La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.
Coulisses & Cie

"L’œil écoute" dissèque Châtillon... Les contraintes de la programmation - 22/01/2014

Châtillon accueille chaque saison un certain nombre de compagnies. Il s'agit soit de leur donner la possibilité de jouer et de bénéficier d'une ou de plusieurs dates, soit de pouvoir être en résidence et/ou en co-création avec la structure. Par exemple, grâce à leur talent, les Dramaticules sont en compagnonnage pour trois ans et bénéficient à ce titre d'une aide pour la création de leurs futurs...  

"L’œil écoute" dissèque Châtillon... toqué ! - 13/02/2014

Pour fêter l'événement, le théâtre a eu aussi la bonne idée de prolonger le moment avec un repas spécial Saint-Valentin. L'idée est juteuse et forcément délicieuse ! Voici en images ce que nous en dit son directeur, Christian Lalos... avec "L’œil écoute" bien entendu ! Précédemment sur "L’œil...  

"L'oeil écoute" dissèque Châtillon... Une affaire de rencontre - 13/12/2013

Châtillon accueille chaque saison un certain nombre de compagnies que le théâtre coproduit. C'est le cas notamment cette saison du "Don Juan" de Gilles Bouillon (en ce moment sur les planches châtillonnaises) et de la Compagnie des Dramaticules avec leur très attendue "satire de la vie culturelle française", "Affreux, bêtes et pédants". Alors comment cela se passe ? Copinage ou coup de cœur ? Il...  

"L’œil écoute" Thomas Février… Rentrer dans les cases - 11/12/2013

Souvent, une des grosses absurdités de nos auteurs, compositeurs et interprètes français d'aujourd'hui, est de devoir entrer à tout prix dans une case, correspondre à une formule toute faite, sinon au risque d'être mis au rebut des "inclassables". Mais entre "chanson française", "rock français", "pop rock", "variétés", les frontières sont souvent minces voire confuses. Allez, pour cette fois...  

"L’œil écoute" Thomas Février… L'origine d'une vocation - 26/11/2013

Continuons notre saga "Février" avec le travail de coulisses de "l’œil écoute"... D'où vient la vocation de ce compositeur ? Quels sont les débuts de cet interprète ? Où et comment a-t-il débuté ? Dans cette interview (pour cette fois radiophonique), Thomas Février revient sur son passé. Attention, l'univers sonore est bruyant car ce jour-là nous étions en balade du côté des Batignolles, son...  

"L’œil écoute" Thomas Février… Toto le héros - 06/12/2013

Voici un très joli moment vidéo qui poursuit notre saga "Février" (à voir aussi les épisodes précédents). Il semble que "l’œil écoute" a su aller au plus près de notre héros et surtout de ce qui fait l'essence de l'artiste... D'ailleurs, qui est donc ce Mister Février ? Quelques réponses en images... Précédemment sur La Revue du Spectacle... >> L’œil écoute Thomas Février, générique >> L’œil...  

"Sabordage" Comme une synthèse de la modernité… une implosion écologique à venir - 26/10/2019

Elle fut riche et belle, plaisante et paradisiaque, pays de cocagne… puis devint consommatrice et opulente, industrieuse, minière et calamité écologique, pour finir mendiante et désespérée, à l'avenir destructif d'une future terre qui coule à pic… C'est la "belle" histoire de l'île de Nauru*, miroir de notre prochain anéantissement - au délicat (!) mais définitif intitulé "6e extinction de masse"...  

"L’œil écoute" Thomas Février…. Prélude - 12/11/2013

Deux mois de plaisir à suivre les coulisses de l'auteur, compositeur et interprète Thomas Février. Pour cela, il a accepté de nous ouvrir grandes ses portes. De chez lui à la scène, en passant par le studio de répétition, nous vous offrons un véritable moment suspendu de poésie... Précédemment sur La Revue du Spectacle... >> L’œil écoute Thomas Février, générique  

"L’œil écoute" Thomas Février… - 31/10/2013

"L’œil écoute" est l’association artistique d’une auteure et critique (Sheila Louinet), et d’un réalisateur (Bruno Isnardon). Armés de leur plume et de leur caméra, ils ont décidé d’écouter autrement le monde du spectacle vivant afin d’en faire des lieux de mémoire vivante. C’est ainsi que la puce à l’œil et l’œil à l’écoute, ils sont partis à la rencontre de Thomas Février, auteur, compositeur,...  

"L'œil écoute" dissèque Châtillon... - 06/11/2013

Continuons notre saga châtillonnaise. Rappelez-vous, nous vous expliquions dans le volet 1 que "l'œil écoute" est parti à la rencontre des coulisses du Théâtre de Châtillon. Dans cet épisode, Christian Lalos, son directeur, raconte le Festival MAR.T.O. C'est la première année que Châtillon rejoint le Festival MAR.T.O., qui apparaît désormais dans sept villes des Hauts-de-Seine. Ce festival, qui...  
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À Découvrir

"Bienvenue Ailleurs" Faire sécession avec un monde à l'agonie pour tenter d'imaginer de nouveaux possibles

Sara a 16 ans… Une adolescente sur une planète bleue peuplée d’une humanité dont la grande majorité est sourde à entendre l’agonie annoncée, voire amorcée diront les plus lucides. Une ado sur le chemin de la prise de conscience et de la mutation, du passage du conflit générationnel… à l'écologie radicale. Aurélie Namur nous parle, dans "Bienvenue ailleurs", de rupture, de renversement, d'une jeunesse qui ne veut pas s'émanciper, mais rompre radicalement avec notre monde usé et dépassé… Le nouvel espoir d'une jeunesse inspirée ?

© PKL.
Sara a donc 16 ans lorsqu'elle découvre les images des incendies apocalyptiques qui embrasent l'Australie en 2020 (dont l'île Kangourou) qui blessent, brûlent, tuent kangourous et koalas. Images traumatiques qui vont déclencher les premiers regards critiques, les premières révoltes générées par les crimes humains sur l'environnement, sans évocation pour elle d'échelle de gravité, cela allant du rejet de solvant dans les rivières par Pimkie, de la pêche destructrice des bébés thons en passant de l'usage de terres rares (et les conséquences de leur extraction) dans les calculettes, les smartphones et bien d'autres actes criminels contre la planète et ses habitants non-humains.

Puisant ici son sujet dans les questionnements et problèmes écologiques actuels ou récurrents depuis de nombreuses années, Aurélie Namur explore le parcours de la révolte légitime d’une adolescente, dont les constats et leur expression suggèrent une violence sous-jacente réelle, puissante, et une cruelle lucidité, toutes deux fondées sur une rupture avec la société qui s'obstine à ne pas réagir de manière réellement efficace face au réchauffement climatique, à l'usure inconsidérée – et exclusivement humaine – de la planète, à la perte de confiance dans les hommes politiques, etc.

Composée de trois fragments ("Revoir les kangourous", "Dézinguée" et "Qui la connaît, cette vie qu'on mène ?") et d'un interlude** – permettant à la jeunesse de prendre corps "dansant" –, la pièce d'Aurélie Namur s'articule autour d'une trajectoire singulière, celle d'une jeune fille, quittant le foyer familial pour, petit à petit, s'orienter vers l'écologie radicale, et de son absence sur le plateau, le récit étant porté par Camila, sa mère, puis par Aimé, son amour, et, enfin, par Pauline, son amie. Venant compléter ce trio narrateur, le musicien Sergio Perera et sa narration instrumentale.

Gil Chauveau
10/12/2024
Spectacle à la Une

"Dub" Unité et harmonie dans la différence !

La dernière création d'Amala Dianor nous plonge dans l'univers du Dub. Au travers de différents tableaux, le chorégraphe manie avec rythme et subtilité les multiples visages du 6ᵉ art dans lequel il bâtit un puzzle artistique où ce qui lie l'ensemble est une gestuelle en opposition de styles, à la fois virevoltante et hachée, qu'ondulante et courbe.

© Pierre Gondard.
En arrière-scène, dans une lumière un peu sombre, la scénographie laisse découvrir sept grands carrés vides disposés les uns sur les autres. Celui situé en bas et au centre dessine une entrée. L'ensemble représente ainsi une maison, grande demeure avec ses pièces vides.

Devant cette scénographie, onze danseurs investissent les planches à tour de rôle, chacun y apportant sa griffe, sa marque par le style de danse qu'il incarne, comme à l'image du Dub, genre musical issu du reggae jamaïcain dont l'origine est due à une erreur de gravure de disque de l'ingénieur du son Osbourne Ruddock, alias King Tubby, en mettant du reggae en version instrumentale. En 1967, en Jamaïque, le disc-jockey Rudy Redwood va le diffuser dans un dance floor. Le succès est immédiat.

L'apogée du Dub a eu lieu dans les années soixante-dix jusqu'au milieu des années quatre-vingt. Les codes ont changé depuis, le mariage d'une hétérogénéité de tendances musicales est, depuis de nombreuses années, devenu courant. Le Dub met en exergue le couple rythmique basse et batterie en lui incorporant des effets sonores. Awir Leon, situé côté jardin derrière sa table de mixage, est aux commandes.

Safidin Alouache
17/12/2024
Spectacle à la Une

"R.O.B.I.N." Un spectacle jeune public intelligent et porteur de sens

Le trio d'auteurs, Clémence Barbier, Paul Moulin, Maïa Sandoz, s'emparent du mythique Robin des Bois avec une totale liberté. L'histoire ne se situe plus dans un passé lointain fait de combats de flèches et d'épées, mais dans une réalité explicitement beaucoup plus proche de nous : une ville moderne, sécuritaire. Dans cette adaptation destinée au jeune public, Robin est un enfant vivant pauvrement avec sa mère et sa sœur dans une sorte de cité tenue d'une main de fer par un être sans scrupules, richissime et profiteur.

© DR.
C'est l'injustice sociale que les auteurs et la metteure en scène Maïa Sandoz veulent mettre au premier plan des thèmes abordés. Notre époque, qui veut que les riches soient de plus en plus riches et les pauvres de plus pauvres, sert de caisse de résonance extrêmement puissante à cette intention. Rien n'étonne, en fait, lorsque la mère de Robin et de sa sœur, Christabelle, est jetée en prison pour avoir volé un peu de nourriture dans un supermarché pour nourrir ses enfants suite à la perte de son emploi et la disparition du père. Une histoire presque banale dans notre monde, mais un acte que le bon sens répugne à condamner, tandis que les lois économiques et politiques condamnent sans aucune conscience.

Le spectacle s'adresse au sens inné de la justice que portent en eux les enfants pour, en partant de cette situation aux allures tristement documentaires et réalistes, les emporter vers une fiction porteuse d'espoir, de rires et de rêves. Les enfants Robin et Christabelle échappent aux services sociaux d'aide à l'enfance pour s'introduire dans la forêt interdite et commencer une vie affranchie des règles injustes de la cité et de leur maître, quitte à risquer les foudres de la justice.

Bruno Fougniès
13/12/2024