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1er/09 au 29/10/2011, Guichet Montparnasse, Paris, "Ça va péter !"

La scène du Guichet Montparnasse va être le théâtre d'un règlement de compte explosif autour de la nouvelle pièce de Maxime Greslé... Une comédie écologique qui nous rappelle, sur fond d'intrigue policière, que pour préserver l'environnement, chaque geste compte, aussi petit soit-il : tri des déchets, économie d'énergie, enlèvement, séquestration, etc.



1er/09 au 29/10/2011, Guichet Montparnasse, Paris, "Ça va péter !"
"La nature est un don, protégeons la, protégeons nous"… Mais l’engagement a des limites!!!
L’implantation d’une centrale nucléaire va bouleverser la paisible vie de l’association écologique Planète vivante. Entre fervents défenseurs de l'environnement et pro-nucléaires, la bataille risque d'être acharnée. Grève de la faim, menace de mort et enlèvement sont autant d’occasions de régler les problèmes de façon radicale... Mais pas toujours efficace. D'une baronne nymphomane à une secrétaire plutôt tête en l'air, tous vont se rendre compte qu'il n'est pas si simple de se battre pour ses convictions. Il faut pourtant faire vite, sinon ça va péter !

Dans cette comédie à l'ambiance un brin "boulevard", situations décalées, jeux de mots et quiproquos s'enchaînent. Les rebondissement se succèdent et les personnages hauts en couleur mènent l'histoire tambour battant, et les répliques fusent. La pièce, donne en filigrane, une petite leçon d'écologie, prouvant qu'on peut rire avec un sujet aussi sérieux... tout en faisant passer un message. Et on se surprendra, sans doute, un jour en triant nos déchets, à repenser à cette pauvre secrétaire qui n'a, décidément, rien compris...

Texte : Maxime Greslé.
Mise en scène : Mélody Garotin.
Avec : Nicolas Abdou, Solenn Beauvais, Maxime Greslé, Cédric Taillon, Anne Vaillant.
Et les voix de : Catherine Lefebvre Florian Molina.
Musique : Gilles Lefaucheur.
Décor : Julien Bailly et Leslie Marneau.

Spectacle du 1er septembre au 29 octobre 2011.
Du mercredi au samedi à 22 h.
Le Guichet Montparnasse, Paris 14e, 01 43 27 88 61.
www.compagnieles3portes.fr

Annonce
Jeudi 1 Septembre 2011


1.Posté par Martine F. le 09/09/2011 16:04
Une agréable soirée passée en compagnie de ces comédiens chaleureux, talentueux et dynamiques. Je ne sais toujours pas comment trier mes poubelles ... Mais, le plus important est que cette comédie, avec tout l'humour apportée, nous amène à réfléchir sur nous-même sur un fond dramatique sur le nucléaire. C'est un comédie moderne comme je les aime... un peu à la Feydeau... un peu à la Laurel et Hardy ... le tout revisité par une vision réaliste d'aujourd'hui... A mourir de rire, je ne vais pas oublier de si tôt le cri de la mouette qui se débat dans la mer souillée par le pétrole déversé par un bateau ... Un spectacle à voir ABSOLUMENT pour rire et passer une excellente soirée !!!

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© Jean-François Delon.
Il faudra que Gilette, la compagne de Poussin, en qui Frenhofer espère trouver le modèle idéal, soit admise dans l'atelier du peintre, pour que Porbus et Poussin découvrent le tableau dont Frenhofer gardait jalousement le secret et sur lequel il travaille depuis 10 ans. Cette découverte les plongera dans la stupéfaction !

Quelle autre salle de spectacle aurait pu accueillir avec autant de justesse cette adaptation théâtrale de la célèbre nouvelle de Balzac ? Une petite salle grande comme un mouchoir de poche, chaleureuse et hospitalière malgré ses murs tout en pierres, bien connue des férus(es) de théâtre et nichée au cœur du Marais ?

Cela dit, personne ne nous avait dit qu'à l'Essaïon, on pouvait aussi assister à des séances de cinéma ! Car c'est pratiquement à cela que nous avons assisté lors de la générale de presse lundi 27 mars dernier tant le talent de Catherine Aymerie, la comédienne seule en scène, nous a emportés(es) et transportés(es) dans l'univers de Balzac. La force des images transmises par son jeu hors du commun nous a fait vire une heure d'une brillante intensité visuelle.

Pour peu que l'on foule de temps en temps les planches des théâtres en tant que comédiens(nes) amateurs(es), on saura doublement jauger à quel point jouer est un métier hors du commun !
C'est une grande leçon de théâtre que nous propose là la Compagnie de la Rencontre, et surtout Catherine Aymerie. Une très grande leçon !

Brigitte Corrigou
06/03/2024
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"L'Effet Papillon" Se laisser emporter au fil d'un simple vol de papillon pour une fascinante expérience

Vous pensez que vos choix sont libres ? Que vos pensées sont bien gardées dans votre esprit ? Que vous êtes éventuellement imprévisibles ? Et si ce n'était pas le cas ? Et si tout partait de vous… Ouvrez bien grands les yeux et vivez pleinement l'expérience de l'Effet Papillon !

© Pics.
Vous avez certainement entendu parler de "l'effet papillon", expression inventée par le mathématicien-météorologue Edward Lorenz, inventeur de la théorie du chaos, à partir d'un phénomène découvert en 1961. Ce phénomène insinue qu'il suffit de modifier de façon infime un paramètre dans un modèle météo pour que celui-ci s'amplifie progressivement et provoque, à long terme, des changements colossaux.

Par extension, l'expression sous-entend que les moindres petits événements peuvent déterminer des phénomènes qui paraissent imprévisibles et incontrôlables ou qu'une infime modification des conditions initiales peut engendrer rapidement des effets importants. Ainsi, les battements d'ailes d'un papillon au Brésil peuvent engendrer une tornade au Mexique ou au Texas !

C'est à partir de cette théorie que le mentaliste Taha Mansour nous invite à nouveau, en cette rentrée, à effectuer un voyage hors du commun. Son spectacle a reçu un succès notoire au Sham's Théâtre lors du Festival d'Avignon cet été dernier.

Impossible que quiconque sorte "indemne" de cette phénoménale prestation, ni que nos certitudes sur "le monde comme il va", et surtout sur nous-mêmes, ne soient bousculées, chamboulées, contrariées.

"Le mystérieux est le plus beau sentiment que l'on peut ressentir", Albert Einstein. Et si le plus beau spectacle de mentalisme du moment, en cette rentrée parisienne, c'était celui-là ? Car Tahar Mansour y est fascinant à plusieurs niveaux, lui qui voulait devenir ingénieur, pour qui "Centrale" n'a aucun secret, mais qui, pourtant, a toujours eu une âme d'artiste bien ancrée au fond de lui. Le secret de ce spectacle exceptionnel et époustouflant serait-il là, niché au cœur du rationnel et de la poésie ?

Brigitte Corrigou
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"Deux mains, la liberté" Un huis clos intense qui nous plonge aux sources du mal

Le mal s'appelle Heinrich Himmler, chef des SS et de la Gestapo, organisateur des camps de concentration du Troisième Reich, très proche d'Hitler depuis le tout début de l'ascension de ce dernier, près de vingt ans avant la Deuxième Guerre mondiale. Himmler ressemble par son physique et sa pensée à un petit, banal, médiocre fonctionnaire.

© Christel Billault.
Ordonné, pratique, méthodique, il organise l'extermination des marginaux et des Juifs comme un gestionnaire. Point. Il aurait été, comme son sous-fifre Adolf Eichmann, le type même décrit par Hannah Arendt comme étant la "banalité du mal". Mais Himmler échappa à son procès en se donnant la mort. Parfois, rien n'est plus monstrueux que la banalité, l'ordre, la médiocrité.

Malgré la pâleur de leur personnalité, les noms de ces âmes de fonctionnaires sont gravés dans notre mémoire collective comme l'incarnation du Mal et de l'inimaginable, quand d'autres noms - dont les actes furent éblouissants d'humanité - restent dans l'ombre. Parmi eux, Oskar Schindler et sa liste ont été sauvés de l'oubli grâce au film de Steven Spielberg, mais également par la distinction qui lui a été faite d'être reconnu "Juste parmi les nations". D'autres n'ont eu aucune de ces deux chances. Ainsi, le héros de cette pièce, Félix Kersten, oublié.

Joseph Kessel lui consacra pourtant un livre, "Les Mains du miracle", et, aujourd'hui, Antoine Nouel, l'auteur de la pièce, l'incarne dans la pièce qu'il a également mise en scène. C'est un investissement total que ce comédien a mis dans ce projet pour sortir des nimbes le visage étonnant de ce personnage de l'Histoire qui, par son action, a fait libérer près de 100 000 victimes du régime nazi. Des chiffres qui font tourner la tête, mais il est le résultat d'une volonté patiente qui, durant des années, négocia la vie contre le don.

Bruno Fougniès
15/10/2023