RV du Jour

À écouter : Le rince-cochon (épisode 1)

J’avais envie de vous dire un poème sur le cochon, mais j’ai eu peur qu’il finisse en poème cochon. Truisme, me direz-vous. Je ne vais pas non plus vous réciter toutes les expressions de la langue française sur le cochon, c’est inutile, vous les connaissez. Elles seraient classées X et deviendraient rapidement pornographiques. D’ailleurs, je suis sûre que vous n’aimeriez pas être traité de "porc" ni même de "gros cochon". Ce serait bien vous jouer un tour... pendable, et vous auriez raison de rétorquer que nous ne les avons pas gardés ensemble. Vous finiriez certainement par me mettre votre poing dans le groin.



Jean-Claude Dreyfus © Franck Laguilliez
Non, mon propos n’est pas là. Mais vous devez quand même vous demander si c’est de l’art ou autre chose que de parler goret dans un article sur le spectacle… Pire encore si vous êtes végétarien ou si votre religion vous interdit d’en manger. On verra !

Alors… quel intérêt de vous faire avaler tout cela jusqu’au bout ? Une interview saucissonnée en deux parties, qui plus est ? Mais voyons, gens bons et braves, simplement parce que ce n’est pas de la confiture que l’on vous donne ! Croyez-en les idées reçues, dans cet entretien, tout est bon.

Munissez-vous donc d’une bonne bouteille de vin (sans casser la tirelire pour autant) et d’un tire-bouchon. Installez-vous confortablement, buvez avec modération (veillez à ne pas finir soul comme... Enfin, vous voyez), et savourez cet entretien. Vous allez voir que son cœur est en or. Car, qu’il vienne d’Amsterdam, d’Inde ou d’ailleurs, on dit qu’il est un partenaire idéal à cause de sa "nature délicate et attentionnée" (c’est pas moi qui le dis, c’est son horoscope chinois).

Délire du critique, pensez-vous ? Possible, je vous l’accorde. Mais que voulez-vous, je ne m’en dédis pas. C’est le travers de l’homme, n’est-ce pas ?

Générique de l'interview composé et interprété par Pierre-Yves Plat.

Jean-Claude Dreyfus interview, épisode 1.mp3  (3.92 Mo)


"Dreyfus Devos"

Texte : Raymond Devos.
Mise en scène : Christophe Correia, assisté de Nicolas Ehretsmann.
Avec : Jean-Claude Dreyfus.
Au piano : Thomas Février.
Lumière : Régis Vigneron.
Costumes : Catherine Gorne-Archdjian.
Concepteur magie : Païkan Garutti.

Du 8 au 31 juillet, Festival Off d’Avignon.
Théatre Le Chien qui fume.
Réservations : 04 90 85 25 87.
www.avignonleoff.com

Sheila Louinet
Lundi 25 Juillet 2011
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