La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.
À l'affiche

À partir du 7/06/2011, La Pépinière Théâtre, Paris, "Tu m'as sauvé la vie" - 04/06/2011

Un baron misanthrope se prend brusquement d'amitié pour un clochard qui lui a sauvé la vie... Mais ses bons sentiments n'auront qu'un temps, car chacun songe à éloigner le gêneur, que ce soit les domestiques, lesquels espéraient une part de l'héritage ou la vieille comtesse de Morhange qui souhaitait épouser le baron... Même la ravissante marquise de Pralognan, son infirmière à domicile,...  

5/05 au 25/06/2011, Théâtre Clavel, Paris, "Cut" - 26/05/2011

Trois jeunes femmes se croisent dans les toilettes pour dames. Leur nom n'a pas d'importance, leur âge non plus, mais leur sexe... ça c'est autre chose ! Au gré de leurs souvenirs et de leurs envies, elles vont évoquer sans tabou ce que cela implique de porter "en soi" ce mystérieux attribut, ce "ça" de la femme. Dans ce huis clos peu commun, entre rêve et réalité, se succèdent tranches de vies...  

23/02 au 26/06/2011, Théâtre le Petit Hébertot, Paris, "Méchant Molière" - 23/05/2011

Neuf comédiens, la troupe des Joyeux Saltimbranques menée par le directeur d’un supermarché de province, préparent ensemble une représentation qui aura lieu sur le parking, le lendemain, jour de fête du village. Rien ne serait arrivé si le directeur du supermarché Léclair Super Discount (LSD) de Courson-la-Gamine n'avait pas été un fan de théâtre, et tout spécialement de Molière. Son répertoire ?...  

2/05 au 11/06/2011, La Manufacture des Abbesses, Paris, "Les sept jours de Simon Labrosse" - 19/05/2011

Simon Labrosse, chômeur à l’imaginaire débridé et toujours plein d’enthousiasme, raconte ses tentatives géniales pour s’en sortir : il s’invente un métier chaque jour de la semaine : cascadeur émotif, finisseur de phrases, flatteur d’égo, allégeur de conscience, amoureux à distance… Avec humour et différents niveaux de lecture, cette pièce nous livre une critique à la fois drôle et cinglante des...  

30/03 au 21/05/2011, Le Lucernaire, Paris, "Il est plus facile d’avoir du ventre que du cœur" - 17/05/2011

Plus que quelques dates pour aller voir au Lucernaire un spectacle étonnant et atypique : "Il est plus facile d’avoir du ventre que du cœur ". Il s’agit de l’histoire de Cyril Casmèze, un petit homme aussi drôle que rond, mis en scène et co-écrit par Jade Duviquet. Une heure quinze étonnantes à partager entre amis… Cyril Casmèze, comédien et acrobate zoomorphe, ancien « homme chien » du Cirque...  

12/05 au 28/05/2011, Théâtre de l’Athénée, Paris, "Récit de la servante Zerline" - 17/05/2011

Le Théâtre de l’Athénée présente son dernier spectacle de la saison : "Récit de la servante Zerline", tiré d’un roman de Hermann Broch ("Les Irresponsables"). C’est l’affaire de toute une vie que va raconter la vieille domestique à un locataire de passage. Comment elle fut captivée et trahie, manipulatrice et défaite, comment elle fut instruite. Une étrange affaire, qui se déplace d’un salon à un...  

15/07 au 19/07/2011, Théâtre du Petit Louvre, Avignon, "Traîne pas trop sous la pluie" - 13/05/2011

Conteur de sa vie et poète de son temps, Richard Bohringer donne des ailes aux mots, pour nous emmener à sa suite dans les méandres de sa mémoire, celle d’un bourlingueur humaniste. Chaque soir, Richard Bohringer réinvente, retrace toute une vie d’écriture, de passions, d’amours et de tendresse. Un voyage au pays de sa mémoire, un road-movie dédié à l’Afrique, aux amis, morts ou vivants, aux...  

20/05 au 22/05/2011, Théâtre Gérard Philipe, Saint-Denis (93), "Un week-end pour un auteur : Koffi Kwahulé" - 12/05/2011

Le TGP-CDN de Saint-Denis a inauguré en 2008 une manifestation intitulée "Un week-end pour un auteur", carte blanche autour de l’écriture d’un auteur de théâtre. Christophe Pellet, Jacques Rebotier, Rémi De Vos, Wajdi Mouawad, Martin Crimp et Aziz Chouaki ont été les invités des éditions précédentes. Autour de lectures, de maquettes, d’installation et de performances, cette année, c’est Koffy...  

10/05 au 17/06/2011, Le Lucernaire, Paris, "Entre ciel et chair" - 10/05/2011

L’histoire vraie de deux amants mythiques : le philosophe Pierre Abélard et son élève Héloïse. Enfants d’un siècle fervent traversé par les Croisades et la légende de Tristan et Yseult, ils connaîtront l’extase amoureuse, mais aussi la vengeance de l’oncle et tuteur d’Héloïse, Fulbert, qui fera émasculer Abélard. Entrés dans les ordres, ils seront séparés… jusqu’au tombeau qui les réunira....  

4/05 au 29/05/2011, Théâtre de l'Aquarium, Paris, "Le Sang des amis" - 07/05/2011

Fresque théâtrale et sonore, "Le Sang des amis" est une réécriture de "Jules César" et de "Antoine et Cléopâtre" de Shakespeare. Les acteurs relatent comment l’assassinat de Jules César, perpétré au nom de la liberté et de la république, se retourne contre ses auteurs en précipitant la transformation de la République romaine en Empire. Amitié, trahison, course au pouvoir, conflits à répétition,...  
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À découvrir

"Rimbaud Cavalcades !" Voyage cycliste au cœur du poétique pays d'Arthur

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées…", Arthur Rimbaud.
Quel plaisir de boucler une année 2022 en voyageant au XIXe siècle ! Après Albert Einstein, je me retrouve face à Arthur Rimbaud. Qu'il était beau ! Le comédien qui lui colle à la peau s'appelle Romain Puyuelo et le moins que je puisse écrire, c'est qu'il a réchauffé corps et cœur au théâtre de l'Essaïon pour mon plus grand bonheur !

© François Vila.
Rimbaud ! Je me souviens encore de ses poèmes, en particulier "Ma bohème" dont l'intro est citée plus haut, que nous apprenions à l'école et que j'avais déclamé en chantant (et tirant sur mon pull) devant la classe et le maître d'école.

Beauté ! Comment imaginer qu'un jeune homme de 17 ans à peine puisse écrire de si sublimes poèmes ? Relire Rimbaud, se plonger dans sa bio et venir découvrir ce seul en scène. Voilà qui fera un très beau de cadeau de Noël !

C'est de saison et ça se passe donc à l'Essaïon. Le comédien prend corps et nous invite au voyage pendant plus d'une heure. "Il s'en va, seul, les poings sur son guidon à défaut de ne pas avoir de cheval …". Et il raconte l'histoire d'un homme "brûlé" par un métier qui ne le passionne plus et qui, soudain, décide de tout quitter. Appart, boulot, pour suivre les traces de ce poète incroyablement doué que fut Arthur Rimbaud.

Isabelle Lauriou
25/03/2024
Spectacle à la Une

"Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
05/04/2024
Spectacle à la Une

"Un prince"… Seul en scène riche et pluriel !

Dans une mise en scène de Marie-Christine Orry et un texte d'Émilie Frèche, Sami Bouajila incarne, dans un monologue, avec superbe et talent, un personnage dont on ignore à peu près tout, dans un prisme qui brasse différents espaces-temps.

© Olivier Werner.
Lumière sur un monticule qui recouvre en grande partie le plateau, puis le protagoniste du spectacle apparaît fébrilement, titubant un peu et en dépliant maladroitement, à dessein, son petit tabouret de camping. Le corps est chancelant, presque fragile, puis sa voix se fait entendre pour commencer un monologue qui a autant des allures de récit que de narration.

Dans ce monologue dans lequel alternent passé et présent, souvenirs et réalité, Sami Bouajila déploie une gamme d'émotions très étendue allant d'une voix tâtonnante, hésitante pour ensuite se retrouver dans un beau costume, dans une autre scène, sous un autre éclairage, le buste droit, les jambes bien plantées au sol, avec un volume sonore fort et bien dosé. La voix et le corps sont les deux piliers qui donnent tout le volume théâtral au caractère. L'évidence même pour tout comédien, sauf qu'avec Sami Bouajila, cette évidence est poussée à la perfection.

Toute la puissance créative du comédien déborde de sincérité et de vérité avec ces deux éléments. Nul besoin d'une couronne ou d'un crucifix pour interpréter un roi ou Jésus, il nous le montre en utilisant un large spectre vocal et corporel pour incarner son propre personnage. Son rapport à l'espace est dans un périmètre de jeu réduit sur toute la longueur de l'avant-scène.

Safidin Alouache
12/03/2024