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À l'affiche

● Avignon Off 2019 ● Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France par le Théâtre Oblique

Marc Lauras et son violoncelle s'emparent des 446 vers du poème de Blaise Cendrars et invitent le spectateur à plonger dans un voyage initiatique de l'adolescence vers l'âge adulte.



© L. Mattilat.
© L. Mattilat.
Ce texte fondateur de Cendrars raconte son périple à bord du célèbre train, de Moscou à Kharbine, en compagnie de Jeanne, la petite prostituée de Montmartre, à la veille de la Première Guerre mondiale et de la révolution russe.

"En ce temps-là, j'étais en mon adolescence, j'avais à peine seize ans, et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance…"

''Nous avons vu une très belle version de La Prose du Transsibérien par Marc Lauras.'' Armelle Héliot

"Quand on entend Marc Lauras dire Cendrars, on se dit qu'on aimerait toujours qu'on nous fasse ainsi partager le poème. Avec cette simplicité́ et cet engagement qui font qu'on nous parle, au plus vrai, au plus près. C'est une rencontre. On en sort plus riche d'humanité́."
Jean Pierre Siméon 

Texte : Blaise Cendrars (publié aux Éditions Denoël).
Mise en scène : Olivier Borle.
Musique, violoncelle et jeu : Marc Lauras.
À partir de 15 ans.
Durée : 1 h.
Par le Théâtre Oblique.

Avant-première : mercredi 12 juin à 20 h 30.
Centre Mandapa,
6, rue Wurtz, Paris 13e.
Métro : Corvisart ou Glacière.
Réservations : 01 45 89 99 00.
reservations@centre-mandapa.fr
Tarifs : de 7 € à 14 €.

● Avignon Off 2019 ●
Du 5 au 28 juillet 2019.
Tous les jours à 12 h 35.
Générale de presse le jeudi 4 juillet.

Maison de la Poésie
4, rue Figuière, Avignon.
Réservation : 04 90 82 90 66.
>> poesieavignon.eu

Annonce
Jeudi 30 Mai 2019

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À découvrir

"Rimbaud Cavalcades !" Voyage cycliste au cœur du poétique pays d'Arthur

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées…", Arthur Rimbaud.
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© François Vila.
Rimbaud ! Je me souviens encore de ses poèmes, en particulier "Ma bohème" dont l'intro est citée plus haut, que nous apprenions à l'école et que j'avais déclamé en chantant (et tirant sur mon pull) devant la classe et le maître d'école.

Beauté ! Comment imaginer qu'un jeune homme de 17 ans à peine puisse écrire de si sublimes poèmes ? Relire Rimbaud, se plonger dans sa bio et venir découvrir ce seul en scène. Voilà qui fera un très beau de cadeau de Noël !

C'est de saison et ça se passe donc à l'Essaïon. Le comédien prend corps et nous invite au voyage pendant plus d'une heure. "Il s'en va, seul, les poings sur son guidon à défaut de ne pas avoir de cheval …". Et il raconte l'histoire d'un homme "brûlé" par un métier qui ne le passionne plus et qui, soudain, décide de tout quitter. Appart, boulot, pour suivre les traces de ce poète incroyablement doué que fut Arthur Rimbaud.

Isabelle Lauriou
25/03/2024
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"Le consentement" Monologue intense pour une tentative de récit libératoire

Le livre avait défrayé la chronique à sa sortie en levant le voile sur les relations pédophiles subies par Vanessa Springora, couvertes par un milieu culturel et par une époque permissive où ce délit n'était pas considéré comme tel, même quand celui-ci était connu, car déclaré publiquement par son agresseur sexuel, un écrivain connu. Sébastien Davis nous en montre les ressorts autant intimes qu'extimes où, sous les traits de Ludivine Sagnier, la protagoniste nous en fait le récit.

© Christophe Raynaud de Lage.
Côté cour, Ludivine Sagnier attend à côté de Pierre Belleville le démarrage du spectacle, avant qu'elle n'investisse le plateau. Puis, pleine lumière où V. (Ludivine Sagnier) apparaît habillée en bas de jogging et des baskets avec un haut-le-corps. Elle commence son récit avec le visage fatigué et les traits tirés. En arrière-scène, un voile translucide ferme le plateau où parfois V. plante ses mains en étirant son corps après chaque séquence. Dans ces instants, c'est presque une ombre que l'on devine avec une voix, continuant sa narration, un peu en écho, comme à la fois proche, par le volume sonore, et distante par la modification de timbre qui en est effectuée.

Dans cet entre-deux où le spectacle n'a pas encore débuté, c'est autant la comédienne que l'on voit qu'une inconnue, puisqu'en dehors du plateau et se tenant à l'ombre, comme mise de côté sur une scène pourtant déjà éclairée avec un public pas très attentif de ce qui se passe.

Safidin Alouache
21/03/2024
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Dans une mise en scène de Marie-Christine Orry et un texte d'Émilie Frèche, Sami Bouajila incarne, dans un monologue, avec superbe et talent, un personnage dont on ignore à peu près tout, dans un prisme qui brasse différents espaces-temps.

© Olivier Werner.
Lumière sur un monticule qui recouvre en grande partie le plateau, puis le protagoniste du spectacle apparaît fébrilement, titubant un peu et en dépliant maladroitement, à dessein, son petit tabouret de camping. Le corps est chancelant, presque fragile, puis sa voix se fait entendre pour commencer un monologue qui a autant des allures de récit que de narration.

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Toute la puissance créative du comédien déborde de sincérité et de vérité avec ces deux éléments. Nul besoin d'une couronne ou d'un crucifix pour interpréter un roi ou Jésus, il nous le montre en utilisant un large spectre vocal et corporel pour incarner son propre personnage. Son rapport à l'espace est dans un périmètre de jeu réduit sur toute la longueur de l'avant-scène.

Safidin Alouache
12/03/2024