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Prix Olympe de Gouges : plus que quelques semaines pour candidater !  02/11/2017

Après avoir rebaptisé le théâtre municipal du nom de la plus célèbre des Montalbanaises en 2006, c’est avec la même ambition d’honorer son œuvre en la mettant à la portée de tous que la ville de Montauban a créé les premières Journées Olympe de Gouges en octobre de cette année-là.

Déjà rythmé par la Journée internationale des droits des femmes, le mois de mars fut choisi pour cet événement qui, depuis, permet de mettre en lumière la prise de position capitale pour la cause des femmes de l’auteure et révolutionnaire native de Montauban : la rédaction de la Déclaration des Droits de la femme et de la Citoyenne.

Au fil des éditions, les journées Olympe de Gouges ont permis de belles rencontres avec des femmes, célèbres ou anonymes, vivantes ou disparues qui tracent leur sillage lumineux dans la mer obscure de l’indifférence et de la misogynie.

Prix Olympe de Gouges : candidatures encore ouvertes pour quelques semaines !
Fidèles à la pensée humaniste et aux idéaux de liberté de la plus célèbre de nos concitoyennes, ces Journées ont aussi donné naissance au "Prix Olympe de Gouges".

La Ville l’a créé avec l’ambition de valoriser et accompagner les actions qui participent à une meilleure diffusion des droits et libertés des femmes ou qui rendent hommage à celles qui ont formulé le souhait d’un monde plus juste, plus fraternel, plus ouvert aux possibles de l’imaginaire et qui sont parfois allées jusqu’à donner force de loi à leur rêve.

Lancé à la date symbolique du 8 mars 2017, le prix Olympe de Gouges 2018 est ouvert aux candidatures jusqu’au 1er décembre 2017 à 17h.

Ce prix d’un montant de 20 000 € sera décerné par la ville de Montauban en 2018 pour récompenser un projet culturel, social ou encore environnemental en apportant une aide à sa structuration, à sa création et/ou à sa diffusion. L’innovation, la créativité et le rayonnement du projet seront particulièrement appréciés du jury.

Le règlement est consultable à tout moment sur le site www.montauban.com et peut être adressé gratuitement à toute personne qui en fera la demande à la Direction du Développement Culturel de la ville de Montauban par mail à culture@ville-montauban.fr ou au 05 63 22 19 65.

Olympe de Gouges : figure révolutionnaire et humaniste
Née à Montauban en 1748, humaniste et visionnaire, Olympe de Gouges est l’une des grandes figures de la Révolution française. Elle utilise différentes formes d’expression, le théâtre, les affiches publiques, les journaux, afin de diffuser largement ses idées progressistes.

L’abolition de l’esclavage et de la peine de mort, l’hygiène publique, la solidarité, l’instruction et surtout l’égalité politique et civique entre hommes et femmes deviennent son combat principal... Cet engagement généreux et exigeant lui vaudra la haine des Jacobins.
Elle meurt guillotinée en 1793.
La Rédaction

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"Bienvenue Ailleurs" Faire sécession avec un monde à l'agonie pour tenter d'imaginer de nouveaux possibles

Sara a 16 ans… Une adolescente sur une planète bleue peuplée d’une humanité dont la grande majorité est sourde à entendre l’agonie annoncée, voire amorcée diront les plus lucides. Une ado sur le chemin de la prise de conscience et de la mutation, du passage du conflit générationnel… à l'écologie radicale. Aurélie Namur nous parle, dans "Bienvenue ailleurs", de rupture, de renversement, d'une jeunesse qui ne veut pas s'émanciper, mais rompre radicalement avec notre monde usé et dépassé… Le nouvel espoir d'une jeunesse inspirée ?

© PKL.
Sara a donc 16 ans lorsqu'elle découvre les images des incendies apocalyptiques qui embrasent l'Australie en 2020 (dont l'île Kangourou) qui blessent, brûlent, tuent kangourous et koalas. Images traumatiques qui vont déclencher les premiers regards critiques, les premières révoltes générées par les crimes humains sur l'environnement, sans évocation pour elle d'échelle de gravité, cela allant du rejet de solvant dans les rivières par Pimkie, de la pêche destructrice des bébés thons en passant de l'usage de terres rares (et les conséquences de leur extraction) dans les calculettes, les smartphones et bien d'autres actes criminels contre la planète et ses habitants non-humains.

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Composée de trois fragments ("Revoir les kangourous", "Dézinguée" et "Qui la connaît, cette vie qu'on mène ?") et d'un interlude** – permettant à la jeunesse de prendre corps "dansant" –, la pièce d'Aurélie Namur s'articule autour d'une trajectoire singulière, celle d'une jeune fille, quittant le foyer familial pour, petit à petit, s'orienter vers l'écologie radicale, et de son absence sur le plateau, le récit étant porté par Camila, sa mère, puis par Aimé, son amour, et, enfin, par Pauline, son amie. Venant compléter ce trio narrateur, le musicien Sergio Perera et sa narration instrumentale.

Gil Chauveau
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© Pierre Gondard.
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