La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.



Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte
Partager
Coulisses & Cie

Appel à candidatures Talents Adami Théâtre 2023

L'Adami recherche huit comédiennes et comédiens pour l'édition 2023 des Talents Adami Théâtre. Avec l'opération Talents Adami Théâtre, depuis 26 ans, l'Adami met en lumière de jeunes comédiennes et comédiens aux prémices de leur carrière. Talents Adami Théâtre permet à huit jeunes artistes d'être sélectionnés et dirigés par une metteuse ou un metteur en scène de renom et de se produire dans le cadre du Festival d'Automne à Paris, rendez-vous à la renommée internationale.



"Rituel 5 La Mort" d'Émilie Rousset et Louise Hémon avec la promotion 2022* © Ph.-Lebruman pour l'Adami.
"Rituel 5 La Mort" d'Émilie Rousset et Louise Hémon avec la promotion 2022* © Ph.-Lebruman pour l'Adami.
Cette année, l'Adami donne carte blanche à Lucia Calamaro qui cherche 8 comédiennes et comédiens pour une création programmée dans le cadre du Festival d'Automne à Paris en 2023.
Les candidatures sont ouvertes du 2 février au 1er mars 2023 inclus sur le site :
>> talents.adami.fr

L'appel à candidatures s'adresse aux comédiennes et comédiens qui auront 30 ans maximum au 31 décembre 2023, justifiant d'une formation théâtrale de 2 ans minimum ou d'une expérience professionnelle préalable.

Une pré-sélection sera effectuée en vue des auditions organisées par la metteuse en scène la semaine du 27 mars 2023 à Paris.

Conditions de participation :
• Être une personne majeure ayant moins de 30 ans au 31 décembre 2023 (être né après le 31 décembre 1993) ;

• Résider en France ;
• Être disponible les 19 et 20 avril 2023 pour une séance photo (en studio à Pantin) ;
• Être disponible pour les semaines de répétitions aux CDC Atelier de Paris à la Cartoucherie :
- du lundi 17 au vendredi 21 juillet 2023,
- du lundi 11 au samedi 16 septembre 2023,
- du lundi 18 au vendredi 23 septembre 2023,
- du lundi 25 au samedi 30 septembre 2023 ;
• Être disponible pour la générale le 2 octobre 2023 et les six représentations données aux CDC Atelier de Paris à la Cartoucherie du 3 au 7 octobre 2023 inclus (2 représentations le samedi 7 octobre 2023) ;
• Respecter les conditions et modalités de la procédure d'inscription et de manière générale les conditions du règlement (accessible à l'étape 1 du formulaire d'inscription).

Les documents suivants seront demandés :
• Un document officiel d'identité (copie faisant apparaitre très clairement la date de naissance),
• Un CV détaillé,
• Une/des photo(s).

Et pour faire sa sélection, Lucia Calamaro s'adresse directement aux futurs candidates et candidats. Elle leur demande :
• de savoir jouer d'un instrument de musique ou de savoir chanter,
• de réaliser une vidéo d'une minute trente maximum s'adressant à Lucia Calamaro directement pour essayer de l'amener à une émotion prouvant soit une forme d'originalité, soit la capacité à faire rire ou émouvoir le public (sans contrainte vestimentaire, de maquillage, de langue utilisée, de cadrage, d'image, etc.). Il faudra, au cours de cette vidéo changer d'âge pour interpréter quelqu'un d'autre (un adolescent, une personne âgée, un bébé…), à noter qu'il est possible de faire appel à quelqu'un pour cette vidéo, d'utiliser des textes déjà existants (films, pièces, essais, etc.) ou de les inventer, et d'utiliser de la musique,
• et, de manière optionnelle, de transmettre une courte vidéo dans laquelle le candidat ou la candidate se trouve "vraiment génial ou géniale, et qui soit carrément drôle/débile/démentielle et jamais vulgaire".

Retrouvez les conditions de l'appel à candidatures et la lettre de Lucia Calamaro dans les PDF à télécharger ci-dessous

Les conditions à remplir pour répondre à l'appel à condidatures.
tat23_conditions.pdf TAT23_Conditions.pdf  (147.79 Ko)

Pour faire sa sélection, Lucia Calamaro s’adresse directement aux futurs candidates et candidats.
tat23_lettre_lucia.pdf TAT23_Lettre-Lucia.pdf  (129.73 Ko)

* La promotion 2022 est constituée de : Barbara Chanut, Mohamed El Mazzouji, Anaïs Gournay, Manon Hugny, Damoh Ikheteah, Tom Pezier, Arthur Rémi et Ophélie Ségala.
La création d'Émilie Rousset et Louise Hémon a été programmée dans le cadre du Festival d'Automne à Paris et représentée au CDCN Atelier de Paris à la Cartoucherie.

Gil Chauveau
Samedi 4 Février 2023

Nouveau commentaire :

Théâtre | Danse | Concerts & Lyrique | À l'affiche | À l'affiche bis | Cirque & Rue | Humour | Festivals | Pitchouns | Paroles & Musique | Avignon 2017 | Avignon 2018 | Avignon 2019 | CédéDévédé | Trib'Une | RV du Jour | Pièce du boucher | Coulisses & Cie | Coin de l’œil | Archives | Avignon 2021 | Avignon 2022 | Avignon 2023 | Avignon 2024 | À l'affiche ter







À découvrir

"Rimbaud Cavalcades !" Voyage cycliste au cœur du poétique pays d'Arthur

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées…", Arthur Rimbaud.
Quel plaisir de boucler une année 2022 en voyageant au XIXe siècle ! Après Albert Einstein, je me retrouve face à Arthur Rimbaud. Qu'il était beau ! Le comédien qui lui colle à la peau s'appelle Romain Puyuelo et le moins que je puisse écrire, c'est qu'il a réchauffé corps et cœur au théâtre de l'Essaïon pour mon plus grand bonheur !

© François Vila.
Rimbaud ! Je me souviens encore de ses poèmes, en particulier "Ma bohème" dont l'intro est citée plus haut, que nous apprenions à l'école et que j'avais déclamé en chantant (et tirant sur mon pull) devant la classe et le maître d'école.

Beauté ! Comment imaginer qu'un jeune homme de 17 ans à peine puisse écrire de si sublimes poèmes ? Relire Rimbaud, se plonger dans sa bio et venir découvrir ce seul en scène. Voilà qui fera un très beau de cadeau de Noël !

C'est de saison et ça se passe donc à l'Essaïon. Le comédien prend corps et nous invite au voyage pendant plus d'une heure. "Il s'en va, seul, les poings sur son guidon à défaut de ne pas avoir de cheval …". Et il raconte l'histoire d'un homme "brûlé" par un métier qui ne le passionne plus et qui, soudain, décide de tout quitter. Appart, boulot, pour suivre les traces de ce poète incroyablement doué que fut Arthur Rimbaud.

Isabelle Lauriou
25/03/2024
Spectacle à la Une

"Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
05/04/2024
Spectacle à la Une

"Un prince"… Seul en scène riche et pluriel !

Dans une mise en scène de Marie-Christine Orry et un texte d'Émilie Frèche, Sami Bouajila incarne, dans un monologue, avec superbe et talent, un personnage dont on ignore à peu près tout, dans un prisme qui brasse différents espaces-temps.

© Olivier Werner.
Lumière sur un monticule qui recouvre en grande partie le plateau, puis le protagoniste du spectacle apparaît fébrilement, titubant un peu et en dépliant maladroitement, à dessein, son petit tabouret de camping. Le corps est chancelant, presque fragile, puis sa voix se fait entendre pour commencer un monologue qui a autant des allures de récit que de narration.

Dans ce monologue dans lequel alternent passé et présent, souvenirs et réalité, Sami Bouajila déploie une gamme d'émotions très étendue allant d'une voix tâtonnante, hésitante pour ensuite se retrouver dans un beau costume, dans une autre scène, sous un autre éclairage, le buste droit, les jambes bien plantées au sol, avec un volume sonore fort et bien dosé. La voix et le corps sont les deux piliers qui donnent tout le volume théâtral au caractère. L'évidence même pour tout comédien, sauf qu'avec Sami Bouajila, cette évidence est poussée à la perfection.

Toute la puissance créative du comédien déborde de sincérité et de vérité avec ces deux éléments. Nul besoin d'une couronne ou d'un crucifix pour interpréter un roi ou Jésus, il nous le montre en utilisant un large spectre vocal et corporel pour incarner son propre personnage. Son rapport à l'espace est dans un périmètre de jeu réduit sur toute la longueur de l'avant-scène.

Safidin Alouache
12/03/2024