée Géo Charles, etc.). En 2015, il rejoint le Centre de Formation d'Apprentis des Métiers du Spectacle (IMMS, Friche Belle de Mai/Marseille) pour diriger les sections de régisseurs, soucieux de développer une pédagogie en phase avec l'évolution des métiers techniques du spectacle vivant. Son projet pour le Théâtre de Privas repose sur l'ambition d'une programmation équilibrée, à la croisée des esthétiques et des publics, articulant théâtre, musique, danse, art contemporain, cirque, marionnettes, arts de la rue… et circulant sur le territoire à travers des formes d'itinérance artistique. Afin de placer la notion de "fabrique" au cœur des activités du Théâtre de Privas : fabrique des spectacles, fabrique des idées, fabrique de lien social par des projets participatifs, fabrique d'émotions et de mémoire, fabrique d'avenir en commun. Un projet qui se veut fédérateur, intergénérationnel et attentif aux enjeux de notre époque. Monsieur Laurent Sellier prendra ses fonctions le 1er février 2023. La Rédaction
Ninon Leclère et Jean-Baptiste Pasquier nommés à la direction du théâtre Monfort 21/11/2022
La candidature du duo formé par Ninon Leclère et Jean-Baptiste Pasquier a été retenue par le comité de sélection pour diriger Le Monfort théâtre. Anne Hidalgo, Maire de Paris, et Carine Rolland, adjointe en charge de la culture et de la ville du quart d'heure, se félicitent du choix porté sur un projet artistique pluridisciplinaire, ambitieux et ouvert sur l'extérieur. Ninon Leclère et Jean-Baptiste Pasquier succèderont à Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel appelés à la direction du Théâtre du Rond-Point à partir de janvier 2023.
Le projet porté par le duo Ninon Leclère et Jean-Baptiste Pasquier a été retenu par un comité de sélection constitué à cet effet, réunissant des administrateurs du théâtre, dont son président Bernard Latarjet, et des personnalités qualifiées. Restant fidèle à l'histoire du théâtre, la nouvelle direction continuera à déployer une programmation pluridisciplinaire, lieu emblématique de la création contemporaine. La scène du théâtre s'ouvrira par ailleurs à la musique avec une programmation faisant place à des artistes reconnus comme plus émergents. L'originalité du projet retenu tient également à l'ambition de faire du théâtre un lieu ouvert et tourné vers la jeunesse avec une programmation dédiée. Le projet s'attache à inscrire le théâtre dans son environnement direct et au sein du XVe arrondissement, tout en lui assurant une dimension à la fois nationale et internationale à travers la production et l'accueil d'artistes français et étrangers. L'engagement sociétal et environnemental constitue, enfin, la colonne vertébrale du projet : durabilité, éco-responsabilité, cohésion sociale, parité et diversité feront vivre le Monfort à l'heure des enjeux contemporains de société. Ninon Leclère est directrice de FormART, après avoir été en charge des relations publiques au Théâtre de la Colline. Jean-Baptiste Pasquier dirige depuis 2017 les productions et le développement international du Théâtre National de Bretagne, Centre dramatique national et Centre européen de création théâtrale et chorégraphique. Communiqué de presse Ville de Paris/Le Monfort théâtre. La Rédaction
Dissolution de l'association La Machinerie 54 08/11/2022
Lettre ouverte du Syndeac à Monsieur Luc Ritz, président de la Communauté de communes Orne Lorraine Confluences et à l’ensemble des 73 élus,
à madame la Préfète de la Région Grand Est, à monsieur le directeur régional des Affaires Culturelles de la Région Grand Est, à monsieur le président de Région Grand Est, à madame la présidente du département de Meurthe et Moselle, Nous sommes les compagnies de cirque, de danse et de théâtre de la Région Grand Est. Nous sommes les lieux de culture de la Région Grand Est. Ensemble, il nous faut aujourd’hui vous exprimer les conséquences sur nos structures et sur nos emplois de vos décisions récentes. Nous prenons acte de la dissolution de l’association La Machinerie 54. Ce théâtre, situé sur votre Communauté de communes Orne Lorraine Confluences, vit et fait vivre la culture sur votre territoire depuis presque cinquante ans. Monsieur RITZ, à l’heure où vous dialoguez avec la Région Grand Est et la DRAC Grand Est pour imaginer ce que ces bâtiments pourraient devenir sous votre gestion, nous devons vous dire tout ce que nous perdons, tout ce que perdent les habitants du territoire. La Machinerie 54, ce sont deux salles, La Menuiserie et le Centre Pablo Picasso. Perdre l’accès à ces lieux, c’est perdre : - des centaines et des centaines d’heures de répétitions dans de bonnes conditions pour nos équipes ; - des partenariats financiers essentiels, qui impactent l’emploi au sein de nos équipes ; - nos liens aux habitants du territoire, tissés de saisons en saisons, depuis pour certains d’entre nous, des décennies. Ainsi, nous perdons l’une des plus efficaces et accueillantes fabrique de spectacles de la Région Grand Est. Une fabrique qui est reconnue à l’échelle de nos territoires, mais aussi nationalement, grâce au professionnalisme, à l’engagement et à la gentillesse des équipes qui l’ont animée. Cela nous affecte tous. Nous, artistes et compagnies implantés et impliqués ici, connaissons intimement votre territoire. Nous étions présents, bien au-delà du théâtre, dans les classes des écoles primaires, des collèges et lycées. Nous étions présents en décentralisation dans les salles des fêtes de vos communes. Nous avons tissé des liens et pensé, écrit, joué nos spectacles auprès de ses publics. Nous perdons un outil de travail essentiel à nos structures. Nous, théâtres de la région, perdons un partenaire de travail essentiel, un membre de nos réseaux, un allié avec lequel nous construisions des accompagnements communs et cohérents des artistes que nous repérons. Voir ce partenaire disparaître affecte nos conditions de travail et la qualité du maillage des théâtres en Région Grand Est. Cela impacte le travail des artistes que nous avons pour mission de soutenir. Nous ne savons pas comment compenser cette perte. À l’échelle du Département 54, c’est la 3e scène conventionnée qui disparaît en moins de 4 ans. Il n’y aura donc plus aucune scène conventionnée sur le département. Est-ce juste pour ses habitants ? Leurs droits culturels ne sont-ils pas impactés ? Les habitants de ce département n’ont donc pas le droit à une vie culturelle ? Au niveau des institutions, le Département 54, la Région Grand Est, la DRAC Grand Est, vous disposiez d’un fort soutien. Vous aviez l’assurance d’une aide financière et pérenne de plus de 400 000 € par an, pour vous aider dans les missions de service public que vous sembliez vouloir mener. Comment perdre un tel soutien ? Monsieur RITZ, les difficultés financières de la Communauté de Communes Orne Lorraine Confluences sont connues et nous les entendons. Nous en sommes solidaires. Mais, le projet de La Machinerie 54 est fauché en pleine saison. Les conséquences pour les artistes, les spectateurs, les élèves sont immédiates et catastrophiques : la saison est perdue, les ateliers dans les classes sont perdus, les actions de médiation sont perdues, les résidences de créations des artistes sont perdues, les co-productions des créations sont perdues. Comment perdre tout cela ? Et du jour au lendemain ? Comment travailler à une continuité avec un éventuel autre projet ? Monsieur Ritz, nous vous demandons de recevoir au plus vite une délégation de nos représentants. Aux institutions Région Grand Est et DRAC Grand Est, nous demandons de nous associer aux discussions qui se mènent afin que les artistes et théâtres du territoire soient entendus et que nous puissions trouver à poursuivre nos missions communes. Aux publics, aux partenaires, aux amis, nous donnons rendez-vous le mercredi 9 novembre à 20 h à La Machinerie 54 pour une soirée de soutien et de concertation. Pour le SYNDEAC (Syndicat National des Entreprises Artistiques et Culturelles) en Région Grand Est, Laurence Méner, déléguée nationale en Région Grand Est Contact : 06 71 28 62 64. Et les adhérents. La Rédaction
JO 2024 : Avignon Festival & Compagnies sur le pont 29/10/2022
Madame, Monsieur,
Chères et chers professionnels(es) du spectacle vivant, À la surprise de nombreux(ses) actrices et acteurs culturels(les) le Ministre de l’Intérieur a annoncé récemment la possible annulation des festivals durant l’été 2024, afin de pouvoir se concentrer pleinement sur la sécurisation des Jeux Olympiques. AF&C, sous l’égide de son conseil d’administration, est immédiatement entrée en action, notamment auprès des pouvoirs publics. Un premier point est prévu au Ministère de la Culture le 2 novembre prochain. Nous veillerons, aux côtés de l’ensemble de nos partenaires professionnels et des pouvoirs publics, à ce que cet événement sportif exceptionnel ne s’organise pas au détriment de la culture et du spectacle vivant. Nous vous tiendrons régulièrement informés de l’évolution de ce dossier, essentiel à la survie des festivals de France. Harold David et Laurent Domingos coprésidents d'Avignon Festival & Compagnies Contact : accompagnement@festivaloffavignon.com La Rédaction
Nomination de Matthias Tronqual à la direction de la scène nationale de l'Essonne - Agora-Desnos à Evry-Courcouronnes 24/10/2022
Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, en plein accord avec Michel Bisson, Président de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart et François Durovray, président du Conseil départemental de l'Essonne, donne son agrément à la nomination de Matthias Tronqual à la direction de la scène nationale de l'Essonne - Agora-Desnos à Evry-Courcouronnes sur proposition unanime du jury réuni le 29 septembre 2022.
Matthias Tronqual est secrétaire général de la MC 93 depuis 2015. Il a auparavant exercé des responsabilités de programmation à l'adresse du jeune public et des services éducatifs et culturels au Centre Pompidou, au Jeu de Paume et au Centquatre à Paris. Il a dirigé le club des enfants parisiens, lieu de pratiques artistiques, culturelles et sportives. Matthias Tronqual propose un projet qui s'inscrit dans la continuité de l'identité singulière de l'Agora-Desnos, initiée par Christophe Blandin-Estournet, et propose son développement pour faire de la participation de tous une pratique et une marque de fabrique affirmée pour la scène nationale. Son projet invite à repenser la rencontre de l'art avec les publics, notamment en créant la Biennale de "l'art en commun" dont la première édition est prévue à l'été 2024, qui sera un temps fédérateur et la marque de fabrique du territoire. Par ailleurs, il propose des modalités nouvelles d'implication des habitants pour que chacun trouve sa place dans sa relation aux œuvres et à la scène nationale, avec la multiplication d'espaces dédiés : création d'un espace mobile "parents/enfants", d'une formation à l'éducation artistique et culturelle à l'attention des professionnels et d'un dispositif "Faire école" proposé à quinze jeunes du territoire durant deux années. Il fait de la jeunesse, de la petite enfance au jeune adulte, un axe central de son projet, afin de répondre à la forte présence des jeunes sur le territoire. La moitié de la programmation sera consacrée à la jeunesse, présentée dans les deux théâtres et en itinérance sur le département. Matthias Tronqual s'entourera des artistes associées Penda Diouf pour le théâtre, Nach pour la danse, Phia Ménard pour les arts du cirque sur lesquelles il s'appuiera pour réfléchir aux nouvelles formes d'implication des artistes et qui participeront au choix de la programmation, à la construction des temps forts et accompagneront les artistes émergents du territoire. Matthias Tronqual succède à Christophe Blandin-Estournet, directeur de la scène nationale de l'Essonne - Agora-Desnos depuis 2012, dont la ministre tient à saluer le travail exceptionnel qui a permis de développer un projet singulier dans le réseau des scènes nationales autour du concept de "projet situé", dans un dialogue riche et constamment renouvelé avec le territoire. Communiqué du ministère de la Culture. La Rédaction
Nomination de Marion Fouilland-Bousquet à la direction de la Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée 24/10/2022
Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, en plein accord avec Guillaume Le Lay-Felzine, président de la Communauté d'agglomération Paris-Vallée de la Marne, et Jean-François Parigi, président du Conseil départemental de Seine-et-Marne, donne son agrément à la nomination de Marion Fouilland-Bousquet à la direction de l'Établissement public de coopération culturelle, la Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée, sur proposition unanime du jury réuni le 20 septembre 2022.
Marion Fouilland-Bousquet était directrice de la scène nationale de Narbonne après avoir été responsable de la communication, puis du bureau des productions et secrétaire générale de la scène nationale de Sète, et auparavant responsable du bureau des productions au Volcan, scène nationale du Havre. Marion Fouilland-Bousquet propose un nouveau cap pour la Ferme du Buisson, avec un lieu pour tous dans un monde en transition, plaçant ainsi la scène nationale à l'avant-garde de transformations sociales et environnementales, vivante et hospitalière, s'affirmant comme une force motrice de son territoire. Ouvert et généreux, son projet s'inscrit dans l'histoire du lieu et son rapport au territoire. Il est organisé autour d'un axe artistique singulier croisant les arts de la scène et le cinéma, avec la création d'un festival "Théâtre & Cinéma". Marion Fouilland-Bousquet s'entourera d'artistes associés, privilégiant des collectifs plutôt que des individualités. L'association avec Live Magazine, collectif interdisciplinaire de journalistes qui raconte l'actualité autrement, permettra, à l'appui d'un dialogue avec les habitants du territoire, de nourrir la curiosité et d'alimenter le débat d'idées auprès d'un large public. Enfin, la jeunesse s'inscrira comme une priorité de son projet avec une programmation dédiée à l'enfance et l'adolescence avec, notamment, deux projets : le mentorat de professionnels auprès des jeunes et la création d'un programme d'éducation à l'information et aux médias, avec Live Magazine, dans un objectif de mixité sociale et d'égalité des chances, à l'attention des collèges et lycées du territoire. Marion Fouilland-Bousquet succède à Vincent Eches, directeur de la Ferme du Buisson depuis 2011, dont la ministre tient à saluer l'action. Communiqué du ministère de la Culture. La Rédaction
Nomination de Simon Delétang à la direction du Théâtre de Lorient, centre dramatique national 05/10/2022
Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, en accord avec Fabrice Loher, maire de Lorient, Loïg Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Bretagne, et David Lappartient, président du Conseil départemental du Morbihan, a donné son agrément à la proposition du conseil d'administration de l'établissement public de coopération culturelle Théâtre de Lorient de nommer Simon Delétang à la direction de ce centre dramatique national.
Formé à l'École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre puis à l'Unité nomade de mise en scène du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, Simon Delétang a été directeur du Théâtre Les Ateliers à Lyon pendant quatre ans avant de prendre la direction en 2017 du Théâtre du Peuple - Maurice Pottecher de Bussang. Son parcours dans des environnements très divers témoigne d'un fort intérêt pour concilier exigence artistique et adresse au plus grand nombre. Simon Delétang entend faire du Théâtre de Lorient un port d'attache créatif, vivant et ouvert, fédérateur et généreux. Sous son impulsion, le centre dramatique deviendra l'épicentre d'un théâtre populaire présentant de grands récits qui rassemblent. Entouré des artistes Lena Paugam, Emmanuel Meirieu, Antoine de la Roche et Julie Guichard, Simon Delétang animera une maison de création vibrante à même de placer Lorient au cœur du paysage théâtral d'aujourd'hui. Des collaborations seront tissées à Lorient avec des figures marquantes des arts vivants, de la Comédie Française aux artistes lyriques, de cirque ou de la danse. En parallèle, le développement des actions itinérantes, temps forts dédiés à la présentation de formes théâtrales en extérieur, permettra de s'adresser aux publics les plus larges, dans l'agglomération lorientaise et au-delà. Simon Delétang prendra ses fonctions au 1er janvier 2023, succédant ainsi à Rodolphe Dana qui poursuivra son parcours artistique au sein de sa compagnie. Rima Abdul Malak salue l'action de ce dernier pour nouer une relation la plus étroite possible entre le Théâtre de Lorient et les habitants, notamment les adolescents, tout en s'attachant à soutenir la création et à partager les moyens entre toutes les générations d'artistes. Communiqué du ministère de la Culture La Rédaction
Nomination de Kaori Ito à la direction du TJP, Centre Dramatique National de Strasbourg-Grand-Est 28/09/2022
Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, en accord avec la Ville de Strasbourg, le Conseil régional du Grand Est et la Collectivité européenne d'Alsace, a donné son agrément à la proposition de nommer Kaori Ito à la direction du TJP, Centre Dramatique National de Strasbourg-Grand-Est.
Née au Japon dans une famille d'artistes, Kaori Ito se forme très jeune à la danse classique puis à la danse contemporaine à New-York avant de devenir interprète pour les plus grands chorégraphes européens. En 2015, elle crée en France la compagnie Himé qui conduit un travail entre danse et théâtre. Ses spectacles se basent sur l'écriture de textes bruts et intimes qui constituent une matière d'où surgissent des mouvements nécessaires à l'expression du corps. Kaori Ito entend faire du TJP un lieu de théâtre multiforme, interculturel et pour toutes les générations, qui instaure un dialogue artistique avec les enfants. Ceux-ci seront invités à mettre en mots leurs rêves, créer ou programmer des spectacles. Elle souhaite conforter le TJP comme lieu de référence nationale et internationale pour la création jeune public dans les domaines du théâtre et de la marionnette, et dans le souci d'une grande ouverture disciplinaire et d'une constante hybridation des formes. Convaincue que le théâtre peut "réparer le monde", elle propose un projet ouvert et pluridisciplinaire, soucieux du soin apporté à celles et ceux qui l'habitent. Camille Trouvé et Brice Berthoud, Olivier Martin-Salvan, Justine Emard, Juliette Steiner, Vimala Pons, Clément Dazin, Fabrice Melquiot, Émilie Flacher et les compagnies La Belle Meunière et le Munstrum Théâtre constitueront un comité d'artistes pluridisciplinaires qui habitera à ses côtés le TJP. Kaori Ito souhaite que leurs projets rayonnent au-delà des murs du théâtre, dans tout Strasbourg, et à la rencontre des publics d'Alsace, du Grand Est et du bassin transfrontalier de la Capitale européenne. Kaori Ito prendra ses fonctions au 1er janvier 2023, succédant ainsi à Renaud Herbin qui poursuivra, avec sa compagnie l'Étendue, son parcours artistique d'excellence. Rima Abdul-Malak salue l'action de ce dernier à la tête du TJP dont il a fait un établissement reconnu pour sa ligne artistique singulière, marquée par une volonté de décloisonnement entre les disciplines et les générations. Communiqué du ministère de la Culture. La Rédaction
Nomination d'Aina Alegre et Yannick Hugron à la direction du Centre chorégraphique national de Grenoble - CCN2 27/09/2022
Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, en accord avec Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole, Jean-Pierre Barbier, président du Département de l'Isère, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et Nicolas Klein, président du Centre chorégraphique national, donne son agrément à la nomination d'Aina Alegre et Yannick Hugron à la direction du Centre chorégraphique national de Grenoble.
Le tandem de direction formé par Aina Alegre et Yannick Hugron repose sur leur collaboration artistique pré-existante [dans le domaine de la création], et sur un projet partagé pour le Centre chorégraphique national de Grenoble, né de leurs complémentarités et de leurs objectifs communs. Ensemble, ils souhaitent mettre en œuvre un studio des métiers, proposer une ouverture du CCN et de l'ensemble des actions au bénéfice des populations et sur des territoires élargis, former un lieu dépositaire d'expériences communes, avec une direction paritaire. Aina Alegre est remarquée pour ses qualités de danseuse, de performeuse et de chorégraphe concevant la création comme un terrain pour "ré-imaginer" le corps. Issue d'une formation multidisciplinaire à Barcelone, avant d'intégrer le Centre National de Danse Contemporaine d'Angers, elle mène depuis 2014 ses créations à Paris avec sa structure de production, STUDIO FICTIF. En 2019, elle a été primée pour son duo Délices par le prix du jury au concours de danse contemporaine Podium. Yannick Hugron est fort d'un riche parcours d'interprète, notamment en tant que danseur permanent de Jean-Claude-Gallotta au CCN de Grenoble de 1998 à 2016, mais également comme collaborateur artistique, pédagogue et costumier de spectacles de danse. Aina Alegre et Yannick Hugron nourrissent un dialogue artistique constant depuis leur rencontre en 2015 en tant qu'interprètes au sein de la création de Fabrice Lambert pour le Festival d'Avignon, "Jamais Assez". Ils partagent ensemble une réflexion approfondie sur la création chorégraphique, sur ses interactions avec toutes les participations et tous les métiers qui la rendent possible - bien au-delà de la seule figure de l'artiste - et sur l'espace qui peut lui être consacré dans la société. À leur projet, ils souhaitent donner un mot d'ordre : le "Rassemblement[s]". Rassemblement des métiers de la danse sans prééminence de la chorégraphie, rassemblement des artistes dans le croisement des générations, rassemblement, également, des populations. Ce dernier s'illustre notamment par une création avec cent danseurs amateurs mais également par la reconnaissance de tout ce qu'ont à y apporter les habitants du territoire du CCN. Ils imaginent d'ailleurs le CCN comme "un bâtiment vivant", en "co-responsabilité" avec son environnement et tout particulièrement avec la MC2. Leur proposition pour le Centre permettra à Aina Alegre d'approfondir sa recherche chorégraphique, notamment grâce à l'exploration de propositions nées des interprètes. Ce travail sera mené aux côtés de Katerina Andreou, chorégraphe installée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et artiste associée pour les deux premières années de mandat de leur direction au CCN, puis de Jan Fedinger, artiste visuel et scénographe-créateur lumière basé en Allemagne, sur la seconde partie du mandat. Aina Alegre et Yannick Hugron succéderont le 1er janvier 2023 à Yoann Bourgeois qui dirige actuellement le Centre chorégraphique après l'avoir codirigé avec Rachid Ouramdane de 2016 à 2021. La ministre de la Culture tient à saluer Yoann Bourgeois et Rachid Ouramdane pour avoir porté un projet original réunissant les arts chorégraphiques et circassiens, et pour tout le travail mené au service des habitants et du territoire. Communiqué du ministère de la Culture. La Rédaction
Nomination de Charlotte Ginot-Slacik à la direction de l'Orchestre Français des Jeunes (OFJ) 27/09/2022
Madame Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, en accord avec le conseil d'administration de l'Orchestre Français des Jeunes (OFJ) présidé par Dominique Dujols, donne son agrément à la nomination de Charlotte Ginot-Slacik à la direction de l'Orchestre.
Le projet de Charlotte Ginot-Slacik a été apprécié pour son caractère innovant et exigeant sur les plans artistique et pédagogique. La mission principale de l'OFJ est la mise en situation professionnelle des futurs musiciens d'orchestre. À cette fin, Charlotte Ginot-Slacik développera la mobilité territoriale de l'OFJ, les interactions entre les futurs professionnels de l'orchestre et les populations, prenant en compte la diversité culturelle. Cette double ambition leur permettra de mieux appréhender les nouveaux enjeux de l'orchestre du XXIe siècle. Elle souhaite en effet que l'OFJ reflète davantage la diversité de la société française en favorisant l'inclusion sociale. Docteure en musicologie, Charlotte Ginot-Slacik est titulaire d'un master politique de la musique à l'EHESS et d'un prix d'esthétique au CNSMD de Paris. Elle possède une excellente connaissance du secteur symphonique acquise au sein de l'orchestre national du Capitole de Toulouse, une expérience très riche en matière de formation aux métiers d'orchestre dispensés au sein de CNSMD de Lyon et de programmation en tant que directrice artistique du festival "les musicales franco-russes" de Toulouse. Fondé en 1982 sous l'impulsion du ministère de la Culture, l'Orchestre français des jeunes (OFJ) s'adresse à de jeunes musiciennes et musiciens en fin de cursus dans les conservatoires et complète la formation dispensée par les établissements d'enseignement supérieur du spectacle vivant. Rima Abdul Malak salue le travail du précédent directeur de cet orchestre, Pierre Barrois, qui a dirigé l'OFJ pendant 25 ans et a œuvré à l'enrichissement de la formation des musiciens. Elle remercie également Catherine Puig qui a brillamment assuré la direction par intérim ces derniers mois. L'OFJ fête cette année ses quarante ans en 2022 et se produira le 11 décembre prochain à la Philharmonie de Paris sous la baguette de son directeur musical Michael Schønwandt. Communiqué du ministère de la Culture. La Rédaction
Nomination de Mehdi Kerkouche à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. 16/09/2022
Rima Abdul Malak, ministre de la culture, en accord avec Olivier Capitanio, président du Conseil départemental du Val-de-Marne, Laurent Cathala, maire de Créteil, et Patrick Penot, président du Centre chorégraphique national, donne son agrément à la nomination de Mehdi Kerkouche à la direction du Centre chorégraphique national (CCN) de Créteil et du Val-de-Marne.
En s'appuyant sur son histoire personnelle et son parcours, Mehdi Kerkouche souhaite inscrire le CCN comme un espace sans frontières, à l'image de la danse, un horizon ouvert à toutes les diversités sans restriction de genres et connecté à tous les récits et les identités plurielles. Cet état d'esprit, au cœur de son engagement, créera les conditions d'un projet engagé et inclusif. Enfant de la télévision et de l'image, passionné par la scène, la comédie musicale en particulier, il a débuté comme danseur professionnel avant-même ses 18 ans. Son expérience de la scène comme danseur l'a confirmé dans sa vocation chorégraphique. Il transmet en tant qu'enseignant à l'AID (Académie Internationale de la Danse), ainsi qu'au Studio Harmonic et au Lax Studio à Paris. Depuis 2017, il développe sa compagnie EMKA, support fidèle de ses projets, avec l'envie de "connecter les corps et les styles différents autour d'une gestuelle énergique et poétique". Pendant le premier confinement, la clarté de son expression et sa force artistique lui valent un succès viral sur les réseaux sociaux. À la rentrée 2020, il est invité par Aurélie Dupont à signer une pièce pour les danseurs du Ballet de l'Opéra national de Paris et Chaillot - Théâtre national de la Danse accueille la troisième édition de son festival On danse chez vous. Avec ses deux premières pièces, le Théâtre de Suresnes le repère et il ouvrira la festival Suresnes Cité Danse en janvier 2023. Mehdi Kerkouche porte un projet d'ouverture pour le CCN de Créteil et du Val-de-Marne en affirmant la chorégraphie comme un langage universel et en proposant un CCN ouvert à toutes les danses et tous les styles. Son projet "Créer, Rassembler, Partager" inclut la mise en place d'un studio de création numérique assis sur sa conviction : "Bien équilibrée, la création physique et la création numérique ne peuvent que se répondre, se compléter et permettre l'acquisition d'un public toujours plus grand et nouveau." Il souhaite s'appuyer en particulier sur l'expérience acquise autour de l'événement qu'il a créé, On danse chez vous, pour fédérer un public large et diversifié autour de la danse, aussi bien par ses futures créations que par les multiples propositions en direction du territoire d'implantation du CCN qu'il désire renforcer. Il entend orienter ses soutiens d'accueil-studio vers un meilleur accompagnement des compagnies en particulier au plan de la diffusion, y compris par des résidences d'arts numériques pour une plus large circulation des œuvres. Enfin, il souhaite faire du CCN de Créteil et du Val-de-Marne "un centre de référence du Grand Paris, qui respecte en même temps l'histoire de son territoire urbain, parisien comme au-delà du périphérique, en collaboration directe avec l'ensemble des structures partenaires du CCN dans le champ chorégraphique et au-delà". Mehdi Kerkouche succèdera le 1er janvier 2023 à Mourad Merzouki qui dirige le Centre chorégraphique depuis septembre 2009. La ministre tient à saluer ce dernier pour son engagement dans le développement de la danse et en particulier du hip-hop au cours de ces années en prenant appui sur ses créations et sur le festival Kalypso. Communiqué de presse du ministère de la Culture. La Rédaction
Nomination de Robin Renucci à la direction de la Criée, Centre Dramatique National de Marseille 02/04/2022
Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, en accord avec Benoît Payan, maire de Marseille, Renaud Muselier, président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur et Martine Vassal, présidente du Département des Bouches-du-Rhône, a donné son agrément à la proposition de nommer Robin Renucci à la direction de la Criée, Centre Dramatique National de Marseille.
Comédien et metteur en scène, Robin Renucci est aujourd'hui directeur des Tréteaux de France, Centre Dramatique National itinérant ; il est également fondateur et président de l'Aria, Centre Culturel de Rencontre en Corse, où il développe depuis 1988 les Rencontres Internationales Artistiques, festival de théâtre ancré dans la tradition de l'éducation populaire. Il est aussi professeur au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique. Le parcours de Robin Renucci et son projet pour la Criée de "grand théâtre populaire", volontiers déployé hors-les-murs, ont convaincu l'ensemble des collectivités concernées. Robin Renucci entend ainsi déployer à la Criée un projet profondément tourné vers l'ensemble des territoires qui font la richesse de Marseille, et centré sur la transmission du théâtre auprès d'un public toujours plus large. Pour ce faire, il mettra en œuvre une large proposition d'ateliers pour les Marseillais de tous âges, à destination des professionnels, mais aussi des amateurs. Roselyne Bachelot-Narquin tient à saluer la grande qualité des projets présentés par les autres candidats à la direction de la Criée, et à remercier chaleureusement Macha Makeïeff qui poursuivra en compagnie son parcours artistique d'excellence. Elle a su faire de la Criée une scène de premier plan, ouverte à l'écoute des Marseillais et ouverte sur le Monde. Robin Renucci prendra ses fonctions le 1er juillet 2022. Communique de presse du ministère de la Culture. La Rédaction
Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel nommés à la direction du Théâtre du Rond-Point 29/03/2022
Anne Hidalgo, maire de Paris, et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, annoncent la nomination de Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel à la direction du Théâtre du Rond-Point. Ils succèdent à Jean-Michel Ribes, en poste depuis 2001.
Artistes, metteurs en scène, producteurs, co-directeurs de théâtre, le duo prolifique Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel collabore depuis plus de trente ans. Ils sont depuis 2009 à la tête du Monfort Théâtre qui, sous leur impulsion, est devenu un établissement de premier plan. Ils dirigent également depuis 2016 le festival "Paris l'Été". Fondé en 1981, le Théâtre du Rond-Point s'est donné pour mission de faire voir le théâtre de son temps, en présentant des créations d'artistes vivants. Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel amplifieront cette ligne directrice en ouvrant par ailleurs le lieu à d'autres disciplines artistiques. Leur projet s'attache à promouvoir une programmation contemporaine pluridisciplinaire en accentuant la dimension internationale du théâtre, et en faisant la part belle à la jeune création. Le duo souhaite également faire du Rond-Point un espace de vie et de convivialité. "Le projet de Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel a su me convaincre par son approche sensible et audacieuse, son ambition d'aller à la rencontre de tous les publics et de s'ouvrir à de nouvelles formes artistiques. Nous avons pleinement confiance en leur capacité à écrire les nouvelles pages du Rond-Point tout en s'inscrivant dans son histoire", Anne Hidalgo. "Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel développent un théâtre ancré dans la réalité de nos vies, une création artistique vivante et nourrie, avec une ouverture importante sur le monde. Ils continueront à accompagner les artistes avec passion et à accueillir les publics avec générosité. Je me félicite de ce choix conjoint avec la Mairie de Paris pour ce formidable lieu qu'est le Théâtre du Rond-point", Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture. Roselyne Bachelot-Narquin et Anne Hidalgo tiennent également à exprimer leurs plus sincères remerciements à Jean-Michel Ribes pour l'immense qualité de son œuvre à la tête du théâtre du Rond-Point. Son œil aiguisé, sa vision et son inventivité ont contribué à faire de ce lieu un repère vivant de la scène française et internationale. Communiqué de presse du ministère de la Culture. La Rédaction
José-Manuel Gonçalvès reconduit à la tête du CENTQUATRE-PARIS pour un mandat de trois ans 12/03/2022
Le Conseil d'administration du CENTQUATRE, réuni ce jeudi 10 mars 2022, a décidé de renouveler pour un nouveau mandat de trois ans, José-Manuel Gonçalvès, à la tête de l'établissement public.
Directeur du CENTQUATRE-PARIS depuis 2010, José-Manuel Gonçalvès a développé avec ses équipes un projet ambitieux, associant diversité culturelle, exigence artistique et pratiques populaires. Le lieu attire au quotidien aussi bien les grands noms de la scène artistique contemporaine, comme les associations du XIXe arrondissement où il est implanté. Il a su séduire les habitantes et habitants en devenant un lieu de vie, un espace de ressources multiples ouvert sur son quartier. Pour Carine Rolland, adjointe à la Maire de Paris en charge de la culture et de la Ville du quart d'heure et présidente de l'établissement public, "grâce à l'action de son directeur, le CENTQUATRE est aujourd'hui un espace culturel identifié tant pour sa programmation plurielle et riche que pour l'originalité de son modèle, un lieu qui fait société et qui fait d'autant plus sens dans le contexte local, national et international que nous connaissons. Je suis heureuse que le conseil d'administration ait accepté ma proposition de lui renouveler notre confiance pour un mandat supplémentaire". Au-delà de la programmation culturelle, le conseil d'administration du CENTQUATRE a salué l'implication de José-Manuel Gonçalvès pour diversifier les activités de l'établissement, du développement de l'ingénierie culturelle, qui s'exporte aujourd'hui en France et à l'international, à la mise en valeur de la nef monumentale qui accueille désormais en son sein une salle de spectacle réversible, des magasins solidaires, des espaces de pratique artistique libre, ou encore une aire de jeux pour enfants. © DR. La Rédaction
De très nombreux lieux culturels français solidaires avec les artistes ukrainiens(nes) 26/02/2022
Nous, directrices et directeurs de lieux culturels en France, nous exprimons par ce message notre solidarité au peuple ukrainien et aux artistes ukrainiennes et ukrainiens.
Nous sommes, face à l'urgence et aux dangers encourus par des artistes contraints de fuir la guerre, prêts à nous mobiliser, à contribuer à les accueillir en France afin qu'ils puissent continuer leur activité et ainsi préserver la libre expression de la culture ukrainienne. Premiers signataires Lucie Berelowitsch, directrice du Préau - Centre dramatique national de Normandie-Vire ; Stanislas Nordey, directeur du Théâtre national de Strasbourg ; Alexander Neef, directeur de l'Opéra national de Paris ; Stéphane Braunschweig, directeur du Théâtre national de l'Odéon ; Rachid Ouramdane, directeur du Théâtre national de Chaillot ; Wajdi Mouawad, Théâtre national de la Colline ; Éric Ruf, directeur de La Comédie-Française ; Olivier Py, directeur du Festival d'Avignon ; Tiago Rodrigues, futur directeur du Festival d'Avignon ; Célie Pauthe, directrice du Centre dramatique national de Besançon ; Marcial Di Fonzo Bo, directeur du Centre dramatique national de Caen ; Émilie Capliez et Matthieu Cruciani, directrice et directeur de la Comédie de Colmar - Centre dramatique national de Colmar ; Aurélie Van den Daele, directrice du Théâtre de l'Union - Centre dramatique national du Limousin ; Marc Lainé, directeur du Centre dramatique national de Valence ; Jacques Vincey, directeur du Théâtre Olympia - Centre dramatique national de Tours ; Marie Didier, directrice du Festival de Marseille ; Dominique Bluzet, directeur du Grand Théâtre de Provence et du Théâtre du Gymnase ; Benoit Lambert, directeur de La Comédie - Centre dramatique national de Saint-Étienne ; Benoit André, directeur de La Filature - Scène nationale de Mulhouse ; François Tanguy, directeur de La Fonderie - Théâtre du Radeau - Le Mans ; Cyril Jollard, directeur de La Soufflerie - Scène conventionnée de Rezé ; Catherine Blondeau, directrice du Grand T - Nantes ; Nicolas Blanc, directeur de L'empreinte - Scène nationale Brive-Tulle ; Jean Varela, directeur du festival Le Printemps des Comédiens - Montpellier ; Laetitia Guedon, directrice des Plateaux Sauvages - Paris ; Robin Renucci, directeur des Tréteaux de France - Centre dramatique national ; Arnaud Meunier, directeur du la MC2 : Grenoble ; Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel, co-directrice et co-directeur du Monfort Théâtre ; Alain Perroux, directeur de l'Opéra national du Rhin ; Bruno Boucher, directeur artistique du Ballet de l'opéra national du Rhin ; Benoit Bradel, directeur du festival Passages - Transfestival Metz ; Damien Godet, directeur de la Scène nationale de Bayonne ; Marie Pia-Bureau, directrice de la Scène nationale de Chambéry - Savoie ; Charles Berling, directeur de la Scène nationale Châteauvallon - Liberté ; Philippe Cogney, directeur de la Scène nationale de Dieppe ; Sandrine Mini, directrice de la Scène nationale de Sète ; Romaric Daurier, directeur de la Scène nationale de Valenciennes ; Jérôme Lecardeur, directeur du Théâtre auditorium de Poitiers - Scène nationale ; Simon Deletang, directeur du Théâtre de Bussang ; Macha Makeïeff, directrice du Théâtre de la Criée - Marseille ; Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Théâtre de la Ville - Paris ; Marion Bois, Jeanne Candel et Élaine Méric, co-directrices du Théâtre de l'Aquarium ; Éric Vigner, directeur du Théâtre de Pau ; Bruno Cochet, directeur du Théâtre de Rungis ; Amélie Casasole, directrice du Théâtre de Villefranche - Scène conventionnée ; Claudia Stavisky, directrice du Théâtre des Célestins - Lyon ; Nacer Djemaï, directeur du Théâtre des Quartiers d'Ivry ; Gilles Bouckaert, directeur du Théâtre des Salins - Scène nationale de Martigues ; Patrick Ranchain, directeur du Théâtre du Bois de l'Aune - Aix en Provence ; David Bobée, directeur du Théâtre du Nord - Centre dramatique national Lille Tourcoing Hauts-de-France ; Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point ; Christophe Rauck, directeur du Théâtre Nanterre Amandiers ; Arthur Nauzyciel, directeur du Théâtre national de Bretagne ; Muriel Mayette-Holtz, directrice du Théâtre national de Nice ; Jean Bellorini, directeur du Théâtre national populaire de Villeurbanne ; Joris Mathieu, directeur du Théâtre Nouvelle Génération - Centre dramatique national de Lyon ; Caroline Marcilhac, directrice de Théâtre Ouvert - Centre dramatique national ; Renaud Herbin, directeur du TJP - Centre dramatique national de Strasbourg ; Olivier Atlan, directeur de la Maison de la Culture de Bourges ; Feriel Bakouri, directrice de Points communs/Nouvelle scène nationale de Cergy Pontoise et du Val d'Oise ; Carole Rambaud, directrice d'Espaces pluriels - Scène conventionnée de Pau ; Eleonora Rossi, Grrranit - Scène nationale de Belfort ; Thomas Jolly, directeur du Quai- CDN Angers Pays de la Loire ; Pascale Daniel-Lacombe, directrice du Méta - Centre dramatique national de Poitiers Nouvelle Aquitaine ; Galin Stoev, directeur du Théâtre de la Cité - CDN Toulouse Occitanie ; Jean-François Driant, directeur du Volcan - Scène nationale du Havre ; Courtney Geraghty, directrice du Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon ; Richard Brunel, directeur de l'Opéra de Lyon ; Daniel Jeanneteau, directeur du Théâtre de Gennevilliers - Centre dramatique national. Photo : Théâtre dramatique et comique d'État de Kiev sur la rive gauche du fleuve Dnipro © DR. La Rédaction
Point avec les secteurs du spectacle vivant et du cinéma pour préciser le cadre de l'accompagnement économique de l'État 07/01/2022
Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l'étranger, de la Francophonie et des petites et moyennes entreprises, ont réuni ce matin les organisations professionnelles des secteurs du spectacle vivant et du cinéma pour faire le point sur l'impact des mesures de freinage sanitaire sur leur activité et de préciser le cadre de l'accompagnement économique de l'État.
Dans le prolongement des annonces qu'il a déjà faites en début de semaine, Bruno Le Maire a confirmé la réactivation des aides transversales qui s'appliqueront au secteur de la culture. Le dispositif "coûts fixes" sera réactivé en décembre et janvier pour les entreprises des secteurs impactés qui perdent plus de 50 % de leur chiffre d'affaires. Ce dispositif permet aux entreprises de bénéficier d'une aide compensant 90 % de la perte d'exploitation (70 % pour les entreprises de plus de 50 salariés). Par ailleurs, l'activité partielle sans reste à charge est également réactivée en janvier pour les entreprises dont l'activité est entravée par les différentes restrictions (limitation de jauges, interdiction de vente de boissons, de confiserie et d'alimentation dans les ERP) ou les décisions de fermeture (interdiction des concerts en configuration "debout"), ainsi que pour les entreprises qui perdent plus de 65 % de chiffre d'affaires. Roselyne Bachelot-Narquin a pour sa part confirmé l'annonce faite ce matin avec Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, de la réactivation du dispositif d'accès dérogatoire à l'activité partielle pour les intermittents. Ce dispositif avait déjà été en mis en place le 17 mars 2020 (lors de l'annonce du premier confinement) et du 10 décembre 2020 (lors de l'annonce du deuxième confinement). Il permettra aux employeurs et aux salariés intermittents de bénéficier du dispositif d'activité partielle au titre des spectacles annulés dans le cadre de la crise sanitaire, pour lesquels il existait, avant le 27 décembre 2021, un contrat ou une promesse d'embauche formalisée et dont le début d'exécution devait avoir lieu entre le 27 décembre 2021 et le 31 janvier 2022. Cette mesure de soutien est essentielle dans le contexte de la multiplication des annulations en raison de la situation sanitaire et des mesures de restrictions prises. Concernant les prêts garantis par l'État (PGE), Bruno Le Maire a confirmé que les TPE en situation de grave tension de trésorerie pourront bénéficier d'un allongement jusqu'à 10 ans (au lieu de 6 ans aujourd'hui) des délais de remboursement de leur PGE. Après avoir pris contact avec leur banque, ces entreprises devront s'adresser à la Médiation du crédit de la Banque de France ou aux conseillers départementaux de sortie de crise. Roselyne Bachelot-Narquin a précisé qu'en complément de ces mesures transversales et pour tenir compte des spécificités du modèle économique du spectacle et des mesures de restriction d'activité visant le secteur, seraient réactivés et adaptés les dispositifs de soutien sectoriels portés par le Centre national de la Musique (CNM), l'Association de soutien au théâtre privé (ASTP) et le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), afin de prendre en compte les pertes résultant des mesures et de la situation sanitaires, ainsi que de l'interdiction de certaines activités (vente de boissons, confiserie et alimentation, concerts en configuration debout). Elle a demandé aux trois structures de concerter dans les meilleurs délais avec les professionnels les modalités de mise en œuvre de ces dispositifs de soutien. En effet, depuis le début de la crise, l'État a apporté un soutien sans faille à la Culture, en alliant dispositifs transversaux et dispositifs sectoriels : c'est cette combinaison qui a permis de sauvegarder le secteur culturel, profondément affecté. C'est à nouveau le cas avec l'ensemble de ces mesures d'accompagnement économique qui constituent un engagement fort du Gouvernement en faveur des secteurs artistiques et culturels impactés. Communiqué de presse du ministère de la Culture du 6 janvier 2022. La Rédaction
Prorogation du délai de candidature à la direction du Centre national des arts de la rue et de l'espace public de Chalon-sur-Saône 09/12/2021
Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, en plein accord avec le maire de Chalon-sur-Saône, président de la Régie Autonome Personnalisée du Pôle Arts de la Rue de Chalon-sur-Saône, la vice-présidente en charge de la culture et du patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, le président de la Communauté d'agglomération du Grand Chalon et le président du Conseil départemental de Saône-et-Loire, a décidé de proroger jusqu'au 2 janvier 2022 le délai pendant lequel les candidats peuvent postuler à la direction de l'Abattoir.
L'Abattoir compte parmi les treize établissements culturels portant le label national de "Centre national des arts de la rue et de l'espace public" (CNAREP). Cette régie autonome personnalisée est née du regroupement de deux piliers historiques des arts de la rue : le festival "Chalon dans la Rue", initié par la Ville de Chalon-sur-Saône en 1987 ; et l'Abattoir, lieu de fabrique artistique situé sur la friche de l'ancien abattoir communal. Établissement majeur du paysage régional, national et international des arts de la rue, l'Abattoir met en œuvre les principales missions du label CNAREP : le soutien à la création et à la production artistique, en particulier à travers l'accueil d'équipes artistiques en résidence, la diffusion des œuvres dans l'espace public et l'élargissement des publics. Au vu des candidatures reçues, l'État et les collectivités territoriales ne sont pas en mesure de proposer une présélection suffisamment étoffée au regard de leur ambition pour la direction artistique du deuxième plus grand festival des arts de la rue de France. Convaincus qu'un tel recrutement doit nécessairement inclure l'examen de candidatures diversifiées, les partenaires ont choisi de proroger la durée d'envoi des déclarations de candidature jusqu'au 2 janvier 2022 inclus. Communiqué de presse du ministère de la Culture du 9 décembre 2021. Photo : L'Abattoir © DR. La Rédaction
Communiqué des directrices des Centres dramatiques nationaux réunies au sein de l'ACDN 04/12/2021
Nous avons, comme toutes les artistes femmes, actrices, autrices, metteuses en scène, eu à faire face aux inégalités de genre et aux rapports de domination qui structurent notre secteur, de la formation à la production jusqu'à la direction des institutions.
Nous avons, à un moment de notre parcours d'artistes, pris la décision de diriger des institutions théâtrales publiques. Faire ce choix nous a placées au coeur de structures dont nous avions pu subir les modalités de fonctionnement : faiblesse des moyens de production dévolus aux équipes artistiques dirigées par des femmes, absence de parité quant aux programmations, inégalité des niveaux de salaires des personnels permanent·e·s, invisibilisation du travail des femmes en général et assignation à des espaces considérés à tort comme secondaires : petits lieux, petits plateaux, petits budgets, jeune public, éducation artistique… C'est par ces pratiques institutionnelles, le mépris, la condescendance et le paternalisme dont elles relèvent, que se perpétuent les rapports de domination et de pouvoir s'exerçant à tous niveaux et à tous égards dans nos métiers, jusque dans les violences sexistes et sexuelles intolérables dénoncées haut et fort ces dernières semaines. Aujourd'hui, nous sommes 19 femmes à la direction de Centre Dramatiques Nationaux : en dix ans, le pourcentage de femmes à la direction est passé de 12 à 46 %. Étonnamment, ce profond mouvement de féminisation n'a été que très peu commenté, comme s'il faisait lui aussi l'objet d'une étrange invisibilisation. Cela dit, nous n'avons jamais eu la naïveté de penser que nos seules nominations suffiraient à rétablir une justice et une égalité, ni celle de croire qu'au coeur d'un système profondément inégalitaire, il serait plus simple pour des femmes de transformer une longue histoire de domination et de violences. Nous mesurons l'ampleur de notre responsabilité et de notre tâche, et nous sommes convaincues que c'est en s'attaquant COLLECTIVEMENT au système de production dans son ensemble, aux conditions d'égalité qu'il devrait garantir entre toutes et tous, que nous parviendrons à transformer profondément les choses. C'est ce à quoi nous travaillons, artistes-directrices et artistes-directeurs de Centre Dramatiques Nationaux, dans un dialogue permanent, au sein de notre association et au sein de notre syndicat, conscients que ce combat demande une attention de tous les instants, le courage de la formulation et de la décision, au coeur de nos propres instances, de nos théâtres, de nos pratiques. Nous savons aussi que rien ne se fera sans une volonté politique pleine et entière qui se traduise par des actes forts et des décisions concrètes : de l'égalité des moyens dans les dispositifs de financement public jusqu'à la parité dans les nominations à la direction des plus importantes institutions publiques, comme les théâtres nationaux tous dirigés aujourd'hui par des hommes. Nathalie Garraud, codirectrice Théâtre des 13 vents - CDN de Montpellier ; Émilie Capliez, codirectrice de Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace ; Chloé Dabert, directrice de la Comédie de Reims - CDN de Reims ; Julie Deliquet, directrice du TGP, CDN de Saint Denis ; Carole Thibaut, directrice du Théâtre des Îlets, CDN de Montluçon ; Maëlle Poésy, directrice du Théâtre Dijon Bourgogne CDN ; Macha Makeïeff, directrice de la Criée - Théâtre national de Marseille ; Muriel Mayette, directrice du TnN, Théâtre national de Nice ; Célie Pauthe, directrice du CDN Besançon Franche-Comté ; Aurélie Van den Daele, directrice du Théâtre de l'Union, CDN du Limousin ; Pascale Daniel-Lacombe, directrice du Méta, CDN Poitiers Nouvelle Aquitaine ; Camille Trouvé, codirectrice du CDN de Normandie-Rouen ; Alexandra Tobelaim, CDN transfrontalier de Thionville-Grand EST ; Julia Vidit, directrice de La Manufacture, CDN Nancy Lorraine ; Pauline Bayle, future directrice du Nouveau Théâtre de Montreuil, CDN ; Lucie Berelowitsch, directrice du Préau CDN de Normandie-Vire ; Séverine Chavrier, directrice du CDN Orléans / Centre-Val de Loire ; Catherine Marnas, directrice du TnBA - Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine. ACDN : Association des Centres Dramatiques Nationaux. >> asso-acdn.fr Communiqué de presse du vendredi 3 décembre 2021. La Rédaction
Présentation du plan de lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels dans le spectacle vivant 25/11/2021
Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, a présenté aujourd'hui le plan de lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels (VHSS) dans le spectacle vivant, conformément à son engagement pris en janvier dernier.
Le ministère de la Culture a mis en place des dispositifs forts, dès 2017, pour mener ce combat essentiel au sein des services et des établissements du ministère, dont les établissements nationaux du spectacle vivant : actions de sensibilisation, de formation, de prévention, et mise en place d'une cellule d'écoute pour faciliter les signalements et leur traitement. Pour les structures extérieures au ministère, la conditionnalité du versement des subventions, déjà expérimentée par le Centre National du Cinéma et de l'Image Animée (CNC), a été déployée par le Centre National de la Musique (CNM) à compter du 1er janvier 2021. En janvier 2021, la Ministre a annoncé l'extension du plan de lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels dans trois secteurs prioritaires (le spectacle vivant, le livre et les arts visuels). À compter du mois de janvier 2022, cette extension se traduira, pour le spectacle vivant, par la généralisation de la conditionnalité du versement des subventions à toutes les structures subventionnées. Pour bénéficier du soutien du ministère, elles devront respecter les cinq engagements suivants : 1) Être en conformité avec les obligations du code du travail en matière de prévention contre le harcèlement et les violences à caractère sexuel. 2) Créer un dispositif interne de signalement efficace et traiter chaque signalement reçu. 3) Former dès 2022 la direction, les encadrants, la DRH et les personnes désignées référentes au recueil de la parole et à la gestion des situations de VHSS. 4) Sensibiliser formellement les équipes et organiser la prévention des risques. 5) Engager un suivi et une évaluation des actions en matière de lutte contre les VHSS. Ces cinq engagements seront intégrés à toutes les conventions pluriannuelles d'objectifs et feront partie des conditions préalables à toute candidature à des appels d'offres du ministère. Élaboré en lien avec l'ensemble des acteurs de la filière, ce plan a vocation à protéger l'ensemble du personnel des structures du spectacle vivant, soutenues par le ministère de la Culture, qu'il soit permanent ou non. Il vient marquer une étape importante pour le ministère, qui a fait de la lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels une priorité de son action. La prochaine étape sera la tenue du comité interministériel pour l'égalité au cours duquel seront présentés les plans dans les secteurs des arts visuels et du livre, en janvier prochain. Communiqué du ministère de la Culture du 25 novembre 2021. La Rédaction
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