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Festivals

25, 26 et 27/06/2011, Festival Viva Cité, Sotteville-lès-Rouen, Seine-Maritime

22 ans... Comme la RDS ! Eh oui, c'est en 1989 que naît le festival Viva Cité. Depuis, il a marqué de son originalité festive et de sa différence la ville de Sotteville-lès-Rouen, devenant une référence internationale dans le domaine des Arts de la Rue. Chaque dernier week-end de juin, la ville devient un grand terrain d'expérimentation spectaculaire, une immense scène où les plus belles émotions et vibrations sont générées par des artistes qui ont fait du "macadam" le lieu de toutes les expressions artistiques.



25, 26 et 27/06/2011, Festival Viva Cité, Sotteville-lès-Rouen, Seine-Maritime
Sur le thème de la ville-mouvement, cette 22e édition accueillera plus de 70 compagnies qui investiront la ville pour trois jours et deux nuits de fête. Cette année, l’accent sera mis sur les déambulations. Un temps fort marquera en particulier cette édition 2011. Il s’agit du spectacle "G178" présenté par les compagnies Xarxa Teatre et Générik Vapeur : un théâtre de rue mis en musique live, en vidéo et en pyrotechnie pour tous les pays que le G20 ignore.

À leurs côtés, danse, théâtre et cirque seront proposés par des compagnies françaises et internationales : Les 3 points de suspension, Acidu, Akoreacro, les Apostrophés, Annibal et ses éléphants, Belle pagaille, Biagachti Hora, Bilbobasso, Circ'Ombelico, Délices DADA, Ex Nihilo, Jeanne Simone, Cie Giolisu, les Grooms, Compagnie Happès – Théâtre vertical, Karnavires, On Off, Tilted productions, Tony Clifton Circus, Vendaval et les Vibrants défricheurs. Quand au coup d'envoi de cette édition 2011, il sera présenté par la compagnie suisse les Batteurs de Pavés. Sans oublier une cinquantaine de compagnies accueillies qui proposeront au public le meilleur de leur créativité.

Comme chaque année, les plus jeunes pourront se détendre et s'amuser, accompagnés de leurs parents, à l'Espace enfants. Les "cités bistrots" accueilleront les festivaliers dans le bois et aux alentours pour se rafraîchir et se sustenter. Les professionnels et les artistes se rencontreront autour des "Vifs débats", moments d'échanges sur les arts de la rue, ouvert au public.

L'accueil des festivaliers sera tout autant privilégié. Un effort particulier sera porté à l'accessibilité de tous : signalétique handicap, mise en place d'espaces réservés pour les personnes à mobilité réduite. En matière de communication, le festival investit les réseaux sociaux et les smartphones avec une application i-phone ergonomique et attractive, téléchargeable gratuitement dès le début du mois de juin.

Les 24, 25 et 26 juin 2011.
22e Festival Viva Cité,
Mairie de Sotteville-lès-Rouen, 02 35 63 60 89.
mairie-sotteville-les-rouen.fr

Gil Chauveau
Mardi 21 Juin 2011

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À découvrir

"Le Chef-d'œuvre Inconnu" Histoire fascinante transcendée par le théâtre et le génie d'une comédienne

À Paris, près du quai des Grands-Augustins, au début du XVIIe siècle, trois peintres devisent sur leur art. L'un est un jeune inconnu promis à la gloire : Nicolas Poussin. Le deuxième, Franz Porbus, portraitiste du roi Henri IV, est dans la plénitude de son talent et au faîte de sa renommée. Le troisième, le vieux Maître Frenhofer, personnage imaginé par Balzac, a côtoyé les plus grands maîtres et assimilé leurs leçons. Il met la dernière main dans le plus grand secret à un mystérieux "chef-d'œuvre".

© Jean-François Delon.
Il faudra que Gilette, la compagne de Poussin, en qui Frenhofer espère trouver le modèle idéal, soit admise dans l'atelier du peintre, pour que Porbus et Poussin découvrent le tableau dont Frenhofer gardait jalousement le secret et sur lequel il travaille depuis 10 ans. Cette découverte les plongera dans la stupéfaction !

Quelle autre salle de spectacle aurait pu accueillir avec autant de justesse cette adaptation théâtrale de la célèbre nouvelle de Balzac ? Une petite salle grande comme un mouchoir de poche, chaleureuse et hospitalière malgré ses murs tout en pierres, bien connue des férus(es) de théâtre et nichée au cœur du Marais ?

Cela dit, personne ne nous avait dit qu'à l'Essaïon, on pouvait aussi assister à des séances de cinéma ! Car c'est pratiquement à cela que nous avons assisté lors de la générale de presse lundi 27 mars dernier tant le talent de Catherine Aymerie, la comédienne seule en scène, nous a emportés(es) et transportés(es) dans l'univers de Balzac. La force des images transmises par son jeu hors du commun nous a fait vire une heure d'une brillante intensité visuelle.

Pour peu que l'on foule de temps en temps les planches des théâtres en tant que comédiens(nes) amateurs(es), on saura doublement jauger à quel point jouer est un métier hors du commun !
C'est une grande leçon de théâtre que nous propose là la Compagnie de la Rencontre, et surtout Catherine Aymerie. Une très grande leçon !

Brigitte Corrigou
06/03/2024
Spectacle à la Une

"L'Effet Papillon" Se laisser emporter au fil d'un simple vol de papillon pour une fascinante expérience

Vous pensez que vos choix sont libres ? Que vos pensées sont bien gardées dans votre esprit ? Que vous êtes éventuellement imprévisibles ? Et si ce n'était pas le cas ? Et si tout partait de vous… Ouvrez bien grands les yeux et vivez pleinement l'expérience de l'Effet Papillon !

© Pics.
Vous avez certainement entendu parler de "l'effet papillon", expression inventée par le mathématicien-météorologue Edward Lorenz, inventeur de la théorie du chaos, à partir d'un phénomène découvert en 1961. Ce phénomène insinue qu'il suffit de modifier de façon infime un paramètre dans un modèle météo pour que celui-ci s'amplifie progressivement et provoque, à long terme, des changements colossaux.

Par extension, l'expression sous-entend que les moindres petits événements peuvent déterminer des phénomènes qui paraissent imprévisibles et incontrôlables ou qu'une infime modification des conditions initiales peut engendrer rapidement des effets importants. Ainsi, les battements d'ailes d'un papillon au Brésil peuvent engendrer une tornade au Mexique ou au Texas !

C'est à partir de cette théorie que le mentaliste Taha Mansour nous invite à nouveau, en cette rentrée, à effectuer un voyage hors du commun. Son spectacle a reçu un succès notoire au Sham's Théâtre lors du Festival d'Avignon cet été dernier.

Impossible que quiconque sorte "indemne" de cette phénoménale prestation, ni que nos certitudes sur "le monde comme il va", et surtout sur nous-mêmes, ne soient bousculées, chamboulées, contrariées.

"Le mystérieux est le plus beau sentiment que l'on peut ressentir", Albert Einstein. Et si le plus beau spectacle de mentalisme du moment, en cette rentrée parisienne, c'était celui-là ? Car Tahar Mansour y est fascinant à plusieurs niveaux, lui qui voulait devenir ingénieur, pour qui "Centrale" n'a aucun secret, mais qui, pourtant, a toujours eu une âme d'artiste bien ancrée au fond de lui. Le secret de ce spectacle exceptionnel et époustouflant serait-il là, niché au cœur du rationnel et de la poésie ?

Brigitte Corrigou
08/09/2023
Spectacle à la Une

"Deux mains, la liberté" Un huis clos intense qui nous plonge aux sources du mal

Le mal s'appelle Heinrich Himmler, chef des SS et de la Gestapo, organisateur des camps de concentration du Troisième Reich, très proche d'Hitler depuis le tout début de l'ascension de ce dernier, près de vingt ans avant la Deuxième Guerre mondiale. Himmler ressemble par son physique et sa pensée à un petit, banal, médiocre fonctionnaire.

© Christel Billault.
Ordonné, pratique, méthodique, il organise l'extermination des marginaux et des Juifs comme un gestionnaire. Point. Il aurait été, comme son sous-fifre Adolf Eichmann, le type même décrit par Hannah Arendt comme étant la "banalité du mal". Mais Himmler échappa à son procès en se donnant la mort. Parfois, rien n'est plus monstrueux que la banalité, l'ordre, la médiocrité.

Malgré la pâleur de leur personnalité, les noms de ces âmes de fonctionnaires sont gravés dans notre mémoire collective comme l'incarnation du Mal et de l'inimaginable, quand d'autres noms - dont les actes furent éblouissants d'humanité - restent dans l'ombre. Parmi eux, Oskar Schindler et sa liste ont été sauvés de l'oubli grâce au film de Steven Spielberg, mais également par la distinction qui lui a été faite d'être reconnu "Juste parmi les nations". D'autres n'ont eu aucune de ces deux chances. Ainsi, le héros de cette pièce, Félix Kersten, oublié.

Joseph Kessel lui consacra pourtant un livre, "Les Mains du miracle", et, aujourd'hui, Antoine Nouel, l'auteur de la pièce, l'incarne dans la pièce qu'il a également mise en scène. C'est un investissement total que ce comédien a mis dans ce projet pour sortir des nimbes le visage étonnant de ce personnage de l'Histoire qui, par son action, a fait libérer près de 100 000 victimes du régime nazi. Des chiffres qui font tourner la tête, mais il est le résultat d'une volonté patiente qui, durant des années, négocia la vie contre le don.

Bruno Fougniès
15/10/2023