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Les 25 plus belles affiches du festival OFF d'Avignon 2017  02/08/2017

Les 25 plus belles affiches du festival OFF d'Avignon 2017
Après le succès des éditions précédentes, la bibliothèque de la Maison Jean Vilar (antenne du département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France à Avignon) organise le cinquième concours des plus belles affiches du OFF, en partenariat avec la Ville d'Avignon et Avignon Festival & Compagnies - Le OFF.

Un jury composé de personnalités venant d'horizons divers a sélectionné vingt-cinq plus belles affiches. Elles seront exposées en septembre 2017 à la Bibliothèque Jean-Louis Barrault.

"Froid", de Lars Noren, par le Collectif La Fièvre, graphiste Fredd Garcia/Fredd Design, Théâtre des 2 galeries.
"Work in Regres", un spectacle du collectif Plateforme, graphiste Kylab, Théâtre de la Bourse de travail CGT.
"Un sac de billes", d'après le roman de Joseph Joffo, adaptation et mise en scène de Lorenzo Bassotto, graphiste Lorenzo Bassotto, Chapelle de l'Oratoire.
"Migraaants", de Matei Visniec, mis en scène de Gérard Gélas, graphisme Jeux de Mains, Théâtre du Chêne Noir.
"Sade X", de Cohen et Goudot d'après Sade, graphisme Brice Devos - Sciapode, Théâtre des Corps Saints.
"Hors série", graphisme racasse-studio.com, Théâtre des Doms.
"Zapi rouge", de Lili Lazbel Cie, écrit et mis en scène par Françoise Glière, graphiste violettegraveline.com, L’École du spectateur
"L'Amour", par la cie San Tuo Qi, Théâtre de l’Étincelle.
"Tout allait bien... quand quelque chose de bizarre arriva", d'après l'album de Franck Prévot, mise en scène de Christophe Sauvion"]cy, par la cie Grizzli, graphisme aureliedewitte@yahoo.fr, Grenier à sel.
"Suivre les morts", de Anne Bossé et Élisabeth Pasquier, mise en scène de Monique Hervouët, par la Compagnie Banquet d'avril, illustration Vonnick Caroff, Grenier à sel.
"Moha le fou, Moha le sage", d'après Tahar Ben Jelloun, mise en scène de François Fehner, proposé par L'Agit, illustration Marion Bouvarel, photo Samuel Lahu, La Manutention - les Hauts Plateaux.
"Papa(s) : une pièce accouchée sans péridurale", par Vincent Mignault, présenté par Je suis ton père, création affiche www.chloe.medeline.fr , Théâtre des Lila's.
"Pigments", de Nicolas Taffin, mise en scène de Élodie Wallace, visuel MyFourmi.com, la Luna.
"Nos combats cosmiques", par la cie Whisky Time, graphisme www.bearmahan.com, Maison de la Poésie.
"Duokami", par le Cie La Ravi, création graphique Nathalie Charrié, Théâtre'enfants.
"Le chant des baleines", par la Cie Histoire de, création graphique Sabrina Lambert, Maison du Théâtre pour enfants.
"G.R.A.I.N. : histoire de fous", présenté par Art en production et Cie Mmm, graphisme Julien Rarot, et Romain Faugeron, Nouveau Ring.
"Parasites : poème musical et circassien", de Moïse Bernier, Thomas Garnier, Nicolas Lopez, par Galapiat Cirque, graphisme sauvagecommesauvage.com, Occitanie fait son cirque en Avignon.
"Un soir chez Boris", Olivier Debelhoir et Pierre Déaux, conception graphique Ella & Pitr, Occitanie fait son cirque en Avignon.
"Loki : pour ne pas perdre le Nord", par La Compagnie du cercle et La Muse en circuit, visuel Emmanuel Pierrot, Présence Pasteur.
"Moustache", spectacle de Stanka Pavlova, par la Compagnie Zapoï, illustration de Boryana Petkova, Présence Pasteur.
"Vivre", texte et mise en scène de Hugo Paviot, présenté par les Piqueurs de Glingues, photo Patrick Taberna, graphisme Vincent Menu, lejardingraphique.com, Présence Pasteur.
"Le malade imaginaire", de Molière, photographie/graphisme Louis Ternois, Théâtre Tremplin.
"€T si...", chorégraphie de Stéphane Ripon, présenté par Fiva production, la Cie F2B et la compagnie R2, graphisme Stéphane Ripon, Théâtre des Vents.
"A", par Skappa&associes !, graphisme www.check-ca.com, Villeneuve en scène.

Depuis l'ouverture de la Maison Jean Vilar à Avignon en 1979, la bibliothèque de la Maison Jean Vilar collecte et conserve la mémoire du festival d'Avignon. Pour cela, elle invite chaque compagnie et théâtre du OFF à donner leurs programme, affiche, dossier de presse, tract, ainsi que toutes autres traces témoignant de leurs activités - captations vidéos, photographies… Les spectacles du OFF, répertoriés dans le catalogue de la BnF, entrent ainsi dans le patrimoine national.
La Rédaction

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À découvrir

"Le Chef-d'œuvre Inconnu" Histoire fascinante transcendée par le théâtre et le génie d'une comédienne

À Paris, près du quai des Grands-Augustins, au début du XVIIe siècle, trois peintres devisent sur leur art. L'un est un jeune inconnu promis à la gloire : Nicolas Poussin. Le deuxième, Franz Porbus, portraitiste du roi Henri IV, est dans la plénitude de son talent et au faîte de sa renommée. Le troisième, le vieux Maître Frenhofer, personnage imaginé par Balzac, a côtoyé les plus grands maîtres et assimilé leurs leçons. Il met la dernière main dans le plus grand secret à un mystérieux "chef-d'œuvre".

© Jean-François Delon.
Il faudra que Gilette, la compagne de Poussin, en qui Frenhofer espère trouver le modèle idéal, soit admise dans l'atelier du peintre, pour que Porbus et Poussin découvrent le tableau dont Frenhofer gardait jalousement le secret et sur lequel il travaille depuis 10 ans. Cette découverte les plongera dans la stupéfaction !

Quelle autre salle de spectacle aurait pu accueillir avec autant de justesse cette adaptation théâtrale de la célèbre nouvelle de Balzac ? Une petite salle grande comme un mouchoir de poche, chaleureuse et hospitalière malgré ses murs tout en pierres, bien connue des férus(es) de théâtre et nichée au cœur du Marais ?

Cela dit, personne ne nous avait dit qu'à l'Essaïon, on pouvait aussi assister à des séances de cinéma ! Car c'est pratiquement à cela que nous avons assisté lors de la générale de presse lundi 27 mars dernier tant le talent de Catherine Aymerie, la comédienne seule en scène, nous a emportés(es) et transportés(es) dans l'univers de Balzac. La force des images transmises par son jeu hors du commun nous a fait vire une heure d'une brillante intensité visuelle.

Pour peu que l'on foule de temps en temps les planches des théâtres en tant que comédiens(nes) amateurs(es), on saura doublement jauger à quel point jouer est un métier hors du commun !
C'est une grande leçon de théâtre que nous propose là la Compagnie de la Rencontre, et surtout Catherine Aymerie. Une très grande leçon !

Brigitte Corrigou
06/03/2024
Spectacle à la Une

"L'Effet Papillon" Se laisser emporter au fil d'un simple vol de papillon pour une fascinante expérience

Vous pensez que vos choix sont libres ? Que vos pensées sont bien gardées dans votre esprit ? Que vous êtes éventuellement imprévisibles ? Et si ce n'était pas le cas ? Et si tout partait de vous… Ouvrez bien grands les yeux et vivez pleinement l'expérience de l'Effet Papillon !

© Pics.
Vous avez certainement entendu parler de "l'effet papillon", expression inventée par le mathématicien-météorologue Edward Lorenz, inventeur de la théorie du chaos, à partir d'un phénomène découvert en 1961. Ce phénomène insinue qu'il suffit de modifier de façon infime un paramètre dans un modèle météo pour que celui-ci s'amplifie progressivement et provoque, à long terme, des changements colossaux.

Par extension, l'expression sous-entend que les moindres petits événements peuvent déterminer des phénomènes qui paraissent imprévisibles et incontrôlables ou qu'une infime modification des conditions initiales peut engendrer rapidement des effets importants. Ainsi, les battements d'ailes d'un papillon au Brésil peuvent engendrer une tornade au Mexique ou au Texas !

C'est à partir de cette théorie que le mentaliste Taha Mansour nous invite à nouveau, en cette rentrée, à effectuer un voyage hors du commun. Son spectacle a reçu un succès notoire au Sham's Théâtre lors du Festival d'Avignon cet été dernier.

Impossible que quiconque sorte "indemne" de cette phénoménale prestation, ni que nos certitudes sur "le monde comme il va", et surtout sur nous-mêmes, ne soient bousculées, chamboulées, contrariées.

"Le mystérieux est le plus beau sentiment que l'on peut ressentir", Albert Einstein. Et si le plus beau spectacle de mentalisme du moment, en cette rentrée parisienne, c'était celui-là ? Car Tahar Mansour y est fascinant à plusieurs niveaux, lui qui voulait devenir ingénieur, pour qui "Centrale" n'a aucun secret, mais qui, pourtant, a toujours eu une âme d'artiste bien ancrée au fond de lui. Le secret de ce spectacle exceptionnel et époustouflant serait-il là, niché au cœur du rationnel et de la poésie ?

Brigitte Corrigou
08/09/2023
Spectacle à la Une

"Deux mains, la liberté" Un huis clos intense qui nous plonge aux sources du mal

Le mal s'appelle Heinrich Himmler, chef des SS et de la Gestapo, organisateur des camps de concentration du Troisième Reich, très proche d'Hitler depuis le tout début de l'ascension de ce dernier, près de vingt ans avant la Deuxième Guerre mondiale. Himmler ressemble par son physique et sa pensée à un petit, banal, médiocre fonctionnaire.

© Christel Billault.
Ordonné, pratique, méthodique, il organise l'extermination des marginaux et des Juifs comme un gestionnaire. Point. Il aurait été, comme son sous-fifre Adolf Eichmann, le type même décrit par Hannah Arendt comme étant la "banalité du mal". Mais Himmler échappa à son procès en se donnant la mort. Parfois, rien n'est plus monstrueux que la banalité, l'ordre, la médiocrité.

Malgré la pâleur de leur personnalité, les noms de ces âmes de fonctionnaires sont gravés dans notre mémoire collective comme l'incarnation du Mal et de l'inimaginable, quand d'autres noms - dont les actes furent éblouissants d'humanité - restent dans l'ombre. Parmi eux, Oskar Schindler et sa liste ont été sauvés de l'oubli grâce au film de Steven Spielberg, mais également par la distinction qui lui a été faite d'être reconnu "Juste parmi les nations". D'autres n'ont eu aucune de ces deux chances. Ainsi, le héros de cette pièce, Félix Kersten, oublié.

Joseph Kessel lui consacra pourtant un livre, "Les Mains du miracle", et, aujourd'hui, Antoine Nouel, l'auteur de la pièce, l'incarne dans la pièce qu'il a également mise en scène. C'est un investissement total que ce comédien a mis dans ce projet pour sortir des nimbes le visage étonnant de ce personnage de l'Histoire qui, par son action, a fait libérer près de 100 000 victimes du régime nazi. Des chiffres qui font tourner la tête, mais il est le résultat d'une volonté patiente qui, durant des années, négocia la vie contre le don.

Bruno Fougniès
15/10/2023