La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.
RV du Jour

"Les Vibrants", entre onirisme et rêve éternel - 21/09/2017

Au fur et à mesure de cette interview, on entre un peu plus dans la "fabrication" de cette pièce. Nous avons notamment tenté de comprendre ce qui avait motivé Quentin Defalt sur le choix de ce texte, très différent de ce qu'on a l'habitude de voir habituellement ("Lancelot" et le cycle des...  

Nous sommes des vibrants, Eugène. Des vibrants ! Notre vraie vie, à nous, elle est là-bas, pas ici…* - 21/09/2017

Belle surprise avec ce retour des "Vibrants" d'Aïda Asgharzadeh, mise en scène par Quentin Defaltque, au Studio des Champs-Élysées, après avoir connu un très beau succès au festival off d'Avignon... Et l'occasion de les retrouver pour une série d'entretiens enregistrés lors d'une première reprise en 2015. "Un homme qui a perdu son visage, c’est un homme qui a perdu son identité". C’est ce...  

"Oblomov", l'Hikikomori de la littérature russe ! - 27/01/2016

Deuxième épisode en compagnie de Dorian Rossel avec presque simultanément trois spectacles à l'affiche. Dans cette partie de l'interview, nous parlons encore de la pièce "Oblomov" d' Ivan Gontcharov. Or, la question est simple : en quoi cette œuvre (majeure) du XIXe peut-elle encore intéresser la jeune génération ? Chez Dorian Rossel, quand les personnages tentent d'être mis à la verticale alors...  

Épisode 4 : Alors Jacques Gamblin, et après ? - 21/01/2016

En ce moment au Centquatre, bientôt de nouveau en tournée dans toute la France, "1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes", le dernier spectacle de Jacques Gamblin, remporte un franc succès. Il fait rire, émeut la salle, remplie aussi d'ados qui en ressortent comme les adultes le sourire aux lèvres. Quatrième et dernier épisode en compagnie de Jacques Gamblin. Dans cette partie, l’auteur, metteur en scène...  

Épisode 3 : "Si vieillir ne sert pas à être plus heureux, alors à quoi ça sert ?" Jacques Gamblin - 20/01/2016

Troisième épisode de notre rendez-vous avec Jacques Gamblin pour son dernier spectacle "1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes". Après les questions de la transmission (épisode 1) et de la fragilité (épisode 2), place à un questionnement sur la quête du bonheur. Récemment, un ami, à qui je faisais part de mon désarroi face au temps qui passe (inévitablement), m’a dit qu’au contraire lui trouvait ça...  

Épisode 2 : Jacques Gamblin : "L'improvisation, c'est un autre muscle..." - 19/01/2016

Deuxième épisode de notre interview réalisée avec Jacques Gamblin en ce moment au Centquatre avec "1 heure 23’ 14’’ et 7 centièmes". La leçon est toujours aussi intense... surtout quand il nous parle d'improvisation... Écoutez, c'est du petit lait. Dans cette partie, Jacques Gamblin nous donne une leçon (sans tout à fait en être une) - mais tout de même la leçon est magistrale ! - sur ce qu’est...  

Épisode 1 : Jacques Gamblin, entre équilibre et transmission - 18/01/2016

En ce moment au Centquatre, puis dans quelques jours en tournée, Jacques Gamblin donne à voir un de ses plus beaux spectacles. Sauf que cette phrase, on pourrait la répéter inlassablement pour... chacune de ses créations. Ce dernier né, qui s'annonce sous le titre de "1 heure, 23', 14'' et 7 centièmes", est une performance dont on ressort complètement secoué... Dans cette relation entre ces deux...  

Dorian Rossel, artiste prolixe et prolifique - 06/01/2016

Aujourd'hui, Dorian Rossel devient un metteur en scène inévitable dans le paysage théâtral. Il fait partie de ces quelques bons de sa jeune génération qui sont à suivre absolument (au même titre que : Sonntag, Mathieu, Murgia, Bellorini, pour ne citer que ceux-là)… Nous en avions parlé la première fois en 2011 avec "Quartier Lointain". Cette saison, il revient avec quatre spectacles qui tournent...  

● AVIGNON OFF 2016 ● "Les Vibrants", entre onirisme et rêve éternel - 20/07/2015

"Les Vibrants" est une pièce très émouvante. L'histoire, brillamment écrite par Aïda Asgharzadeh et interprétée avec beaucoup de justesse, est digne de ces grandes histoires qui vous retournent. Beaucoup de spectateurs en ressortent d'ailleurs bouleversés. En présence de l'auteure et de Quentin Defalt, écoutons encore un peu cette aventure... Au fur et à mesure de cette interview, on entre un peu...  

● AVIGNON OFF 2016 ● Venez vibrer avec le théâtre de Quentin Defalt - 18/07/2015

Deux très belles interviews (clé) de Quentin Defalt et de Aïda Asgharzadeh que nous sommes très fiers de vous présenter. Vous les connaissez peut-être ? Ils proposent pendant ce Festival une reprise : "Les Vibrants". C’est au théâtre de l’Alizé et c’est à voir. "Un homme qui a perdu son visage, c’est un homme qui a perdu son identité". C’est ce qu’affirme un des personnages de la pièce en parlant...  
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À Découvrir

"La Chute" Une adaptation réussie portée par un jeu d'une force organique hors du commun

Dans un bar à matelots d'Amsterdam, le Mexico-City, un homme interpelle un autre homme.
Une longue conversation s'initie entre eux. Jean-Baptiste Clamence, le narrateur, exerçant dans ce bar l'intriguant métier de juge-pénitent, fait lui-même les questions et les réponses face à son interlocuteur muet.

© Philippe Hanula.
Il commence alors à lever le voile sur son passé glorieux et sa vie d'avocat parisien. Une vie réussie et brillante, jusqu'au jour où il croise une jeune femme sur le pont Royal à Paris, et qu'elle se jette dans la Seine juste après son passage. Il ne fera rien pour tenter de la sauver. Dès lors, Clamence commence sa "chute" et finit par se remémorer les événements noirs de son passé.

Il en est ainsi à chaque fois que nous prévoyons d'assister à une adaptation d'une œuvre d'Albert Camus : un frémissement d'incertitude et la crainte bien tangible d'être déçue nous titillent systématiquement. Car nous portons l'auteur en question au pinacle, tout comme Jacques Galaud, l'enseignant-initiateur bien inspiré auprès du comédien auquel, il a proposé, un jour, cette adaptation.

Pas de raison particulière pour que, cette fois-ci, il en eût été autrement… D'autant plus qu'à nos yeux, ce roman de Camus recèle en lui bien des considérations qui nous sont propres depuis toujours : le moi, la conscience, le sens de la vie, l'absurdité de cette dernière, la solitude, la culpabilité. Entre autres.

Brigitte Corrigou
09/10/2024
Spectacle à la Une

"Very Math Trip" Comment se réconcilier avec les maths

"Very Math Trip" est un "one-math-show" qui pourra réconcilier les "traumatisés(es)" de cette matière que sont les maths. Mais il faudra vous accrocher, car le cours est assuré par un professeur vraiment pas comme les autres !

© DR.
Ce spectacle, c'est avant tout un livre publié par les Éditions Flammarion en 2019 et qui a reçu en 2021 le 1er prix " La Science se livre". L'auteur en est Manu Houdart, professeur de mathématiques belge et personnage assez emblématique dans son pays. Manu Houdart vulgarise les mathématiques depuis plusieurs années et obtient le prix de " l'Innovation pédagogique" qui lui est décerné par la reine Paola en personne. Il crée aussi la maison des Maths, un lieu dédié à l'apprentissage des maths et du numérique par le jeu.

Chaque chapitre de cet ouvrage se clôt par un "Waooh" enthousiaste. Cet enthousiasme opère aussi chez les spectateurs à l'occasion de cet one-man-show exceptionnel. Un spectacle familial et réjouissant dirigé et mis en scène par Thomas Le Douarec, metteur en scène du célèbre spectacle "Les Hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus".

N'est-ce pas un pari fou que de chercher à faire aimer les mathématiques ? Surtout en France, pays où l'inimitié pour cette matière est très notoire chez de nombreux élèves. Il suffit pour s'en faire une idée de consulter les résultats du rapport PISA 2022. Rapport édifiant : notre pays se situe à la dernière position des pays européens et avant-dernière des pays de l'OCDE.
Il faut urgemment reconsidérer les bases, Monsieur le ministre !

Brigitte Corrigou
12/04/2025
Spectacle à la Une

"La vie secrète des vieux" Aimer même trop, même mal… Aimer jusqu'à la déchirure

"Telle est ma quête", ainsi parlait l'Homme de la Mancha de Jacques Brel au Théâtre des Champs-Élysées en 1968… Une quête qu'ont fait leur cette troupe de vieux messieurs et vieilles dames "indignes" (cf. "La vieille dame indigne" de René Allio, 1965, véritable ode à la liberté) avides de vivre "jusqu'au bout" (ouaf… la crudité revendiquée de leur langue émancipée y autorise) ce qui constitue, n'en déplaise aux catholiques conservateurs, le sel de l'existence. Autour de leur metteur en scène, Mohamed El Khatib, ils vont bousculer les règles de la bienséance apprise pour dire sereinement l'amour chevillé au corps des vieux.

© Christophe Raynaud de Lage.
Votre ticket n'est plus valable. Prenez vos pilules, jouez au Monopoly, au Scrabble, regardez la télé… des jeux de votre âge quoi ! Et surtout, ayez la dignité d'attendre la mort en silence, on ne veut pas entendre vos jérémiades et – encore moins ! – vos chuchotements de plaisir et vos cris d'amour… Mohamed El Khatib, fin observateur des us et coutumes de nos sociétés occidentales, a documenté son projet théâtral par une série d'entretiens pris sur le vif en Ehpad au moment de la Covid, des mouroirs avec eau et électricité à tous les étages. Autour de lui et d'une aide-soignante, artiste professionnelle pétillante de malice, vont exister pleinement huit vieux et vieilles revendiquant avec une belle tranquillité leur droit au sexe et à l'amour (ce sont, aussi, des sentimentaux, pas que des addicts de la baise).

Un fauteuil roulant poussé par un vieux très guilleret fait son entrée… On nous avertit alors qu'en fonction du grand âge des participant(e)s au plateau, et malgré les deux défibrillateurs à disposition, certain(e)s sont susceptibles de mourir sur scène, ce qui – on l'admettra aisément – est un meilleur destin que mourir en Ehpad… Humour noir et vieilles dentelles, le ton est donné. De son fauteuil, la doyenne de la troupe, 91 ans, Belge et ancienne présentatrice du journal TV, va ar-ti-cu-ler son texte, elle qui a renoncé à son abonnement à la Comédie-Française car "ils" ne savent plus scander, un vrai scandale ! Confiant plus sérieusement que, ce qui lui manque aujourd'hui – elle qui a eu la chance d'avoir beaucoup d'hommes –, c'est d'embrasser quelqu'un sur la bouche et de manquer à quelqu'un.

Yves Kafka
30/08/2024