Pour Jean Boillot (mise en scène) et Alexandre Koutchevsky (texte), les deux concepteurs du projet, le but était de tenter de faire émerger les sensations, les émotions, les contradictions qui bouleversent le plus souvent la période de l'adolescence. En s'inspirant en partie de la biographie des interprètes et du metteur en scène, Alexandre Koutchevsky tricote ainsi une histoire fictive traitant de la jeunesse. Une jeunesse particulière puisqu'il s'agit ici de mêler à cette histoire, la pratique musicale, en particulier des souvenirs du conservatoire de musique.
Le récit met en jeu trois personnages. Trente ans après qu'ils se sont perdus de vue après la remise des diplômes du conservatoire de Nice, Aline et Elios (qui pratiquaient alors le piano) reçoivent une lettre de Jean (qui lui était en classe de harpe) les conviant à un rendez-vous dans la gare de Troie, tel jour, telle date. Les deux s'y retrouvent, attendent autour du piano dans le hall de gare, mais en lieu et place de ce Jean qui les a conviés là, on leur apporte une nouvelle lettre qui leur propose un défi étrange : finir d'exécuter un morceau de Schubert, à quatre mains, La Fantaisie en fa mineur, morceau qu'ils n'avaient pas fini d'apprendre trente ans auparavant. Le but ? Interpréter ce morceau d'ici à quelque temps dans une salle à Vienne…
Le récit met en jeu trois personnages. Trente ans après qu'ils se sont perdus de vue après la remise des diplômes du conservatoire de Nice, Aline et Elios (qui pratiquaient alors le piano) reçoivent une lettre de Jean (qui lui était en classe de harpe) les conviant à un rendez-vous dans la gare de Troie, tel jour, telle date. Les deux s'y retrouvent, attendent autour du piano dans le hall de gare, mais en lieu et place de ce Jean qui les a conviés là, on leur apporte une nouvelle lettre qui leur propose un défi étrange : finir d'exécuter un morceau de Schubert, à quatre mains, La Fantaisie en fa mineur, morceau qu'ils n'avaient pas fini d'apprendre trente ans auparavant. Le but ? Interpréter ce morceau d'ici à quelque temps dans une salle à Vienne…
C'est alors le début d'une course-poursuite mystérieuse qui va emporter nos deux pianistes à travers toute la France durant une année.
La mise en scène de Jean Boillot ne cherche pas à créer concrètement cette fiction. Les scènes, où le piano, la partition de Schubert et la résurgence des souvenirs foisonnent, sont de courtes parenthèses dans un rapport très proche, très intime et très partageur avec le public disposé sur les trois côtés de l'espace de jeu. Aline Le Berre et Elios Noël créent ainsi une proximité quasi amicale avec les spectateurs, les font entrer dans leurs questionnements, s'adressent souvent directement à eux sans jamais toutefois quitter les costumes de leurs personnages imaginaires.
La musique très constante, un humour délicat et cette intimité qui se noue font de ce spectacle une sorte de bulle bienfaisante où la douce nostalgie de la violence des sentiments adolescents ouvre tranquillement les cœurs et les âmes.
Comme un parallèle théâtral à La Fantaisie que Schubert composa pour celle dont il était tombé amoureux, Jean Boillot et ses camarades créent une Fantaisie théâtrale à quatre mains harmonieuse, musicale et sensible.
◙ Bruno Fougniès
La mise en scène de Jean Boillot ne cherche pas à créer concrètement cette fiction. Les scènes, où le piano, la partition de Schubert et la résurgence des souvenirs foisonnent, sont de courtes parenthèses dans un rapport très proche, très intime et très partageur avec le public disposé sur les trois côtés de l'espace de jeu. Aline Le Berre et Elios Noël créent ainsi une proximité quasi amicale avec les spectateurs, les font entrer dans leurs questionnements, s'adressent souvent directement à eux sans jamais toutefois quitter les costumes de leurs personnages imaginaires.
La musique très constante, un humour délicat et cette intimité qui se noue font de ce spectacle une sorte de bulle bienfaisante où la douce nostalgie de la violence des sentiments adolescents ouvre tranquillement les cœurs et les âmes.
Comme un parallèle théâtral à La Fantaisie que Schubert composa pour celle dont il était tombé amoureux, Jean Boillot et ses camarades créent une Fantaisie théâtrale à quatre mains harmonieuse, musicale et sensible.
◙ Bruno Fougniès
"Quatre mains"
Texte : Alexandre Koutchevsky.
Mise en scène : Jean Boillot.
Assistant : Stéphanie Schwartzbrod.
Jeu et piano : Aline Le Berre et Elios Noël.
Musique : Franz Schubert.
Lumières : Ivan Mathis.
Régie lumière : Charline Dereims.
Régie générale : Perceval Sanchez
Direction de production : Mireille Regler
Tout public, à partir de 14 ans
Durée : 1 h 35 (trajet pour Espaces Mistral compris).
•Avignon Off 2025•
Du 7 au 24 juillet 2025.
Tous les jours à 10 h 45. Relâche le vendredi.
Théâtre Le 11 Avignon, Espaces Mistral, 11, boulevard Raspail, Avignon.
Réservation : 04 84 51 20 10.
>> Billetterie en ligne
>> 11avignon.com
Mise en scène : Jean Boillot.
Assistant : Stéphanie Schwartzbrod.
Jeu et piano : Aline Le Berre et Elios Noël.
Musique : Franz Schubert.
Lumières : Ivan Mathis.
Régie lumière : Charline Dereims.
Régie générale : Perceval Sanchez
Direction de production : Mireille Regler
Tout public, à partir de 14 ans
Durée : 1 h 35 (trajet pour Espaces Mistral compris).
•Avignon Off 2025•
Du 7 au 24 juillet 2025.
Tous les jours à 10 h 45. Relâche le vendredi.
Théâtre Le 11 Avignon, Espaces Mistral, 11, boulevard Raspail, Avignon.
Réservation : 04 84 51 20 10.
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