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"Play mobile station #2.1" au Théâtre de Châtillon

"Play Mobile", le nouveau rendez-vous dédié aux arts dans l’espace public, en lieu et place de l’historique festival "Les arts dans la rue" à Châtillon. L'occasion, pendant quelques jours, de s'approprier une ville et d'y déambuler au gré des différents rendez-vous proposés. Ici, aventures atypiques et expériences inédites seront au programme.



"Bal Planète" (ici à Besançon) par la Cie Pernette et Krachta Valda © Yves Petit.
"Bal Planète" (ici à Besançon) par la Cie Pernette et Krachta Valda © Yves Petit.
Le Théâtre de Châtillon fait venir des spectacles joués dans l'espace public. Voici donc la saison 2 de ce temps fort "new look" : trois nouvelles stations d’expérimentations artistiques inédites disséminées au fil de la saison vous permettront d’aller à la rencontre des artistes du "dehors", de propositions atypiques, de parcours sensibles, de spectacles singuliers interrogeant et jalonnant la ville.

Et pour finir en joie, dès le week-end prochain, rendez-vous au terminus de cette expérience artistique pour partager ensemble une soirée festive aux formes, contours et contenus imaginés par un artiste complice.

En route pour la curiosité et la découverte, on vous y attend nombreux à Châtillon !

Tous les spectacles sont gratuits. Cependant pour certains la réservation est conseillée.

"Play mobile, STATION #2.1"

Événement organisé par le Théâtre de Châtillon.

vendredi 23 et samedi 24 septembre 2016.
vendredi 30 septembre et samedi 1er octobre 2016.


>> Toute la programmation
Renseignement et réservation : 01 55 48 06 90.
billetterie@theatreachatillon.com


Lundi 19 Septembre 2016

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À découvrir

"Rimbaud Cavalcades !" Voyage cycliste au cœur du poétique pays d'Arthur

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées…", Arthur Rimbaud.
Quel plaisir de boucler une année 2022 en voyageant au XIXe siècle ! Après Albert Einstein, je me retrouve face à Arthur Rimbaud. Qu'il était beau ! Le comédien qui lui colle à la peau s'appelle Romain Puyuelo et le moins que je puisse écrire, c'est qu'il a réchauffé corps et cœur au théâtre de l'Essaïon pour mon plus grand bonheur !

© François Vila.
Rimbaud ! Je me souviens encore de ses poèmes, en particulier "Ma bohème" dont l'intro est citée plus haut, que nous apprenions à l'école et que j'avais déclamé en chantant (et tirant sur mon pull) devant la classe et le maître d'école.

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Isabelle Lauriou
25/03/2024
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"Le consentement" Monologue intense pour une tentative de récit libératoire

Le livre avait défrayé la chronique à sa sortie en levant le voile sur les relations pédophiles subies par Vanessa Springora, couvertes par un milieu culturel et par une époque permissive où ce délit n'était pas considéré comme tel, même quand celui-ci était connu, car déclaré publiquement par son agresseur sexuel, un écrivain connu. Sébastien Davis nous en montre les ressorts autant intimes qu'extimes où, sous les traits de Ludivine Sagnier, la protagoniste nous en fait le récit.

© Christophe Raynaud de Lage.
Côté cour, Ludivine Sagnier attend à côté de Pierre Belleville le démarrage du spectacle, avant qu'elle n'investisse le plateau. Puis, pleine lumière où V. (Ludivine Sagnier) apparaît habillée en bas de jogging et des baskets avec un haut-le-corps. Elle commence son récit avec le visage fatigué et les traits tirés. En arrière-scène, un voile translucide ferme le plateau où parfois V. plante ses mains en étirant son corps après chaque séquence. Dans ces instants, c'est presque une ombre que l'on devine avec une voix, continuant sa narration, un peu en écho, comme à la fois proche, par le volume sonore, et distante par la modification de timbre qui en est effectuée.

Dans cet entre-deux où le spectacle n'a pas encore débuté, c'est autant la comédienne que l'on voit qu'une inconnue, puisqu'en dehors du plateau et se tenant à l'ombre, comme mise de côté sur une scène pourtant déjà éclairée avec un public pas très attentif de ce qui se passe.

Safidin Alouache
21/03/2024
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"Un prince"… Seul en scène riche et pluriel !

Dans une mise en scène de Marie-Christine Orry et un texte d'Émilie Frèche, Sami Bouajila incarne, dans un monologue, avec superbe et talent, un personnage dont on ignore à peu près tout, dans un prisme qui brasse différents espaces-temps.

© Olivier Werner.
Lumière sur un monticule qui recouvre en grande partie le plateau, puis le protagoniste du spectacle apparaît fébrilement, titubant un peu et en dépliant maladroitement, à dessein, son petit tabouret de camping. Le corps est chancelant, presque fragile, puis sa voix se fait entendre pour commencer un monologue qui a autant des allures de récit que de narration.

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Toute la puissance créative du comédien déborde de sincérité et de vérité avec ces deux éléments. Nul besoin d'une couronne ou d'un crucifix pour interpréter un roi ou Jésus, il nous le montre en utilisant un large spectre vocal et corporel pour incarner son propre personnage. Son rapport à l'espace est dans un périmètre de jeu réduit sur toute la longueur de l'avant-scène.

Safidin Alouache
12/03/2024