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Nomination de Gérard Fasoli, directeur général du Centre National des Arts du Cirque  31/10/2012

Le directoire du Centre National des Arts du Cirque (CNAC), réuni le 26 octobre 2012 sous la présidence de Bernard Latarjet, a nommé, avec l'accord d'Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, Gérard Fasoli au poste de directeur général, sur proposition du jury qui s’est réuni le 22 octobre 2012.

Artiste et pédagogue, Gérard Fasoli a accompagné l'évolution du cirque contemporain de ces dernières vingt années. Apprécié pour son engagement aux côtés des artistes de différentes générations, il a collaboré avec de nombreuses compagnies et partagé leurs aventures artistiques : d'Archaos à Christophe Huysman, du Collectif AOC à François Cervantes, en passant par la musique avec notamment l'Atelier lyrique de Tourcoing et la danse avec Carlotta Ikeda. En tant que pédagogue de cirque, il a participé au développement de l'École de Cirque de Rosny-sous-Bois et enseigné au Centre National des Arts du Cirque (CNAC), à l'École Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois (ENACR) et à l'Académie Fratellini. Depuis quatre ans il dirige l'École Supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles.

À un moment où le CNAC, 25 ans après sa fondation, entame une nouvelle phase de sa trajectoire, le projet de Gérard Fasoli veut insuffler une dynamique d'ouverture et repositionner l'engagement artistique et pédagogique de la première école de cirque en France sur la scène internationale. En prenant appui sur les valeurs fondamentales de la mutualisation, de l'échange et du partage, son projet met en exergue les notions de transmission, de répertoire, de recherche et d'innovation, dans un dialogue nourri avec les autres écoles d'art, le monde universitaire et le centre de ressources Hors Les Murs.

La mise en place de la filière d'enseignement supérieur avec l'École Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois sera finalisée dans le but de délivrer le premier diplôme national supérieur professionnel (DNSP) artiste de cirque.

>> cnac.fr

Photo : "This is the end", spectacle de fin d'études de la 23e promotion. Mise en scène David Bobee - Rictus. Création au Cnac - Décembre 2011 © CNAC.

Communiqué du Ministère de la Culture et de la Communication du 30 octobre 2012.

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La Rédaction


281.Posté par Greg lewis le 17/12/2020 00:55
Bonjour. Je propose de vous faire sur mesure et pour chaque artiste des musiques sur mesures au temps près avec style. Bruitage et tempo adapter exactement au numéro. Tout peut être adapter par rapport au temps de durée du spectacle et le style au sera adapter un thème musicale.. Bascule ou trapèze ou main à main..

Je suis musicien depuis très longtemps et fils d'artiste de cirque. Trampoline.

J'ai a cet effet une grosse collection de photos d'artistes des années 50......


On peux se contacter au 0666631045


Cordialement. Greg

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"Le Chef-d'œuvre Inconnu" Histoire fascinante transcendée par le théâtre et le génie d'une comédienne

À Paris, près du quai des Grands-Augustins, au début du XVIIe siècle, trois peintres devisent sur leur art. L'un est un jeune inconnu promis à la gloire : Nicolas Poussin. Le deuxième, Franz Porbus, portraitiste du roi Henri IV, est dans la plénitude de son talent et au faîte de sa renommée. Le troisième, le vieux Maître Frenhofer, personnage imaginé par Balzac, a côtoyé les plus grands maîtres et assimilé leurs leçons. Il met la dernière main dans le plus grand secret à un mystérieux "chef-d'œuvre".

© Jean-François Delon.
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Pour peu que l'on foule de temps en temps les planches des théâtres en tant que comédiens(nes) amateurs(es), on saura doublement jauger à quel point jouer est un métier hors du commun !
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Brigitte Corrigou
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© Pics.
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C'est à partir de cette théorie que le mentaliste Taha Mansour nous invite à nouveau, en cette rentrée, à effectuer un voyage hors du commun. Son spectacle a reçu un succès notoire au Sham's Théâtre lors du Festival d'Avignon cet été dernier.

Impossible que quiconque sorte "indemne" de cette phénoménale prestation, ni que nos certitudes sur "le monde comme il va", et surtout sur nous-mêmes, ne soient bousculées, chamboulées, contrariées.

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© Christel Billault.
Ordonné, pratique, méthodique, il organise l'extermination des marginaux et des Juifs comme un gestionnaire. Point. Il aurait été, comme son sous-fifre Adolf Eichmann, le type même décrit par Hannah Arendt comme étant la "banalité du mal". Mais Himmler échappa à son procès en se donnant la mort. Parfois, rien n'est plus monstrueux que la banalité, l'ordre, la médiocrité.

Malgré la pâleur de leur personnalité, les noms de ces âmes de fonctionnaires sont gravés dans notre mémoire collective comme l'incarnation du Mal et de l'inimaginable, quand d'autres noms - dont les actes furent éblouissants d'humanité - restent dans l'ombre. Parmi eux, Oskar Schindler et sa liste ont été sauvés de l'oubli grâce au film de Steven Spielberg, mais également par la distinction qui lui a été faite d'être reconnu "Juste parmi les nations". D'autres n'ont eu aucune de ces deux chances. Ainsi, le héros de cette pièce, Félix Kersten, oublié.

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