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À l'affiche

● Avignon Off 2018 ● "Illusions nocturnes" de Pascal Lacoste

Paris, 1939. Un artiste visionnaire revenu de Broadway rachète une ancienne imprimerie pour y créer le cabaret du siècle.



© DR.
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Pétri d'ambitions, mais sans ressources financières, il s'entoure comme il peut d'une serveuse, ancienne prostituée, d'un éclairagiste poète, d'un peintre révolutionnaire et d'une jeune polonaise, chanteuse de métro, engagée pour assurer le spectacle.

Tous ces êtres cassés vont se reconnaître dans leur quête commune, la création et l'Art.
Le spectacle sera grandiose !

Mais l'ombre de la guerre imminente plane sur Paris et les destins de ces artistes restent incertains…

"L'Art au sens large du terme est un sujet d'une richesse sans fin. Les époques, la société, les mœurs et tout ce qui compose nos vies et nos imaginaires y sont explorés. Pour ma part, y avoir accès me semble essentiel parce qu'il est synonyme de liberté. À l'heure où la liberté d'expression et la jeunesse sont prises pour cibles, il m'a paru important de parler de la création, de sa nécessité à travers ces personnages en quête d'accomplissement. Ils évoluent dans un climat d'entre-deux-guerres, avec l'urgence de vivre et la montée du nazisme en toile de fond, comme un écho aux tragédies de notre époque. Aimer, prendre une revanche, honorer une promesse, se venger, exister autrement que prévu, recommencer…
Tous chargés de leurs propres bagages, j'ai voulu des protagonistes aux traits humains forts, qui nous emportent dans un voyage au cœur du Paris de 1939."
Pascal Lacoste.

"Illusions nocturnes"

© DR.
© DR.
Auteur : Pascal Lacoste.
Metteur en scène : Juliette Moltes.
Avec : Iliès Bella, Yoann Berger, Lucile Bodin, Pascal Lacoste, Mélodie Molinaro, Benjamin Thomas.
Création lumière : Thibaut Hok.
Musique : Julien Goetz.
Paroles : Nicolas Laustriat.
Arrangements : Benjamin Landrot.
Chorégraphe : Rosy Pollastro.
Direction vocale : Hervé Lewandowski.
Photographe : Dimitri Klosowski.
Durée : 70 minutes.
À partir de 7 ans.
Par la Compagnie AJM.

● Avignon Off 2018 ●
Du 6 au 29 juillet 2018.
Théâtre Pixel,
18, rue Guillaume Puy , Avignon.
Tous les jours à 14 h 05 , relâche le jeudi.
Réservations : 07 82 04 88 01.
>> billetreduc.com
Sur Ticket Off également.

Relations Presse
Dominique Lhotte - 06 60 96 84 82 - bardelangle@yahoo.fr

Chargée de diffusion
Patricia Moreno - 06 14 30 60 91 - morenopatricia8@gmail.com

Annonce
Lundi 25 Juin 2018

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À découvrir

"Rimbaud Cavalcades !" Voyage cycliste au cœur du poétique pays d'Arthur

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées…", Arthur Rimbaud.
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© François Vila.
Rimbaud ! Je me souviens encore de ses poèmes, en particulier "Ma bohème" dont l'intro est citée plus haut, que nous apprenions à l'école et que j'avais déclamé en chantant (et tirant sur mon pull) devant la classe et le maître d'école.

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C'est de saison et ça se passe donc à l'Essaïon. Le comédien prend corps et nous invite au voyage pendant plus d'une heure. "Il s'en va, seul, les poings sur son guidon à défaut de ne pas avoir de cheval …". Et il raconte l'histoire d'un homme "brûlé" par un métier qui ne le passionne plus et qui, soudain, décide de tout quitter. Appart, boulot, pour suivre les traces de ce poète incroyablement doué que fut Arthur Rimbaud.

Isabelle Lauriou
25/03/2024
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© Christophe Raynaud de Lage.
Côté cour, Ludivine Sagnier attend à côté de Pierre Belleville le démarrage du spectacle, avant qu'elle n'investisse le plateau. Puis, pleine lumière où V. (Ludivine Sagnier) apparaît habillée en bas de jogging et des baskets avec un haut-le-corps. Elle commence son récit avec le visage fatigué et les traits tirés. En arrière-scène, un voile translucide ferme le plateau où parfois V. plante ses mains en étirant son corps après chaque séquence. Dans ces instants, c'est presque une ombre que l'on devine avec une voix, continuant sa narration, un peu en écho, comme à la fois proche, par le volume sonore, et distante par la modification de timbre qui en est effectuée.

Dans cet entre-deux où le spectacle n'a pas encore débuté, c'est autant la comédienne que l'on voit qu'une inconnue, puisqu'en dehors du plateau et se tenant à l'ombre, comme mise de côté sur une scène pourtant déjà éclairée avec un public pas très attentif de ce qui se passe.

Safidin Alouache
21/03/2024
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© Olivier Werner.
Lumière sur un monticule qui recouvre en grande partie le plateau, puis le protagoniste du spectacle apparaît fébrilement, titubant un peu et en dépliant maladroitement, à dessein, son petit tabouret de camping. Le corps est chancelant, presque fragile, puis sa voix se fait entendre pour commencer un monologue qui a autant des allures de récit que de narration.

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Safidin Alouache
12/03/2024