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Festivals

Festival Humour et Eau Salé 2020 maintenu… du 1er au 7 août 2020 !

Denis Lecat (directeur) et les équipes de Créa ont décidé de tout faire pour que l'événement ait lieu cet été. Ne connaissant pas encore ce que seront les mesures sanitaires au mois d'août, le festival précise que les spectacles se dérouleront dehors si ce n'est pas possible en salle, si le nombre de spectateurs est toujours limité, les jauges seront réduites et certaines représentations seront doublés ou triplés, etc. Un seul mot d'ordre, faire appel à la meilleure ressource que tous les artistes ont en commun : la créativité, pour créer de la créactivité !



Fred Tousch © Pauline Le Goff.
Fred Tousch © Pauline Le Goff.
35e édition d'humours tous azimuts dedans dehors,
Le thème du Festival est cette année "Musique et Bricolage !".
26 artistes, 40 représentations.

Le festival d’humours tous azimuts dedans dehors devrait donc avoir lieu du samedi 1er au vendredi 7 août 2020. Véritable festival pluridisciplinaire, il propose des spectacles et des films où l’humour est présent sous toutes ses formes. Suite au succès grandissant d'évènements participatifs et potaches organisés depuis plusieurs années, serons renouvelés le championnat du monde d’alpinisme horizontal sur plage (rebaptisé cette année coronalpinisme !) ainsi que le concours international "Air feu d’artifice" qui se déroulera dans les Jardins du Phare, particulièrement investis cette année par le festival, en accord avec la ville.

Chanson d'occasion © DR.
Chanson d'occasion © DR.
Les artistes programmés : Julien Barret, Mathieu Moutache, Emma la Clown et Sophie Bissantz, Jazzigottos, Cie Chicken Street, JBen, Dynamite Transfert, Chanson d'occasion, Cie Silex, Cie Sivousplait, Cie OpUS, Kosh, Cie Le Plus petit espace possible, Groupe Déjà, Gijs van Bon, Delinus, Fred Tousch, Cubiténistes, Bernard Lubat, Paul Staïcu, Collectif Gonzo, Frédéric Fromet, Cie L'Ours à pied.

Organisée par l'association Créa,
Saint-Georges de Didonne (17).
Tél. : 05 46 06 87 98.
>> crea-sgd.org

"Delinus 03" © Thomas Lule 2014.
"Delinus 03" © Thomas Lule 2014.

Gil Chauveau
Lundi 1 Juin 2020

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À découvrir

"Rimbaud Cavalcades !" Voyage cycliste au cœur du poétique pays d'Arthur

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées…", Arthur Rimbaud.
Quel plaisir de boucler une année 2022 en voyageant au XIXe siècle ! Après Albert Einstein, je me retrouve face à Arthur Rimbaud. Qu'il était beau ! Le comédien qui lui colle à la peau s'appelle Romain Puyuelo et le moins que je puisse écrire, c'est qu'il a réchauffé corps et cœur au théâtre de l'Essaïon pour mon plus grand bonheur !

© François Vila.
Rimbaud ! Je me souviens encore de ses poèmes, en particulier "Ma bohème" dont l'intro est citée plus haut, que nous apprenions à l'école et que j'avais déclamé en chantant (et tirant sur mon pull) devant la classe et le maître d'école.

Beauté ! Comment imaginer qu'un jeune homme de 17 ans à peine puisse écrire de si sublimes poèmes ? Relire Rimbaud, se plonger dans sa bio et venir découvrir ce seul en scène. Voilà qui fera un très beau de cadeau de Noël !

C'est de saison et ça se passe donc à l'Essaïon. Le comédien prend corps et nous invite au voyage pendant plus d'une heure. "Il s'en va, seul, les poings sur son guidon à défaut de ne pas avoir de cheval …". Et il raconte l'histoire d'un homme "brûlé" par un métier qui ne le passionne plus et qui, soudain, décide de tout quitter. Appart, boulot, pour suivre les traces de ce poète incroyablement doué que fut Arthur Rimbaud.

Isabelle Lauriou
25/03/2024
Spectacle à la Une

"Le consentement" Monologue intense pour une tentative de récit libératoire

Le livre avait défrayé la chronique à sa sortie en levant le voile sur les relations pédophiles subies par Vanessa Springora, couvertes par un milieu culturel et par une époque permissive où ce délit n'était pas considéré comme tel, même quand celui-ci était connu, car déclaré publiquement par son agresseur sexuel, un écrivain connu. Sébastien Davis nous en montre les ressorts autant intimes qu'extimes où, sous les traits de Ludivine Sagnier, la protagoniste nous en fait le récit.

© Christophe Raynaud de Lage.
Côté cour, Ludivine Sagnier attend à côté de Pierre Belleville le démarrage du spectacle, avant qu'elle n'investisse le plateau. Puis, pleine lumière où V. (Ludivine Sagnier) apparaît habillée en bas de jogging et des baskets avec un haut-le-corps. Elle commence son récit avec le visage fatigué et les traits tirés. En arrière-scène, un voile translucide ferme le plateau où parfois V. plante ses mains en étirant son corps après chaque séquence. Dans ces instants, c'est presque une ombre que l'on devine avec une voix, continuant sa narration, un peu en écho, comme à la fois proche, par le volume sonore, et distante par la modification de timbre qui en est effectuée.

Dans cet entre-deux où le spectacle n'a pas encore débuté, c'est autant la comédienne que l'on voit qu'une inconnue, puisqu'en dehors du plateau et se tenant à l'ombre, comme mise de côté sur une scène pourtant déjà éclairée avec un public pas très attentif de ce qui se passe.

Safidin Alouache
21/03/2024
Spectacle à la Une

"Un prince"… Seul en scène riche et pluriel !

Dans une mise en scène de Marie-Christine Orry et un texte d'Émilie Frèche, Sami Bouajila incarne, dans un monologue, avec superbe et talent, un personnage dont on ignore à peu près tout, dans un prisme qui brasse différents espaces-temps.

© Olivier Werner.
Lumière sur un monticule qui recouvre en grande partie le plateau, puis le protagoniste du spectacle apparaît fébrilement, titubant un peu et en dépliant maladroitement, à dessein, son petit tabouret de camping. Le corps est chancelant, presque fragile, puis sa voix se fait entendre pour commencer un monologue qui a autant des allures de récit que de narration.

Dans ce monologue dans lequel alternent passé et présent, souvenirs et réalité, Sami Bouajila déploie une gamme d'émotions très étendue allant d'une voix tâtonnante, hésitante pour ensuite se retrouver dans un beau costume, dans une autre scène, sous un autre éclairage, le buste droit, les jambes bien plantées au sol, avec un volume sonore fort et bien dosé. La voix et le corps sont les deux piliers qui donnent tout le volume théâtral au caractère. L'évidence même pour tout comédien, sauf qu'avec Sami Bouajila, cette évidence est poussée à la perfection.

Toute la puissance créative du comédien déborde de sincérité et de vérité avec ces deux éléments. Nul besoin d'une couronne ou d'un crucifix pour interpréter un roi ou Jésus, il nous le montre en utilisant un large spectre vocal et corporel pour incarner son propre personnage. Son rapport à l'espace est dans un périmètre de jeu réduit sur toute la longueur de l'avant-scène.

Safidin Alouache
12/03/2024