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Festivals

5/11 au 12/11/2011, Festival Mino, Paris

L’un des festivals jeune public les plus importants, et élaborant sa programmation parmi le meilleur de la création musicale, revient pour sa neuvième édition ! Après avoir déjà accueilli des artistes comme Graeme Allwright, Henri Dès, Howard Buten, ou encore Steve Waring, le festival Mino nous a encore réservé cette année un beau cocktail de notes et de mots, éclectiques et savoureux, avec tout plein de créations et de surprises !



Chanson Plus Bifluorée © Gil Chauveau.
Chanson Plus Bifluorée © Gil Chauveau.
Depuis 2003, le festival a trouvé refuge dans des lieux prestigieux tels que L’Européen, la Cigale, le Théâtre national de Chaillot, le Trianon… Cette année, c’est nouveau, la programmation est franco-belge ! En plus de l’Espace Pierre Cardin, une partie des spectacles se déroulera donc au Centre Wallonie-Bruxelles. Autre nouveauté, le Café Mino’s fait son apparition à l’Espace Pierre Cardin : un espace ludique dédié aux enfants. L’édition 2011 propose en tout pas moins de onze spectacles pour une vingtaine de représentations, concerts et spectacles musicaux, comprenant une majorité de créations et de premières à Paris. Vous retrouvez des formes aussi différentes que de la soul contée, un ciné-concert, un quatuor de clarinettes, du cirque, de la chanson, des musiques du monde… De 3 à 103 ans, le festival Mino est un événement incontournable de la création musicale jeune public !

Dirigé par Jacques Haurogné et Vincent Niqueux, le festival Mino est organisé par les Jeunesses Musicales de France, en partenariat avec l’Adami. En complément du festival, ces deux organisations ont mis en place des actions d’accompagnements des artistes : le Prix Mino Talents Adami, notamment, propose chaque année à deux artistes lauréats une tournée à travers les plus grands festivals jeune public du pays.

"Mino se veut plus que jamais l’expression de la musique vivante à découvrir pour tous. Mino est devenu au fil des ans ce moment festivalier rare, avec des spectacles qui témoignent de la vitalité de l’offre musicale jeune public. Des spectacles qui donnent à voir et à écouter la diversité des expressions et des esthétiques abordées, sans concession sur la qualité musicale. Nous portons une attention toute particulière à la beauté, la cohérence artistique des propositions et un goût assumé, celui du risque de la création. Parce que nous croyons profondément à cet enjeu du spectacle musical jeune public, encore souvent méconnu au regard de l’offre existante dans les autres disciplines artistiques, nous poursuivons avec conviction notre tâche, rejoints chaque année par toujours plus d’artistes de tous horizons, heureux de s’engager dans l’aventure avec nous."
Jacques Haurogné et Vincent Niqueux, codirecteurs du festival.

Du 5 au 8 novembre à l’Espace Cardin :

Chanson Plus Bifluorée © Gil Chauveau.
Chanson Plus Bifluorée © Gil Chauveau.
Chanson Plus Bifluorée dans Y’a des animaux dans nos chansons.
Gags, comptines, sketchs, instruments rigolos… Leur premier concert jeune public après 25 ans de carrière.
Durée : 55 minutes. Dès 5 ans. Espace Cardin, grande salle. 5 novembre à 15 h 30.

Pierre Chêne dans Je ne serais jamais poète.
Chansons poétiques et humoristiques par un artiste rare, ne le manquez pas, il n’y aura pas de la place pour tout le monde !
Durée : 55 minutes. Dès 4 ans. Espace Cardin, petite salle. 5 novembre à 15 h.

David Sire dans Filopat et Compagnie.
David Sire et Pierre Caillot accompagnent en chansons quatre courts-métrages d’animation du réalisateur allemand Günter Rätz.
Durée : 45 minutes. Dès 4 ans. Espace Cardin, grande salle. 6 novembre à 15 h 30.

Stéphane Gourdon dans Petit Noof.
L’ancien chanteur des Wriggles découvre une machine qui va lui permettre de transformer son impatience en mélodies et en chansons.
Durée : 45 minutes. De 3 à 5 ans. Espace Cardin, petite salle. 6 novembre à 15 h, 7 novembre à 9 h 30 et 15 h.

Hervé Suhubiette dans Tremblements de tête.
Chansons pour voix, clavier, trombone, marimboula, percussions, images, cartons, miroir, parapluie, zèbres…
Durée : 55 minutes. Dès 6 ans. Espace Cardin, grande salle. 7 novembre à 10 h et 14 h 30.

Les Anches Hantées dans Cha(t)rivari.
La rencontre inattendue entre un prestigieux quatuor de clarinettes et le Chat de Philippe Geluk !
Durée : 50 minutes. Dès 7 ans. Espace Cardin, grande salle. 8 novembre à 10 h et 14 h 30.

Ici Baba dans Chat qui se cache.
Comptines et ritournelles populaires se mêlent aux compositions personnelles du chanteur belge Samir Barris.
Durée : 45 minutes. Dès 3 ans. Espace Cardin, petite salle. 8 novembre à 9 h 30 et 15 h.

Du 9 au 12 novembre au Centre Wallonie-Bruxelles :

Affiche du festival © DR.
Affiche du festival © DR.
Mamémo dans Super Maman.
Ce trio de chanteurs, stars en Belgique, rend hommage à toutes les supers mamans qui ont 4 yeux, 6 oreilles, 18 bras…
Durée : 1 h. Dès 2 ans. Centre Wallonie-Bruxelles. 9 novembre à 10 h 30 et 15 h.

André Borbé dans Tohu Bohu !
Rock’n’roll, pop, disco… André Borbé est de retour en France pour un moment de joie musicale à partager !
Durée : 45 minutes. Dès 6 ans. Centre Wallonie-Bruxelles. 10 novembre à 10 h et 14 h 30.

Cie Gondwana dans La Malle de Circassie.
Trois acrobates-musiciens nous font rêver à la croisée des arts du cirque et de la musique du monde.
Durée : 50 minutes. Dès 5 ans. Centre Wallonie-Bruxelles. 11 novembre à 15 h 30.

Patrice Kalla dans Conte & Soul.
C’est du chant, du conte, du slam, du jazz, du funk, du hip-hop… dans un groove irrésistible.
Durée : 50 minutes. Dès 7 ans. Centre Wallonie-Bruxelles. 12 novembre à 15 h 30.

Festival Mino
Du 5 au 12 novembre 2011.
>> Espace Cardin,
1-3, avenue Gabriel, Paris 8e.
>> Centre Wallonie-Bruxelles,
46, rue Quincampoix, Paris 4e.

Réservations : 01 44 61 86 74.
www.mino.fr
Tarifs : adultes 10 €, enfants 6 €.

Samedi 22 Octobre 2011


1.Posté par Jenlis le 24/10/2011 10:32
J'y suis allé l'année dernière, mes enfants ont adoré. David Sire c'est super!

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À découvrir

"Le Chef-d'œuvre Inconnu" Histoire fascinante transcendée par le théâtre et le génie d'une comédienne

À Paris, près du quai des Grands-Augustins, au début du XVIIe siècle, trois peintres devisent sur leur art. L'un est un jeune inconnu promis à la gloire : Nicolas Poussin. Le deuxième, Franz Porbus, portraitiste du roi Henri IV, est dans la plénitude de son talent et au faîte de sa renommée. Le troisième, le vieux Maître Frenhofer, personnage imaginé par Balzac, a côtoyé les plus grands maîtres et assimilé leurs leçons. Il met la dernière main dans le plus grand secret à un mystérieux "chef-d'œuvre".

© Jean-François Delon.
Il faudra que Gilette, la compagne de Poussin, en qui Frenhofer espère trouver le modèle idéal, soit admise dans l'atelier du peintre, pour que Porbus et Poussin découvrent le tableau dont Frenhofer gardait jalousement le secret et sur lequel il travaille depuis 10 ans. Cette découverte les plongera dans la stupéfaction !

Quelle autre salle de spectacle aurait pu accueillir avec autant de justesse cette adaptation théâtrale de la célèbre nouvelle de Balzac ? Une petite salle grande comme un mouchoir de poche, chaleureuse et hospitalière malgré ses murs tout en pierres, bien connue des férus(es) de théâtre et nichée au cœur du Marais ?

Cela dit, personne ne nous avait dit qu'à l'Essaïon, on pouvait aussi assister à des séances de cinéma ! Car c'est pratiquement à cela que nous avons assisté lors de la générale de presse lundi 27 mars dernier tant le talent de Catherine Aymerie, la comédienne seule en scène, nous a emportés(es) et transportés(es) dans l'univers de Balzac. La force des images transmises par son jeu hors du commun nous a fait vire une heure d'une brillante intensité visuelle.

Pour peu que l'on foule de temps en temps les planches des théâtres en tant que comédiens(nes) amateurs(es), on saura doublement jauger à quel point jouer est un métier hors du commun !
C'est une grande leçon de théâtre que nous propose là la Compagnie de la Rencontre, et surtout Catherine Aymerie. Une très grande leçon !

Brigitte Corrigou
06/03/2024
Spectacle à la Une

"L'Effet Papillon" Se laisser emporter au fil d'un simple vol de papillon pour une fascinante expérience

Vous pensez que vos choix sont libres ? Que vos pensées sont bien gardées dans votre esprit ? Que vous êtes éventuellement imprévisibles ? Et si ce n'était pas le cas ? Et si tout partait de vous… Ouvrez bien grands les yeux et vivez pleinement l'expérience de l'Effet Papillon !

© Pics.
Vous avez certainement entendu parler de "l'effet papillon", expression inventée par le mathématicien-météorologue Edward Lorenz, inventeur de la théorie du chaos, à partir d'un phénomène découvert en 1961. Ce phénomène insinue qu'il suffit de modifier de façon infime un paramètre dans un modèle météo pour que celui-ci s'amplifie progressivement et provoque, à long terme, des changements colossaux.

Par extension, l'expression sous-entend que les moindres petits événements peuvent déterminer des phénomènes qui paraissent imprévisibles et incontrôlables ou qu'une infime modification des conditions initiales peut engendrer rapidement des effets importants. Ainsi, les battements d'ailes d'un papillon au Brésil peuvent engendrer une tornade au Mexique ou au Texas !

C'est à partir de cette théorie que le mentaliste Taha Mansour nous invite à nouveau, en cette rentrée, à effectuer un voyage hors du commun. Son spectacle a reçu un succès notoire au Sham's Théâtre lors du Festival d'Avignon cet été dernier.

Impossible que quiconque sorte "indemne" de cette phénoménale prestation, ni que nos certitudes sur "le monde comme il va", et surtout sur nous-mêmes, ne soient bousculées, chamboulées, contrariées.

"Le mystérieux est le plus beau sentiment que l'on peut ressentir", Albert Einstein. Et si le plus beau spectacle de mentalisme du moment, en cette rentrée parisienne, c'était celui-là ? Car Tahar Mansour y est fascinant à plusieurs niveaux, lui qui voulait devenir ingénieur, pour qui "Centrale" n'a aucun secret, mais qui, pourtant, a toujours eu une âme d'artiste bien ancrée au fond de lui. Le secret de ce spectacle exceptionnel et époustouflant serait-il là, niché au cœur du rationnel et de la poésie ?

Brigitte Corrigou
08/09/2023
Spectacle à la Une

"Deux mains, la liberté" Un huis clos intense qui nous plonge aux sources du mal

Le mal s'appelle Heinrich Himmler, chef des SS et de la Gestapo, organisateur des camps de concentration du Troisième Reich, très proche d'Hitler depuis le tout début de l'ascension de ce dernier, près de vingt ans avant la Deuxième Guerre mondiale. Himmler ressemble par son physique et sa pensée à un petit, banal, médiocre fonctionnaire.

© Christel Billault.
Ordonné, pratique, méthodique, il organise l'extermination des marginaux et des Juifs comme un gestionnaire. Point. Il aurait été, comme son sous-fifre Adolf Eichmann, le type même décrit par Hannah Arendt comme étant la "banalité du mal". Mais Himmler échappa à son procès en se donnant la mort. Parfois, rien n'est plus monstrueux que la banalité, l'ordre, la médiocrité.

Malgré la pâleur de leur personnalité, les noms de ces âmes de fonctionnaires sont gravés dans notre mémoire collective comme l'incarnation du Mal et de l'inimaginable, quand d'autres noms - dont les actes furent éblouissants d'humanité - restent dans l'ombre. Parmi eux, Oskar Schindler et sa liste ont été sauvés de l'oubli grâce au film de Steven Spielberg, mais également par la distinction qui lui a été faite d'être reconnu "Juste parmi les nations". D'autres n'ont eu aucune de ces deux chances. Ainsi, le héros de cette pièce, Félix Kersten, oublié.

Joseph Kessel lui consacra pourtant un livre, "Les Mains du miracle", et, aujourd'hui, Antoine Nouel, l'auteur de la pièce, l'incarne dans la pièce qu'il a également mise en scène. C'est un investissement total que ce comédien a mis dans ce projet pour sortir des nimbes le visage étonnant de ce personnage de l'Histoire qui, par son action, a fait libérer près de 100 000 victimes du régime nazi. Des chiffres qui font tourner la tête, mais il est le résultat d'une volonté patiente qui, durant des années, négocia la vie contre le don.

Bruno Fougniès
15/10/2023