La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.
À l'affiche

Avignon Off 2022 >> "Beyrouth Hotel" - 08/06/2022

Une comédie sur la rencontre de deux mondes, l'Orient et l'Occident, en même temps que celle d'un homme et d'une femme… Avec un complice musical malicieux… Dans un modeste hôtel de Beyrouth, un auteur de théâtre parisien, coincé entre ses états d'âme et sa peur de la ville, voit ses considérations d'intellectuel se heurter à la spontanéité et au goût de la vie de la réceptionniste qui connaît...  

Avignon Off 2022 >> "Je vous écris dans le noir" - 08/06/2022

"Je m'appelle Pauline Dubuisson et j'ai tué un homme. Mais personne ne naît assassin." L'incroyable destin d'une femme mystérieuse et complexe dont les combats sont d'une étonnante actualité. "Je m'appelle Pauline Dubuisson et j'ai tué un homme. Mais personne ne naît assassin." L'incroyable destin d'une femme mystérieuse et complexe dont les combats sont d'une étonnante actualité. "Je m'appelle...  

Un concert exceptionnel de musique classique et Klezmer - 15/02/2022

Un nouveau concert au Centre d'Art et de Culture, l'occasion de découvrir deux artistes exceptionnels, la pianiste Éloïse Bella Kohn et le pianiste Noah Bendix-Balgley avec un programme riche et varié associant musique classique et musique Klezmer. Premier violon solo de l'Orchestre philharmonique de Berlin, le prodige américain Noah Bendix-Balgley, né en 1984, a hérité de son père un amour pour...  

"Fragments" d'Hannah Arendt Du 5 au 8 février 2022 à l'Espace Rachi - 14/01/2022

Bérengère Warluzel et Charles Berling nous invitent, à travers les mots d'Hannah Arendt, à aimer cette faculté inhérente à la nature humaine : penser. Non, penser n'est pas réservé à une élite, bien au contraire. Penser peut être une aventure joyeuse pour chacun, en plus d'être une jubilation et un enthousiasme qui se partagent. "L'essentiel pour moi, c'est de comprendre : je dois comprendre",...  

● Avignon Off 2021 ● Boxing Shadows Par la Cie Isabelle Starkier - Star Théâtre - 03/07/2021

Une jeune migrante gagne sa vie en volant dans le métro. Un homme d'une soixantaine d'années se fait dérober son portefeuille. Ils habitent le même immeuble. Rencontre entre une jeunesse fragilisée en proie à une révolte sans but et un ancien boxeur devenu bibliothécaire en proie à la solitude et à l'ennui. Histoire d'une transmission : il lui apprend à transformer sa rage grâce à l'apprentissage...  

● Avignon Off 2021 ● Rhinocéros D'après Eugène Ionesco - 29/06/2021

"Rhinocéros" alerte sur les dangers de l'uniformisation et du totalitarisme. Dans un cirque, alors qu'un logicien-trapéziste disserte sur le syllogisme : "Tous les chats sont mortels, Socrate est mortel, donc Socrate est un chat", les humains se métamorphosent en bêtes puissantes et bornées, au mépris de l'humanité. Une fable d'une singularité hypnotisante. Au sortir de la guerre, Ionesco compose...  

● Avignon Off 2021 ● Mais je suis un ours ! D'après Frank Tashlin - 29/06/2021

Un jour, un ours s'endort dans une caverne pour l'hiver. Au printemps, quand il se réveille, une usine est construite juste au-dessus. Il ne reconnaît rien. Plus de forêt, plus d'herbes, et plus de fleurs ! Personne n'accepte de croire qu'il est un ours et on le met au travail à l'usine… et c'est ainsi que l'Ours ne sait plus qui il est… Une fable écologique qui dit l'absurdité de travail à la...  

● Avignon Off 2021 ● Je veux voir Mioussov D'après Valentin Kataïev - 28/06/2021

Un vaudeville soviétique burlesque et délirant. Dans la maison de "repos", Les Tournesols, des pensionnaires "hors-sol", courent dans tous les sens à la recherche du pauvre Mioussov venu se reposer le temps d'un week-end. Tout le monde se fait passer pour ce qu'il n'est pas. Entre Feydeau et Kafka, Alfred Jarry et les Marx Brothers. Incontrôlables et virevoltants, ils veulent tous… voir Mioussov...  

● Avignon Off 2021 ● Elle(s) Texte et mise en scène de Patrick Dray - 26/06/2021

Angela Davis, Olympe de Gouges, Nina Simone, Simone Veil, Myriam Makeba, Françoise Giroud, Simone de Beauvoir, Franca Viola, Georges Sand, Colette, Marie Curie, Hedy Lamarr, Louise Michel, Marguerite Duras, Nellie Bly, Christiane Taubira, Suzanne Buisson… et beaucoup d'autres encore ont ouvert la voie. Toutes ces femmes en une seule. Un seule en scène pour parler d'Elle(s). Sept ans aujourd'hui,...  

● Avignon Off 2021 ● Hommes Par la Compagnie du Soleil Noir - 23/06/2021

Qu'est-ce qu'un homme ? Un dominant viril et déterminé comme on en voit partout à la télé ? Ou une pluralité d'individus avec des doutes, des interrogations, des craintes, qui doivent sans cesse se comparer à cet idéal de virilité auquel ils ne ressemblent pas ? "Hommes" est un seul en scène drôle et tendre qui présente sept personnages masculins à différents âges : un petit garçon qui ne...  
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À découvrir

"L'Effet Papillon" Se laisser emporter au fil d'un simple vol de papillon pour une fascinante expérience

Vous pensez que vos choix sont libres ? Que vos pensées sont bien gardées dans votre esprit ? Que vous êtes éventuellement imprévisibles ? Et si ce n'était pas le cas ? Et si tout partait de vous… Ouvrez bien grands les yeux et vivez pleinement l'expérience de l'Effet Papillon !

© Pics.
Vous avez certainement entendu parler de "l'effet papillon", expression inventée par le mathématicien-météorologue Edward Lorenz, inventeur de la théorie du chaos, à partir d'un phénomène découvert en 1961. Ce phénomène insinue qu'il suffit de modifier de façon infime un paramètre dans un modèle météo pour que celui-ci s'amplifie progressivement et provoque, à long terme, des changements colossaux.

Par extension, l'expression sous-entend que les moindres petits événements peuvent déterminer des phénomènes qui paraissent imprévisibles et incontrôlables ou qu'une infime modification des conditions initiales peut engendrer rapidement des effets importants. Ainsi, les battements d'ailes d'un papillon au Brésil peuvent engendrer une tornade au Mexique ou au Texas !

C'est à partir de cette théorie que le mentaliste Taha Mansour nous invite à nouveau, en cette rentrée, à effectuer un voyage hors du commun. Son spectacle a reçu un succès notoire au Sham's Théâtre lors du Festival d'Avignon cet été dernier.

Impossible que quiconque sorte "indemne" de cette phénoménale prestation, ni que nos certitudes sur "le monde comme il va", et surtout sur nous-mêmes, ne soient bousculées, chamboulées, contrariées.

"Le mystérieux est le plus beau sentiment que l'on peut ressentir", Albert Einstein. Et si le plus beau spectacle de mentalisme du moment, en cette rentrée parisienne, c'était celui-là ? Car Tahar Mansour y est fascinant à plusieurs niveaux, lui qui voulait devenir ingénieur, pour qui "Centrale" n'a aucun secret, mais qui, pourtant, a toujours eu une âme d'artiste bien ancrée au fond de lui. Le secret de ce spectacle exceptionnel et époustouflant serait-il là, niché au cœur du rationnel et de la poésie ?

Brigitte Corrigou
08/09/2023
Spectacle à la Une

"Hedwig and the Angry inch" Quand l'ingratitude de la vie œuvre en silence et brise les rêves et le talent pourtant si légitimes

La comédie musicale rock de Broadway enfin en France ! Récompensée quatre fois aux Tony Awards, Hedwig, la chanteuse transsexuelle germano-américaine, est-allemande, dont la carrière n'a jamais démarré, est accompagnée de son mari croate,Yithak, qui est aussi son assistant et choriste, mais avec lequel elle entretient des relations malsaines, et de son groupe, the Angry Inch. Tout cela pour retracer son parcours de vie pour le moins chaotique : Berlin Est, son adolescence de mauvais garçon, son besoin de liberté, sa passion pour le rock, sa transformation en Hedwig après une opération bâclée qui lui permet de quitter l'Allemagne en épouse d'un GI américain, ce, grâce au soutien sans failles de sa mère…

© Grégory Juppin.
Hedwig bouscule les codes de la bienséance et va jusqu'au bout de ses rêves.
Ni femme, ni homme, entre humour queer et confidences trash, il/elle raconte surtout l'histoire de son premier amour devenu l'une des plus grandes stars du rock, Tommy Gnosis, qui ne cessera de le/la hanter et de le/la poursuivre à sa manière.

"Hedwig and the Angry inch" a vu le jour pour la première fois en 1998, au Off Broadway, dans les caves, sous la direction de John Cameron Mitchell. C'est d'ailleurs lui-même qui l'adaptera au cinéma en 2001. C'est la version de 2014, avec Neil Patrick Harris dans le rôle-titre, qui remporte les quatre Tony Awards, dont celui de la meilleure reprise de comédie musicale.

Ce soir-là, c'était la première fois que nous assistions à un spectacle au Théâtre du Rouge Gorge, alors que nous venons pourtant au Festival depuis de nombreuses années ! Situé au pied du Palais des Papes, du centre historique et du non moins connu hôtel de la Mirande, il s'agit là d'un lieu de la ville close pour le moins pittoresque et exceptionnel.

Brigitte Corrigou
20/09/2023
Spectacle à la Une

"Zoo Story" Dans un océan d'inhumanités, retrouver le vivre ensemble

Central Park, à l'heure de la pause déjeuner. Un homme seul profite de sa quotidienne séquence de répit, sur un banc, symbole de ce minuscule territoire devenu son havre de paix. Dans ce moment voulu comme une trêve face à la folie du monde et aux contraintes de la société laborieuse, un homme surgit sans raison apparente, venant briser la solitude du travailleur au repos. Entrant dans la narration d'un pseudo-récit, il va bouleverser l'ordre des choses, inverser les pouvoirs et détruire les convictions, pour le simple jeu – absurde ? – de la mise en exergue de nos inhumanités et de nos dérives solitaires.

© Alejandro Guerrero.
Lui, Peter (Sylvain Katan), est le stéréotype du bourgeois, cadre dans une maison d'édition, "détenteur" patriarcal d'une femme, deux enfants, deux chats, deux perruches, le tout dans un appartement vraisemblablement luxueux d'un quartier chic et "bobo" de New York. L'autre, Jerry (Pierre Val), à l'opposé, est plutôt du côté de la pauvreté, celle pas trop grave, genre bohème, mais banale qui fait habiter dans une chambre de bonne, supporter les inconvénients de la promiscuité et rechercher ces petits riens, ces rares moments de défoulement ou d'impertinence qui donnent d'éphémères et fugaces instants de bonheur.

Les profils psychologiques des deux personnages sont subtilement élaborés, puis finement étudiés, analysés, au fil de la narration, avec une inversion, un basculement "dominant - dominé", s'inscrivant en douceur dans le déroulement de la pièce. La confrontation, involontaire au début, Peter se laissant tout d'abord porter par le récit de Jerry, devient plus prégnante, incisive, ce dernier portant ses propos plus sur des questionnements existentiels sur la vie, sur les injonctions à la normalité de la société et la réalité pitoyable – selon lui – de l'existence de Peter… cela sous prétexte d'une prise de pouvoir de son espace vital de repos qu'est le banc que celui-ci utilise pour sa pause déjeuner.

La rencontre fortuite entre ces deux humains est en réalité un faux-semblant, tout comme la prétendue histoire du zoo qui ne viendra jamais, Edward Albee (1928-2016) proposant ici une réflexion sur les dérives de la société humaine qui, au fil des décennies, a construit toujours plus de barrières entre elle et le vivant, créant le terreau des détresses ordinaires et des grandes solitudes. Ce constat fait dans les années cinquante par l'auteur américain de "Qui a peur de Virginia Woolf ?" se révèle plus que jamais d'actualité avec l'évolution actuelle de notre monde dans lequel l'individualisme a pris le pas sur le collectif.

Gil Chauveau
15/09/2023