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21/01 au 05/02/2012, Théâtre à Châtillon, Hauts-de-Seine, "Tétralogie - Retours de Troie"

Recréer une fête populaire pour les yeux, les oreilles, pour le cœur, l’intelligence : tel est le défi de cette Tétralogie qui propose un parcours inédit dans la durée de l’expérience de ce qu’était, tout simplement, le théâtre au temps des Grecs.



21/01 au 05/02/2012, Théâtre à Châtillon, Hauts-de-Seine, "Tétralogie - Retours de Troie"
Parmi les 18 pièces sauvegardées d’Euripide, le dernier, le plus baroque, le plus fou des grands "Tragiques", quatre ont été sélectionnées pour mener à bien ce dessein : "Hécube", "Hélène", "Oreste" et "Le Cyclope".

Leur ordre tient compte de la chronologie de l’histoire dans la mythologie grecque, à partir de la guerre de Troie.

Avec une simplicité généreuse, dans un respect total de la lettre des textes, mais aussi une écoute émue de leur esprit, les acteurs des Géotrupes font tout entendre, dans la traduction nouvelle de Jean Delabroy, de ce géant qui s’appelait Euripide, et dont en Méditerranée tout le monde, du plus riche au plus pauvre, fredonnait les tirades ou les chansons : le fracas, le murmure, la détresse, la haine, les mots d’amour éperdus...

Au spectateur de prendre un peu, beaucoup, tout, comme il veut, de cette folle journée de théâtre pour la vie.

● Rencontre
Vendredi 27 janvier après la représentation.
Table ronde animée par Sheila Louinet, critique théâtral, en présence de journalistes de La Revue du Spectacle.

"Tétralogie - Retours de Troie"
"Hécube", "Hélène", "Oreste" et "Le Cyclope"
Texte : Euripide.
Mise en scène : Christian Esnay.
Traduction : Jean Delabroy.
Avec : Belaïde Boudellal, Rose Mary d'Orros, Pauline Dubreuil, Christian Esnay et Sylvie Magand.
Musique : Martine Joséphine Thomas, Isabelle van Brabant et Rose Mary d'Orros.
Scénographie : François Mercier.
Compagnie Les Géotrupes.

Spectacle du 21 janvier au 5 février 2012.
Intégrale :
Les samedis 21, 28 et 4 février à 15 h 30 (durée 8 h avec entractes et pause dîner).
Les dimanches 22, 29 et 5 février à 13 h 30 (durée 6 h 30 avec entractes).
"Hécube" et "Hélène" : jeudi 26 et vendredi 27 à 20 h 30 (durée 3 h 15 avec entracte).
"Oreste" et "Le Cyclope" : jeudi 2 et vendredi 3 février à 20 h 30 (durée 3 h avec entracte).
Théâtre à Châtillon, Châtillon (92), 01 55 48 06 90.
Bar et restaurant ouvert dès 19 h et après le spectacle.
>> theatreachatillon.com

En appelant de la part de la Revue du Spectacle au 01 55 48 06 90

● 10 places offertes pour le samedi 21 et dimanche 22 janvier 2012.
● Sur toute la période, offre découverte "1 place achetée = 1 place offerte"

Accès :
En métro :
Ligne 13 Terminus Châtillon-Montrouge, navette gratuite à 20 h (réservation indispensable au 01 55 48 06 90).
En bus :
Bus 388, arrêt Mairie ;
194/195/295 arrêt J.-P. Timbaud, 195 arrêt d'Estienne d'Orves ;
En voiture :
Porte de Châtillon, puis direction Versailles, dans Châtillon suivre centre-ville puis Mairie.

Annonce
Mardi 17 Janvier 2012

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"Bienvenue Ailleurs" Faire sécession avec un monde à l'agonie pour tenter d'imaginer de nouveaux possibles

Sara a 16 ans… Une adolescente sur une planète bleue peuplée d’une humanité dont la grande majorité est sourde à entendre l’agonie annoncée, voire amorcée diront les plus lucides. Une ado sur le chemin de la prise de conscience et de la mutation, du passage du conflit générationnel… à l'écologie radicale. Aurélie Namur nous parle, dans "Bienvenue ailleurs", de rupture, de renversement, d'une jeunesse qui ne veut pas s'émanciper, mais rompre radicalement avec notre monde usé et dépassé… Le nouvel espoir d'une jeunesse inspirée ?

© PKL.
Sara a donc 16 ans lorsqu'elle découvre les images des incendies apocalyptiques qui embrasent l'Australie en 2020 (dont l'île Kangourou) qui blessent, brûlent, tuent kangourous et koalas. Images traumatiques qui vont déclencher les premiers regards critiques, les premières révoltes générées par les crimes humains sur l'environnement, sans évocation pour elle d'échelle de gravité, cela allant du rejet de solvant dans les rivières par Pimkie, de la pêche destructrice des bébés thons en passant de l'usage de terres rares (et les conséquences de leur extraction) dans les calculettes, les smartphones et bien d'autres actes criminels contre la planète et ses habitants non-humains.

Puisant ici son sujet dans les questionnements et problèmes écologiques actuels ou récurrents depuis de nombreuses années, Aurélie Namur explore le parcours de la révolte légitime d’une adolescente, dont les constats et leur expression suggèrent une violence sous-jacente réelle, puissante, et une cruelle lucidité, toutes deux fondées sur une rupture avec la société qui s'obstine à ne pas réagir de manière réellement efficace face au réchauffement climatique, à l'usure inconsidérée – et exclusivement humaine – de la planète, à la perte de confiance dans les hommes politiques, etc.

Composée de trois fragments ("Revoir les kangourous", "Dézinguée" et "Qui la connaît, cette vie qu'on mène ?") et d'un interlude** – permettant à la jeunesse de prendre corps "dansant" –, la pièce d'Aurélie Namur s'articule autour d'une trajectoire singulière, celle d'une jeune fille, quittant le foyer familial pour, petit à petit, s'orienter vers l'écologie radicale, et de son absence sur le plateau, le récit étant porté par Camila, sa mère, puis par Aimé, son amour, et, enfin, par Pauline, son amie. Venant compléter ce trio narrateur, le musicien Sergio Perera et sa narration instrumentale.

Gil Chauveau
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© Pierre Gondard.
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© DR.
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