La Revue du Spectacle, le magazine des arts de la scène et du spectacle vivant. Infos théâtre, chanson, café-théâtre, cirque, arts de la rue, agenda, CD, etc.

Nomination d'Aina Alegre et Yannick Hugron à la direction du Centre chorégraphique national de Grenoble - CCN2  27/09/2022

Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, en accord avec Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole, Jean-Pierre Barbier, président du Département de l'Isère, Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, et Nicolas Klein, président du Centre chorégraphique national, donne son agrément à la nomination d'Aina Alegre et Yannick Hugron à la direction du Centre chorégraphique national de Grenoble.

Le tandem de direction formé par Aina Alegre et Yannick Hugron repose sur leur collaboration artistique pré-existante [dans le domaine de la création], et sur un projet partagé pour le Centre chorégraphique national de Grenoble, né de leurs complémentarités et de leurs objectifs communs.

Ensemble, ils souhaitent mettre en œuvre un studio des métiers, proposer une ouverture du CCN et de l'ensemble des actions au bénéfice des populations et sur des territoires élargis, former un lieu dépositaire d'expériences communes, avec une direction paritaire.

Aina Alegre est remarquée pour ses qualités de danseuse, de performeuse et de chorégraphe concevant la création comme un terrain pour "ré-imaginer" le corps. Issue d'une formation multidisciplinaire à Barcelone, avant d'intégrer le Centre National de Danse Contemporaine d'Angers, elle mène depuis 2014 ses créations à Paris avec sa structure de production, STUDIO FICTIF. En 2019, elle a été primée pour son duo Délices par le prix du jury au concours de danse contemporaine Podium.

Yannick Hugron est fort d'un riche parcours d'interprète, notamment en tant que danseur permanent de Jean-Claude-Gallotta au CCN de Grenoble de 1998 à 2016, mais également comme collaborateur artistique, pédagogue et costumier de spectacles de danse.

Aina Alegre et Yannick Hugron nourrissent un dialogue artistique constant depuis leur rencontre en 2015 en tant qu'interprètes au sein de la création de Fabrice Lambert pour le Festival d'Avignon, "Jamais Assez". Ils partagent ensemble une réflexion approfondie sur la création chorégraphique, sur ses interactions avec toutes les participations et tous les métiers qui la rendent possible - bien au-delà de la seule figure de l'artiste - et sur l'espace qui peut lui être consacré dans la société.

À leur projet, ils souhaitent donner un mot d'ordre : le "Rassemblement[s]". Rassemblement des métiers de la danse sans prééminence de la chorégraphie, rassemblement des artistes dans le croisement des générations, rassemblement, également, des populations. Ce dernier s'illustre notamment par une création avec cent danseurs amateurs mais également par la reconnaissance de tout ce qu'ont à y apporter les habitants du territoire du CCN. Ils imaginent d'ailleurs le CCN comme "un bâtiment vivant", en "co-responsabilité" avec son environnement et tout particulièrement avec la MC2.

Leur proposition pour le Centre permettra à Aina Alegre d'approfondir sa recherche chorégraphique, notamment grâce à l'exploration de propositions nées des interprètes. Ce travail sera mené aux côtés de Katerina Andreou, chorégraphe installée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et artiste associée pour les deux premières années de mandat de leur direction au CCN, puis de Jan Fedinger, artiste visuel et scénographe-créateur lumière basé en Allemagne, sur la seconde partie du mandat.

Aina Alegre et Yannick Hugron succéderont le 1er janvier 2023 à Yoann Bourgeois qui dirige actuellement le Centre chorégraphique après l'avoir codirigé avec Rachid Ouramdane de 2016 à 2021.

La ministre de la Culture tient à saluer Yoann Bourgeois et Rachid Ouramdane pour avoir porté un projet original réunissant les arts chorégraphiques et circassiens, et pour tout le travail mené au service des habitants et du territoire.

Communiqué du ministère de la Culture.
La Rédaction

Nomination de Charlotte Ginot-Slacik à la direction de l'Orchestre Français des Jeunes (OFJ)  27/09/2022

Madame Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, en accord avec le conseil d'administration de l'Orchestre Français des Jeunes (OFJ) présidé par Dominique Dujols, donne son agrément à la nomination de Charlotte Ginot-Slacik à la direction de l'Orchestre.

Le projet de Charlotte Ginot-Slacik a été apprécié pour son caractère innovant et exigeant sur les plans artistique et pédagogique.

La mission principale de l'OFJ est la mise en situation professionnelle des futurs musiciens d'orchestre. À cette fin, Charlotte Ginot-Slacik développera la mobilité territoriale de l'OFJ, les interactions entre les futurs professionnels de l'orchestre et les populations, prenant en compte la diversité culturelle. Cette double ambition leur permettra de mieux appréhender les nouveaux enjeux de l'orchestre du XXIe siècle. Elle souhaite en effet que l'OFJ reflète davantage la diversité de la société française en favorisant l'inclusion sociale.

Docteure en musicologie, Charlotte Ginot-Slacik est titulaire d'un master politique de la musique à l'EHESS et d'un prix d'esthétique au CNSMD de Paris. Elle possède une excellente connaissance du secteur symphonique acquise au sein de l'orchestre national du Capitole de Toulouse, une expérience très riche en matière de formation aux métiers d'orchestre dispensés au sein de CNSMD de Lyon et de programmation en tant que directrice artistique du festival "les musicales franco-russes" de Toulouse.

Fondé en 1982 sous l'impulsion du ministère de la Culture, l'Orchestre français des jeunes (OFJ) s'adresse à de jeunes musiciennes et musiciens en fin de cursus dans les conservatoires et complète la formation dispensée par les établissements d'enseignement supérieur du spectacle vivant.

Rima Abdul Malak salue le travail du précédent directeur de cet orchestre, Pierre Barrois, qui a dirigé l'OFJ pendant 25 ans et a œuvré à l'enrichissement de la formation des musiciens. Elle remercie également Catherine Puig qui a brillamment assuré la direction par intérim ces derniers mois.

L'OFJ fête cette année ses quarante ans en 2022 et se produira le 11 décembre prochain à la Philharmonie de Paris sous la baguette de son directeur musical Michael Schønwandt.

Communiqué du ministère de la Culture.
La Rédaction

Nomination de Mehdi Kerkouche à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne.  16/09/2022

Rima Abdul Malak, ministre de la culture, en accord avec Olivier Capitanio, président du Conseil départemental du Val-de-Marne, Laurent Cathala, maire de Créteil, et Patrick Penot, président du Centre chorégraphique national, donne son agrément à la nomination de Mehdi Kerkouche à la direction du Centre chorégraphique national (CCN) de Créteil et du Val-de-Marne.

En s'appuyant sur son histoire personnelle et son parcours, Mehdi Kerkouche souhaite inscrire le CCN comme un espace sans frontières, à l'image de la danse, un horizon ouvert à toutes les diversités sans restriction de genres et connecté à tous les récits et les identités plurielles. Cet état d'esprit, au cœur de son engagement, créera les conditions d'un projet engagé et inclusif.

Enfant de la télévision et de l'image, passionné par la scène, la comédie musicale en particulier, il a débuté comme danseur professionnel avant-même ses 18 ans. Son expérience de la scène comme danseur l'a confirmé dans sa vocation chorégraphique. Il transmet en tant qu'enseignant à l'AID (Académie Internationale de la Danse), ainsi qu'au Studio Harmonic et au Lax Studio à Paris. Depuis 2017, il développe sa compagnie EMKA, support fidèle de ses projets, avec l'envie de "connecter les corps et les styles différents autour d'une gestuelle énergique et poétique".

Pendant le premier confinement, la clarté de son expression et sa force artistique lui valent un succès viral sur les réseaux sociaux. À la rentrée 2020, il est invité par Aurélie Dupont à signer une pièce pour les danseurs du Ballet de l'Opéra national de Paris et Chaillot - Théâtre national de la Danse accueille la troisième édition de son festival On danse chez vous. Avec ses deux premières pièces, le Théâtre de Suresnes le repère et il ouvrira la festival Suresnes Cité Danse en janvier 2023.

Mehdi Kerkouche porte un projet d'ouverture pour le CCN de Créteil et du Val-de-Marne en affirmant la chorégraphie comme un langage universel et en proposant un CCN ouvert à toutes les danses et tous les styles. Son projet "Créer, Rassembler, Partager" inclut la mise en place d'un studio de création numérique assis sur sa conviction : "Bien équilibrée, la création physique et la création numérique ne peuvent que se répondre, se compléter et permettre l'acquisition d'un public toujours plus grand et nouveau."

Il souhaite s'appuyer en particulier sur l'expérience acquise autour de l'événement qu'il a créé, On danse chez vous, pour fédérer un public large et diversifié autour de la danse, aussi bien par ses futures créations que par les multiples propositions en direction du territoire d'implantation du CCN qu'il désire renforcer.

Il entend orienter ses soutiens d'accueil-studio vers un meilleur accompagnement des compagnies en particulier au plan de la diffusion, y compris par des résidences d'arts numériques pour une plus large circulation des œuvres.

Enfin, il souhaite faire du CCN de Créteil et du Val-de-Marne "un centre de référence du Grand Paris, qui respecte en même temps l'histoire de son territoire urbain, parisien comme au-delà du périphérique, en collaboration directe avec l'ensemble des structures partenaires du CCN dans le champ chorégraphique et au-delà".

Mehdi Kerkouche succèdera le 1er janvier 2023 à Mourad Merzouki qui dirige le Centre chorégraphique depuis septembre 2009. La ministre tient à saluer ce dernier pour son engagement dans le développement de la danse et en particulier du hip-hop au cours de ces années en prenant appui sur ses créations et sur le festival Kalypso.

Communiqué de presse du ministère de la Culture.
La Rédaction

Nomination de Robin Renucci à la direction de la Criée, Centre Dramatique National de Marseille  02/04/2022

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, en accord avec Benoît Payan, maire de Marseille, Renaud Muselier, président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur et Martine Vassal, présidente du Département des Bouches-du-Rhône, a donné son agrément à la proposition de nommer Robin Renucci à la direction de la Criée, Centre Dramatique National de Marseille.

Comédien et metteur en scène, Robin Renucci est aujourd'hui directeur des Tréteaux de France, Centre Dramatique National itinérant ; il est également fondateur et président de l'Aria, Centre Culturel de Rencontre en Corse, où il développe depuis 1988 les Rencontres Internationales Artistiques, festival de théâtre ancré dans la tradition de l'éducation populaire. Il est aussi professeur au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique.

Le parcours de Robin Renucci et son projet pour la Criée de "grand théâtre populaire", volontiers déployé hors-les-murs, ont convaincu l'ensemble des collectivités concernées. Robin Renucci entend ainsi déployer à la Criée un projet profondément tourné vers l'ensemble des territoires qui font la richesse de Marseille, et centré sur la transmission du théâtre auprès d'un public toujours plus large.

Pour ce faire, il mettra en œuvre une large proposition d'ateliers pour les Marseillais de tous âges, à destination des professionnels, mais aussi des amateurs.

Roselyne Bachelot-Narquin tient à saluer la grande qualité des projets présentés par les autres candidats à la direction de la Criée, et à remercier chaleureusement Macha Makeïeff qui poursuivra en compagnie son parcours artistique d'excellence. Elle a su faire de la Criée une scène de premier plan, ouverte à l'écoute des Marseillais et ouverte sur le Monde.

Robin Renucci prendra ses fonctions le 1er juillet 2022.

Communique de presse du ministère de la Culture.
La Rédaction

Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel nommés à la direction du Théâtre du Rond-Point  29/03/2022

Anne Hidalgo, maire de Paris, et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, annoncent la nomination de Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel à la direction du Théâtre du Rond-Point. Ils succèdent à Jean-Michel Ribes, en poste depuis 2001.

Artistes, metteurs en scène, producteurs, co-directeurs de théâtre, le duo prolifique Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel collabore depuis plus de trente ans. Ils sont depuis 2009 à la tête du Monfort Théâtre qui, sous leur impulsion, est devenu un établissement de premier plan. Ils dirigent également depuis 2016 le festival "Paris l'Été".

Fondé en 1981, le Théâtre du Rond-Point s'est donné pour mission de faire voir le théâtre de son temps, en présentant des créations d'artistes vivants. Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel amplifieront cette ligne directrice en ouvrant par ailleurs le lieu à d'autres disciplines artistiques.

Leur projet s'attache à promouvoir une programmation contemporaine pluridisciplinaire en accentuant la dimension internationale du théâtre, et en faisant la part belle à la jeune création.

Le duo souhaite également faire du Rond-Point un espace de vie et de convivialité.

"Le projet de Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel a su me convaincre par son approche sensible et audacieuse, son ambition d'aller à la rencontre de tous les publics et de s'ouvrir à de nouvelles formes artistiques. Nous avons pleinement confiance en leur capacité à écrire les nouvelles pages du Rond-Point tout en s'inscrivant dans son histoire", Anne Hidalgo.

"Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel développent un théâtre ancré dans la réalité de nos vies, une création artistique vivante et nourrie, avec une ouverture importante sur le monde. Ils continueront à accompagner les artistes avec passion et à accueillir les publics avec générosité. Je me félicite de ce choix conjoint avec la Mairie de Paris pour ce formidable lieu qu'est le Théâtre du Rond-point", Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture.

Roselyne Bachelot-Narquin et Anne Hidalgo tiennent également à exprimer leurs plus sincères remerciements à Jean-Michel Ribes pour l'immense qualité de son œuvre à la tête du théâtre du Rond-Point. Son œil aiguisé, sa vision et son inventivité ont contribué à faire de ce lieu un repère vivant de la scène française et internationale.

Communiqué de presse du ministère de la Culture.
La Rédaction

José-Manuel Gonçalvès reconduit à la tête du CENTQUATRE-PARIS pour un mandat de trois ans  12/03/2022

Le Conseil d'administration du CENTQUATRE, réuni ce jeudi 10 mars 2022, a décidé de renouveler pour un nouveau mandat de trois ans, José-Manuel Gonçalvès, à la tête de l'établissement public.

Directeur du CENTQUATRE-PARIS depuis 2010, José-Manuel Gonçalvès a développé avec ses équipes un projet ambitieux, associant diversité culturelle, exigence artistique et pratiques populaires. Le lieu attire au quotidien aussi bien les grands noms de la scène artistique contemporaine, comme les associations du XIXe arrondissement où il est implanté. Il a su séduire les habitantes et habitants en devenant un lieu de vie, un espace de ressources multiples ouvert sur son quartier.

Pour Carine Rolland, adjointe à la Maire de Paris en charge de la culture et de la Ville du quart d'heure et présidente de l'établissement public, "grâce à l'action de son directeur, le CENTQUATRE est aujourd'hui un espace culturel identifié tant pour sa programmation plurielle et riche que pour l'originalité de son modèle, un lieu qui fait société et qui fait d'autant plus sens dans le contexte local, national et international que nous connaissons. Je suis heureuse que le conseil d'administration ait accepté ma proposition de lui renouveler notre confiance pour un mandat supplémentaire".

Au-delà de la programmation culturelle, le conseil d'administration du CENTQUATRE a salué l'implication de José-Manuel Gonçalvès pour diversifier les activités de l'établissement, du développement de l'ingénierie culturelle, qui s'exporte aujourd'hui en France et à l'international, à la mise en valeur de la nef monumentale qui accueille désormais en son sein une salle de spectacle réversible, des magasins solidaires, des espaces de pratique artistique libre, ou encore une aire de jeux pour enfants.

© DR.
La Rédaction

De très nombreux lieux culturels français solidaires avec les artistes ukrainiens(nes)  26/02/2022

Nous, directrices et directeurs de lieux culturels en France, nous exprimons par ce message notre solidarité au peuple ukrainien et aux artistes ukrainiennes et ukrainiens.

Nous sommes, face à l'urgence et aux dangers encourus par des artistes contraints de fuir la guerre, prêts à nous mobiliser, à contribuer à les accueillir en France afin qu'ils puissent continuer leur activité et ainsi préserver la libre expression de la culture ukrainienne.

Premiers signataires
Lucie Berelowitsch, directrice du Préau - Centre dramatique national de Normandie-Vire ;
Stanislas Nordey, directeur du Théâtre national de Strasbourg ;
Alexander Neef, directeur de l'Opéra national de Paris ;
Stéphane Braunschweig, directeur du Théâtre national de l'Odéon ;
Rachid Ouramdane, directeur du Théâtre national de Chaillot ;
Wajdi Mouawad, Théâtre national de la Colline ;
Éric Ruf, directeur de La Comédie-Française ;
Olivier Py, directeur du Festival d'Avignon ;
Tiago Rodrigues, futur directeur du Festival d'Avignon ;
Célie Pauthe, directrice du Centre dramatique national de Besançon ;
Marcial Di Fonzo Bo, directeur du Centre dramatique national de Caen ;
Émilie Capliez et Matthieu Cruciani, directrice et directeur de la Comédie de Colmar - Centre
dramatique national de Colmar ;
Aurélie Van den Daele, directrice du Théâtre de l'Union - Centre dramatique national du
Limousin ;
Marc Lainé, directeur du Centre dramatique national de Valence ;
Jacques Vincey, directeur du Théâtre Olympia - Centre dramatique national de Tours ;
Marie Didier, directrice du Festival de Marseille ;
Dominique Bluzet, directeur du Grand Théâtre de Provence et du Théâtre du Gymnase ;
Benoit Lambert, directeur de La Comédie - Centre dramatique national de Saint-Étienne ;
Benoit André, directeur de La Filature - Scène nationale de Mulhouse ;
François Tanguy, directeur de La Fonderie - Théâtre du Radeau - Le Mans ;
Cyril Jollard, directeur de La Soufflerie - Scène conventionnée de Rezé ;
Catherine Blondeau, directrice du Grand T - Nantes ;
Nicolas Blanc, directeur de L'empreinte - Scène nationale Brive-Tulle ;
Jean Varela, directeur du festival Le Printemps des Comédiens - Montpellier ;
Laetitia Guedon, directrice des Plateaux Sauvages - Paris ;
Robin Renucci, directeur des Tréteaux de France - Centre dramatique national ;
Arnaud Meunier, directeur du la MC2 : Grenoble ;
Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel, co-directrice et co-directeur du Monfort Théâtre ;
Alain Perroux, directeur de l'Opéra national du Rhin ;
Bruno Boucher, directeur artistique du Ballet de l'opéra national du Rhin ;
Benoit Bradel, directeur du festival Passages - Transfestival Metz ;
Damien Godet, directeur de la Scène nationale de Bayonne ;
Marie Pia-Bureau, directrice de la Scène nationale de Chambéry - Savoie ;
Charles Berling, directeur de la Scène nationale Châteauvallon - Liberté ;
Philippe Cogney, directeur de la Scène nationale de Dieppe ;
Sandrine Mini, directrice de la Scène nationale de Sète ;
Romaric Daurier, directeur de la Scène nationale de Valenciennes ;
Jérôme Lecardeur, directeur du Théâtre auditorium de Poitiers - Scène nationale ;
Simon Deletang, directeur du Théâtre de Bussang ;
Macha Makeïeff, directrice du Théâtre de la Criée - Marseille ;
Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Théâtre de la Ville - Paris ;
Marion Bois, Jeanne Candel et Élaine Méric, co-directrices du Théâtre de l'Aquarium ;
Éric Vigner, directeur du Théâtre de Pau ;
Bruno Cochet, directeur du Théâtre de Rungis ;
Amélie Casasole, directrice du Théâtre de Villefranche - Scène conventionnée ;
Claudia Stavisky, directrice du Théâtre des Célestins - Lyon ;
Nacer Djemaï, directeur du Théâtre des Quartiers d'Ivry ;
Gilles Bouckaert, directeur du Théâtre des Salins - Scène nationale de Martigues ;
Patrick Ranchain, directeur du Théâtre du Bois de l'Aune - Aix en Provence ;
David Bobée, directeur du Théâtre du Nord - Centre dramatique national Lille Tourcoing
Hauts-de-France ;
Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point ;
Christophe Rauck, directeur du Théâtre Nanterre Amandiers ;
Arthur Nauzyciel, directeur du Théâtre national de Bretagne ;
Muriel Mayette-Holtz, directrice du Théâtre national de Nice ;
Jean Bellorini, directeur du Théâtre national populaire de Villeurbanne ;
Joris Mathieu, directeur du Théâtre Nouvelle Génération - Centre dramatique national de
Lyon ;
Caroline Marcilhac, directrice de Théâtre Ouvert - Centre dramatique national ;
Renaud Herbin, directeur du TJP - Centre dramatique national de Strasbourg ;
Olivier Atlan, directeur de la Maison de la Culture de Bourges ;
Feriel Bakouri, directrice de Points communs/Nouvelle scène nationale de Cergy Pontoise
et du Val d'Oise ;
Carole Rambaud, directrice d'Espaces pluriels - Scène conventionnée de Pau ;
Eleonora Rossi, Grrranit - Scène nationale de Belfort ;
Thomas Jolly, directeur du Quai- CDN Angers Pays de la Loire ;
Pascale Daniel-Lacombe, directrice du Méta - Centre dramatique national de Poitiers
Nouvelle Aquitaine ;
Galin Stoev, directeur du Théâtre de la Cité - CDN Toulouse Occitanie ;
Jean-François Driant, directeur du Volcan - Scène nationale du Havre ;
Courtney Geraghty, directrice du Théâtre de la Croix-Rousse à Lyon ;
Richard Brunel, directeur de l'Opéra de Lyon ;
Daniel Jeanneteau, directeur du Théâtre de Gennevilliers - Centre dramatique national.

Photo : Théâtre dramatique et comique d'État de Kiev sur la rive gauche du fleuve Dnipro © DR.
La Rédaction

Point avec les secteurs du spectacle vivant et du cinéma pour préciser le cadre de l'accompagnement économique de l'État  07/01/2022

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l'étranger, de la Francophonie et des petites et moyennes entreprises, ont réuni ce matin les organisations professionnelles des secteurs du spectacle vivant et du cinéma pour faire le point sur l'impact des mesures de freinage sanitaire sur leur activité et de préciser le cadre de l'accompagnement économique de l'État.

Dans le prolongement des annonces qu'il a déjà faites en début de semaine, Bruno Le Maire a confirmé la réactivation des aides transversales qui s'appliqueront au secteur de la culture.

Le dispositif "coûts fixes" sera réactivé en décembre et janvier pour les entreprises des secteurs impactés qui perdent plus de 50 % de leur chiffre d'affaires. Ce dispositif permet aux entreprises de bénéficier d'une aide compensant 90 % de la perte d'exploitation (70 % pour les entreprises de plus de 50 salariés).

Par ailleurs, l'activité partielle sans reste à charge est également réactivée en janvier pour les entreprises dont l'activité est entravée par les différentes restrictions (limitation de jauges, interdiction de vente de boissons, de confiserie et d'alimentation dans les ERP) ou les décisions de fermeture (interdiction des concerts en configuration "debout"), ainsi que pour les entreprises qui perdent plus de 65 % de chiffre d'affaires.

Roselyne Bachelot-Narquin a pour sa part confirmé l'annonce faite ce matin avec Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, de la réactivation du dispositif d'accès dérogatoire à l'activité partielle pour les intermittents. Ce dispositif avait déjà été en mis en place le 17 mars 2020 (lors de l'annonce du premier confinement) et du 10 décembre 2020 (lors de l'annonce du deuxième confinement). Il permettra aux employeurs et aux salariés intermittents de bénéficier du dispositif d'activité partielle au titre des spectacles annulés dans le cadre de la crise sanitaire, pour lesquels il existait, avant le 27 décembre 2021, un contrat ou une promesse d'embauche formalisée et dont le début d'exécution devait avoir lieu entre le 27 décembre 2021 et le 31 janvier 2022. Cette mesure de soutien est essentielle dans le contexte de la multiplication des annulations en raison de la situation sanitaire et des mesures de restrictions prises.

Concernant les prêts garantis par l'État (PGE), Bruno Le Maire a confirmé que les TPE en situation de grave tension de trésorerie pourront bénéficier d'un allongement jusqu'à 10 ans (au lieu de 6 ans aujourd'hui) des délais de remboursement de leur PGE. Après avoir pris contact avec leur banque, ces entreprises devront s'adresser à la Médiation du crédit de la Banque de France ou aux conseillers départementaux de sortie de crise.

Roselyne Bachelot-Narquin a précisé qu'en complément de ces mesures transversales et pour tenir compte des spécificités du modèle économique du spectacle et des mesures de restriction d'activité visant le secteur, seraient réactivés et adaptés les dispositifs de soutien sectoriels portés par le Centre national de la Musique (CNM), l'Association de soutien au théâtre privé (ASTP) et le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), afin de prendre en compte les pertes résultant des mesures et de la situation sanitaires, ainsi que de l'interdiction de certaines activités (vente de boissons, confiserie et alimentation, concerts en configuration debout). Elle a demandé aux trois structures de concerter dans les meilleurs délais avec les professionnels les modalités de mise en œuvre de ces dispositifs de soutien.

En effet, depuis le début de la crise, l'État a apporté un soutien sans faille à la Culture, en alliant dispositifs transversaux et dispositifs sectoriels : c'est cette combinaison qui a permis de sauvegarder le secteur culturel, profondément affecté.

C'est à nouveau le cas avec l'ensemble de ces mesures d'accompagnement économique qui constituent un engagement fort du Gouvernement en faveur des secteurs artistiques et culturels impactés.

Communiqué de presse du ministère de la Culture du 6 janvier 2022.
La Rédaction

Prorogation du délai de candidature à la direction du Centre national des arts de la rue et de l'espace public de Chalon-sur-Saône  09/12/2021

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, en plein accord avec le maire de Chalon-sur-Saône, président de la Régie Autonome Personnalisée du Pôle Arts de la Rue de Chalon-sur-Saône, la vice-présidente en charge de la culture et du patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté, le président de la Communauté d'agglomération du Grand Chalon et le président du Conseil départemental de Saône-et-Loire, a décidé de proroger jusqu'au 2 janvier 2022 le délai pendant lequel les candidats peuvent postuler à la direction de l'Abattoir.

L'Abattoir compte parmi les treize établissements culturels portant le label national de "Centre national des arts de la rue et de l'espace public" (CNAREP). Cette régie autonome personnalisée est née du regroupement de deux piliers historiques des arts de la rue : le festival "Chalon dans la Rue", initié par la Ville de Chalon-sur-Saône en 1987 ; et l'Abattoir, lieu de fabrique artistique situé sur la friche de l'ancien abattoir communal. Établissement majeur du paysage régional, national et international des arts de la rue, l'Abattoir met en œuvre les principales missions du label CNAREP : le soutien à la création et à la production artistique, en particulier à travers l'accueil d'équipes artistiques en résidence, la diffusion des œuvres dans l'espace public et l'élargissement des publics.

Au vu des candidatures reçues, l'État et les collectivités territoriales ne sont pas en mesure de proposer une présélection suffisamment étoffée au regard de leur ambition pour la direction artistique du deuxième plus grand festival des arts de la rue de France.

Convaincus qu'un tel recrutement doit nécessairement inclure l'examen de candidatures diversifiées, les partenaires ont choisi de proroger la durée d'envoi des déclarations de candidature jusqu'au 2 janvier 2022 inclus.

Communiqué de presse du ministère de la Culture du 9 décembre 2021.

Photo : L'Abattoir © DR.
La Rédaction

Communiqué des directrices des Centres dramatiques nationaux réunies au sein de l'ACDN  04/12/2021

Nous avons, comme toutes les artistes femmes, actrices, autrices, metteuses en scène, eu à faire face aux inégalités de genre et aux rapports de domination qui structurent notre secteur, de la formation à la production jusqu'à la direction des institutions.

Nous avons, à un moment de notre parcours d'artistes, pris la décision de diriger des institutions théâtrales publiques.

Faire ce choix nous a placées au coeur de structures dont nous avions pu subir les modalités de fonctionnement : faiblesse des moyens de production dévolus aux équipes artistiques dirigées par des femmes, absence de parité quant aux programmations, inégalité des niveaux de salaires des personnels permanent·e·s, invisibilisation du travail des femmes en général et assignation à des espaces considérés à tort comme secondaires : petits lieux, petits plateaux, petits budgets, jeune public, éducation artistique… C'est par ces pratiques institutionnelles, le mépris, la condescendance et le paternalisme dont elles relèvent, que se perpétuent les rapports de domination et de pouvoir s'exerçant à tous niveaux et à tous égards dans nos métiers, jusque dans les violences sexistes et sexuelles intolérables dénoncées haut et fort ces dernières semaines.

Aujourd'hui, nous sommes 19 femmes à la direction de Centre Dramatiques Nationaux : en dix ans, le pourcentage de femmes à la direction est passé de 12 à 46 %. Étonnamment, ce profond mouvement de féminisation n'a été que très peu commenté, comme s'il faisait lui aussi l'objet d'une étrange invisibilisation. Cela dit, nous n'avons jamais eu la naïveté de penser que nos seules nominations suffiraient à rétablir une justice et une égalité, ni celle de croire qu'au coeur d'un système profondément inégalitaire, il serait plus simple pour des femmes de transformer une longue histoire de domination et de violences.

Nous mesurons l'ampleur de notre responsabilité et de notre tâche, et nous sommes convaincues que c'est en s'attaquant COLLECTIVEMENT au système de production dans son ensemble, aux conditions d'égalité qu'il devrait garantir entre toutes et tous, que nous parviendrons à transformer profondément les choses.

C'est ce à quoi nous travaillons, artistes-directrices et artistes-directeurs de Centre Dramatiques Nationaux, dans un dialogue permanent, au sein de notre association et au sein de notre syndicat, conscients que ce combat demande une attention de tous les instants, le courage de la formulation et de la décision, au coeur de nos propres instances, de nos théâtres, de nos pratiques.

Nous savons aussi que rien ne se fera sans une volonté politique pleine et entière qui se traduise par des actes forts et des décisions concrètes : de l'égalité des moyens dans les dispositifs de financement public jusqu'à la parité dans les nominations à la direction des plus importantes institutions publiques, comme les théâtres nationaux tous dirigés aujourd'hui par des hommes.

Nathalie Garraud, codirectrice Théâtre des 13 vents - CDN de Montpellier ;
Émilie Capliez, codirectrice de Comédie de Colmar - CDN Grand Est Alsace ;
Chloé Dabert, directrice de la Comédie de Reims - CDN de Reims ;
Julie Deliquet, directrice du TGP, CDN de Saint Denis ;
Carole Thibaut, directrice du Théâtre des Îlets, CDN de Montluçon ;
Maëlle Poésy, directrice du Théâtre Dijon Bourgogne CDN ;
Macha Makeïeff, directrice de la Criée - Théâtre national de Marseille ;
Muriel Mayette, directrice du TnN, Théâtre national de Nice ;
Célie Pauthe, directrice du CDN Besançon Franche-Comté ;
Aurélie Van den Daele, directrice du Théâtre de l'Union, CDN du Limousin ;
Pascale Daniel-Lacombe, directrice du Méta, CDN Poitiers Nouvelle Aquitaine ;
Camille Trouvé, codirectrice du CDN de Normandie-Rouen ;
Alexandra Tobelaim, CDN transfrontalier de Thionville-Grand EST ;
Julia Vidit, directrice de La Manufacture, CDN Nancy Lorraine ;
Pauline Bayle, future directrice du Nouveau Théâtre de Montreuil, CDN ;
Lucie Berelowitsch, directrice du Préau CDN de Normandie-Vire ;
Séverine Chavrier, directrice du CDN Orléans / Centre-Val de Loire ;
Catherine Marnas, directrice du TnBA - Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine.

ACDN : Association des Centres Dramatiques Nationaux.
>> asso-acdn.fr

Communiqué de presse du vendredi 3 décembre 2021.
La Rédaction

Présentation du plan de lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels dans le spectacle vivant  25/11/2021

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, a présenté aujourd'hui le plan de lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels (VHSS) dans le spectacle vivant, conformément à son engagement pris en janvier dernier.

Le ministère de la Culture a mis en place des dispositifs forts, dès 2017, pour mener ce combat essentiel au sein des services et des établissements du ministère, dont les établissements nationaux du spectacle vivant : actions de sensibilisation, de formation, de prévention, et mise en place d'une cellule d'écoute pour faciliter les signalements et leur traitement.

Pour les structures extérieures au ministère, la conditionnalité du versement des subventions, déjà expérimentée par le Centre National du Cinéma et de l'Image Animée (CNC), a été déployée par le Centre National de la Musique (CNM) à compter du 1er janvier 2021.

En janvier 2021, la Ministre a annoncé l'extension du plan de lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels dans trois secteurs prioritaires (le spectacle vivant, le livre et les arts visuels).

À compter du mois de janvier 2022, cette extension se traduira, pour le spectacle vivant, par la généralisation de la conditionnalité du versement des subventions à toutes les structures subventionnées.

Pour bénéficier du soutien du ministère, elles devront respecter les cinq engagements suivants :

1) Être en conformité avec les obligations du code du travail en matière de prévention contre le harcèlement et les violences à caractère sexuel.
2) Créer un dispositif interne de signalement efficace et traiter chaque signalement reçu.
3) Former dès 2022 la direction, les encadrants, la DRH et les personnes désignées référentes au recueil de la parole et à la gestion des situations de VHSS.
4) Sensibiliser formellement les équipes et organiser la prévention des risques.
5) Engager un suivi et une évaluation des actions en matière de lutte contre les VHSS.

Ces cinq engagements seront intégrés à toutes les conventions pluriannuelles d'objectifs et feront partie des conditions préalables à toute candidature à des appels d'offres du ministère.

Élaboré en lien avec l'ensemble des acteurs de la filière, ce plan a vocation à protéger l'ensemble du personnel des structures du spectacle vivant, soutenues par le ministère de la Culture, qu'il soit permanent ou non.
Il vient marquer une étape importante pour le ministère, qui a fait de la lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels une priorité de son action.
La prochaine étape sera la tenue du comité interministériel pour l'égalité au cours duquel seront présentés les plans dans les secteurs des arts visuels et du livre, en janvier prochain.

Communiqué du ministère de la Culture du 25 novembre 2021.
La Rédaction

Nomination d'Élise Vanderhaegen à la direction de la Scène de Musiques Actuelles (SMAC) de Tourcoing, le Grand Mix  25/11/2021

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, en accord avec Doriane Bécue, maire de Tourcoing, Xavier Bertrand, président du Conseil régional des Hauts-de-France et Christian Poiret, président du Conseil départemental du Nord, donne son agrément à l'Association La Passerelle pour la nomination d'Élise Vanderhaegen à la direction de la scène de musiques actuelles Le Grand Mix, conformément à la proposition du jury réuni le 20 septembre 2021.

Après un master de Direction et conception de projets culturels, Élise Vanderhaegen rejoint en 2012 la société "À gauche de la lune" à Lille au sein de laquelle elle a occupé les fonctions de chargée de production, de responsable administrative et enfin de directrice de projet et codirectrice. Depuis 2021, elle était codirectrice en charge de l'administration et de la coopération de l'ARA "Autour des Rythmes Actuels", structure d'accompagnement des pratiques de musiques actuelles à Roubaix.

Le projet d'Élise Vanderhaegen favorise l'accompagnement et l'action en faveur des artistes émergents et de la scène locale. Élise Vanderhaegen propose de mieux ancrer le lieu dans les enjeux numériques pour mettre en œuvre une nouvelle relation au public et pour offrir de nouvelles propositions artistiques. Elle développera des partenariats transdisciplinaires avec les nombreuses structures culturelles du territoire. Elle souhaite aborder les enjeux sociétaux liés à l'inclusion, à l'égalité des genres ainsi qu'au développement durable, en travaillant sur les pratiques du lieu et leur impact.

Élise Vanderhaegen prendra ses fonctions au plus tard le 1er janvier 2022. Elle succédera à Boris Colin qui a dirigé Le Grand Mix de 2008 à 2021, dont la Ministre salue le travail remarquable accompli au service du développement d'une structure culturelle désormais reconnue au niveau national pour son engagement majeur dans l'accompagnement de nouveaux talents.

Communiqué du ministère de la Culture du 24 novembre 2021.

Photo : © Le Grand Mix.
La Rédaction

Nomination d'Olivier Letellier à la direction des Tréteaux de France - CDN  22/11/2021

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, a donné son agrément à la proposition de nommer Olivier Letellier à la direction des Tréteaux de France, centre dramatique national itinérant.

Né en 1972, Olivier Letellier a été formé à l'École Internationale Jacques Lecoq avant de créer, à Champigny-sur-Marne, la compagnie du Théâtre du Phare et d'être artiste associé au Théâtre National de Chaillot, au Théâtre de la Ville à Paris, au Grand T à Nantes, à la Filature- Scène nationale de Mulhouse et au Théâtre de la Manufacture - CDN de Nancy-Lorraine. Outre son activité de metteur en scène, il intervient en tant que pédagogue au sein de formations théâtrales ainsi qu'auprès d'apprentis circassiens.

Connu pour ses spectacles exigeants en direction du jeune public, Olivier Letellier entend faire des Tréteaux de France un instrument qui s'adresse d'abord à la jeunesse, mais qui vise à toucher un public bien plus large, notamment les publics novices, dans leur expérience de spectateur. Il défend ainsi un théâtre populaire qui rassemble parce qu'il concerne, questionne et fait rêver l'ensemble de la société.

Caroline Girard, Catherine Verlaguet, Sacha Todorov, Simon Dusart et Pauline Van Lancker constitueront un comité d'artistes qui irriguera l'action du centre dramatique national itinérant aux côtés d'Olivier Letellier. Les Tréteaux de France continueront d'être, toujours plus, une fabrique d'imaginaires où les auteurs occupent une place centrale, proposant à chacun de lire le monde qui l'entoure, d'échanger des idées pour mieux accepter l'autre.

L'itinérance se déploiera partout, dans des lieux non dédiés au spectacle, en complémentarité avec le réseau de scènes désormais dense sur le territoire.

Olivier Letellier prendra ses fonctions au 1er juillet 2022, succédant ainsi à Robin Renucci. Roselyne Bachelot-Narquin salue l'action remarquable de ce dernier depuis 2011 à la tête des Tréteaux de France dont il a renouvelé l'identité en mêlant intimement création, rencontre des publics, transmission par la pratique artistique et éducation populaire.

Communiqué du ministère de la Culture du 22 novembre 2021.

Photo : Olivier Letellier © Christophe Raynaud de Lage.
La Rédaction

Création du label "Centre National de la Marionnette" (CNMa)  20/11/2021

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, est très heureuse d'annoncer la création d'un treizième label de la création artistique, consacré à la marionnette.

Très attendue par l'ensemble de la profession, la création de ce label constitue le point d'orgue de la reconnaissance de la discipline comme expression à part entière de la création contemporaine, à la croisée des arts plastiques et du spectacle vivant.

Cette décision s'inscrit dans la continuité du renforcement opéré ces dernières années par le ministère de la Culture de son soutien au secteur de la marionnette avec la mise en place du diplôme national supérieur professionnel de comédien spécialité acteur-marionnettiste délivré par l'ESNAM et d'un plan de plus d'un million d'euros de crédits supplémentaires depuis 2016.

Les CNMa auront pour principales missions, retracées dans le cahier des missions et des charges du label : d'une part, le soutien à la création marionnettique - grâce, notamment, à la présence d'un atelier de fabrication - et d'autre part, la diffusion régulière de spectacles de marionnette, en portant une attention particulière aux grands formats. Ces deux missions iront de pair avec un programme ambitieux d'action culturelle et la contribution à la structuration professionnelle du secteur.

Les sept lieux déjà reconnus "centres nationaux de la marionnette en préparation" pourront déposer leur demande de labellisation dès 2022 et une dizaine de structures sur l'ensemble du territoire national pourraient être labellisées à moyen terme.

Communiqué du ministère de la Culture du 19 novembre 2021.

Photo : Marionnettes à L'Hectare de Vendôme (41), l'un des sept centres nationaux de la marionnette en préparation qui devrait devenir Centre National de la Marionnette © DR.
La Rédaction

Mesure en faveur des intermittents du spectacle et de l'audiovisuel à compter du 1er septembre 2021  06/08/2021

Conformément aux annonces du Conseil national des professions du spectacle (CNPS) du 11 mai dernier, l'ordonnance publiée le 1er août 2021 permet de prolonger de quatre mois l'année blanche, et donc l'indemnisation des intermittents au titre de l'assurance chômage jusqu'au 31 décembre 2021. Un décret publié le 4 août 2021 complète ce dispositif pour aménager la sortie de l'année blanche et accompagner les jeunes intermittents.

Les intermittents du spectacle bénéficient d'un régime spécifique d'assurance chômage dans le cadre duquel ils doivent déclarer au moins 507 heures d'activité sur une période de douze mois. De la même façon que les autres demandeurs d'emploi, leur durée d'indemnisation a été prolongée dès mars 2020 jusqu'au 31 mai 2020.

Compte tenu des conséquences de la crise sanitaire sur l'activité des intermittents du spectacle, le Président de la République avait annoncé dès le 6 mai 2020 la prolongation de leur durée d'indemnisation jusqu'à la fin du mois d'août 2021.

Afin de donner davantage de temps aux intermittents pour reconstituer leurs droits, et sur la base des recommandations du rapport d'André Gauron, cette mesure est prolongée jusqu'au 31 décembre 2021.

Par ailleurs, le décret n°2021-1034 du 4 août 2021 prévoit différentes mesures d'aménagement de la sortie de l'année blanche ainsi qu'un dispositif spécifique pour les intermittents de moins de 30 ans entrant dans le régime.

- Une date anniversaire "plancher", fixée au 30 avril 2022, est prévue pour permettre aux intermittents du spectacle dont la dernière date de fin de contrat serait très éloignée de la date du 31 décembre 2021 de disposer de davantage de temps pour reconstituer des droits ;

- Une date spécifique, également fixée au 30 avril 2022, est prévue pour les intermittents du spectacle qui seraient en congé maladie, maternité, paternité ou adoption au 31 décembre 2021 afin qu'ils puissent bénéficier des mêmes dispositions de sortie d'année blanche que les autres intermittents ;

- Une clause de rattrapage, dont les conditions d'éligibilité seront temporairement assouplies, permettra aux intermittents ayant totalisé entre 338 et 506 heures de bénéficier d'une indemnisation pendant une durée de six mois maximum après l'épuisement de leurs droits à l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE). Le montant de la dernière allocation journalière sera versé pendant cette période sans condition d'ancienneté au sein du régime ;

- L'allocation de professionnalisation et de solidarité (APS), dispositif financé par l'État, pourra être versée pendant une durée de douze mois à tous les intermittents admis au bénéfice de cette allocation, et ceci même à l'issue des six mois de la clause de rattrapage, qui déclenchent habituellement une durée de versement de l'APS de six mois seulement.

Par ailleurs, les intermittents âgés de moins de 30 ans ouvrant pour la première fois des droits au titre de ce régime devront cumuler 338 heures contre 507 heures sur la période de référence pour se voir ouvrir des droits. Pourront en bénéficier les intermittents âgés de moins de 30 ans, dont la dernière fin de contrat de travail se situe entre le 1er septembre 2021 et le 28 février 2022, dès lors qu'ils auront travaillé au moins 338 heures auprès d'employeurs relevant du régime des intermittents. Ces heures pourront être recherchées sur une période de référence allongée afin de tenir compte des périodes de confinement. L'allocation pourra leur être versée pendant six mois maximum, le temps qu'ils atteignent les 507 heures, ce qui permettra ensuite de leur ouvrir des droits dans les conditions de droit commun.

Prises dans leur ensemble, ces mesures permettent un accompagnement solide des intermittents du spectacle et de l'audiovisuel durant 16 mois à compter du 31 août 2021.

Le ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion et le ministère de la Culture suivent d'ores et déjà le niveau de reprise du travail des intermittents afin de s'assurer que ces mesures sont et resteront adéquates, dans les mois à venir, par rapport à l'activité effective du secteur culturel.

Pour consulter l'ordonnance n° 2021-1013 du 31 juillet 2021 modifiant l'ordonnance n° 2020-324 du 25 mars 2020 portant mesures d'urgence en matière de revenus de remplacement mentionnés à l'article L. 5421-2 du code du travail :
>> Ordonnance n° 2021-1013 du 31 juillet 2021

Pour consulter l'arrêté du 2 août 2021 portant modification de l'arrêté du 22 juillet 2020 portant mesures d'urgence en matière de revenus de remplacement mentionnés à l'article L. 5421-2 du code du travail :
>> Arrêté du 2 août 2021

Pour consulter le décret n° 2021-1034 du 4 août 2021 modifiant le décret n° 2020-928 du 29 juillet 2020 portant mesures d'urgence en matière de revenus de remplacement des artistes et techniciens intermittents du spectacle :
>> Pour consulter le décret n° 2021-1034 du 4 août 2021

Communiqué du ministère de la Culture du 5 août 2021.

Photo : Détail façade ministère de la Culture © Gil Chauveau.

La Rédaction

•Off 2021• Offres spéciales pour la dernière semaine du festival !  26/07/2021

© Gil Chauveau.
Du 25 au 31 juillet, Avignon Festival & Compagnies proposent des réductions sur les tarifs des cartes d'abonnement public.

• Le plein tarif, habituellement à 16 €, passe à 10 €.
• La carte jeune 12-25 ans est, quant à elle, à 1 € pour toute la dernière semaine du festival. La carte à 1 € est aussi accessible aux demandeur·se·s d'emploi, aux bénéficiaires du RSA et aux personnes en situation de handicap.


La carte d'abonnement offre aux spectatrices et spectateurs 30 % de réduction sur les places de spectacles du festival Off Avignon. Elle permet aussi d'accéder aux soirées et concerts au Bar du Off. AF&C met aussi en place des partenariats pour offrir des avantages et tarifs réduits aux porteur·ses de la carte. L'objectif est de faciliter l'accès aux lieux de culture et de patrimoine de la ville. Cette offre est notamment valable sur la visite du Palais des Papes et du Pont d'Avignon (renseignements auprès d'Avignon Tourisme).

Offre billet découverte de la région Sud !

• 1 carte d'abonnement achetée = 1 carte d'abonnement offerte pour les habitant·e·s de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur !

Vous habitez dans la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur ? Achetez votre carte d'abonnement public du Festival OFF d'Avignon, la deuxième vous est offerte grâce au dispositif Billet découverte. Mis en place en 2021 par la Région sud et Arsud, cette offre vient soutenir le secteur culturel fortement impacté par les conséquences de la crise sanitaire.

👉 L'objectif : favoriser le retour des publics dans les festivals.

Pour en profiter ? Rendez-vous sans attendre au Village du festival Off, 1, rue des Écoles à Avignon.
La Rédaction

Désignation de Tiago Rodriguez à la direction du Festival d'Avignon à compter de septembre 2022  05/07/2021

En accord avec Cécile Helle, maire d'Avignon, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, a donné son agrément à la nomination de Tiago Rodrigues à la direction du festival d'Avignon, suite à la décision unanime du conseil d'administration du festival présidé par Françoise Nyssen.

Tiago Rodrigues prendra ses fonctions le 1er septembre 2022 pour un mandat de 4 ans, renouvelable une fois.

Actuel directeur artistique du Théâtre national Dona Maria II de Lisbonne, acteur et metteur en scène, Tiago Rodrigues est aujourd'hui un des grands artistes du théâtre européen.

Né en 1977 à Lisbonne, Tiago Rodrigues étudie le théâtre au conservatoire de Lisbonne, avant de rejoindre le collectif de comédiens Tg Stan basé à Anvers. En 2003, il fonde la compagnie Mundo Perfeito, avec laquelle il produit ses pièces. "By Heart", présentée en 2014 au Théâtre de la Bastille, le fera connaître en France. En 2015, il triomphe au festival d'Avignon avec une adaptation de l'"Antoine et Cléopâtre" de Shakespeare, puis en 2019 avec "Sopro". Avec "La Cerisaie", présentée dans la Cour d'honneur du Palais des Papes, il inaugure cette année l'édition 2021 du Festival.

Rêvant le Festival comme une grande fête civique, lieu idéal de croisements des idées et des langues tel un "café" lumineux pour l'Europe, Tiago Rodrigues porte un projet incarné et généreux, guidé par une profonde poésie, qui vise à faire de ce rendez-vous incontournable la tête chercheuse de toutes les aventures novatrices de la scène. À l'image de l'ensemble de son parcours artistique, son ambition est résolument européenne, tout en cherchant un ancrage territorial fort et sincère, notamment par l'attention particulière qu'il portera à tous les publics.

La direction de la 76e édition sera encore assurée par Olivier Py auquel la Ministre de la Culture adresse ses sincères remerciements pour le remarquable travail qu'il a accompli. Tiago Rodrigues prendra ses fonctions de directeur le 1er septembre 2022 afin de préparer l'édition 2023 du Festival.

Photo : Tiago Rodrigues © Christophe Raynaud de Lage/Festival d'Avignon.
La Rédaction

Près de 150 M€ de nouvelles mesures pour accompagner la reprise des secteurs culturels  19/05/2021

À l'occasion de la réouverture des lieux culturels, le Gouvernement amplifie son soutien aux secteurs culturels en débloquant 148 M€ d'aides supplémentaires pour le cinéma et le spectacle vivant, particulièrement frappés par la crise sanitaire.

La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot-Narquin, se félicite de la poursuite de l'accompagnement mis en œuvre par l'État depuis le début de la crise qui vise à faire face aux fermetures prolongées du début d'année et à accompagner la réouverture des lieux culturels avec des jauges réduites.

S'ajoutant aux aides transversales aux entreprises que le Gouvernement a prolongées (fonds de solidarité, activité partielle, exonération et aides au paiement des cotisations sociales, prêt garanti par l'État), ces nouvelles mesures, versées au titre du premier semestre 2021, traduisent la prise en compte de la spécificité des modèles économiques du spectacle vivant et du cinéma, ainsi que le rôle particulier de la culture et de la création dans notre pays.

Ainsi :
- Le secteur du cinéma bénéficiera de 80 M€ d'aides supplémentaires, dont 60 M€ pour les exploitants de salles et 20 M€ pour les entreprises de production et de distribution.
- Le secteur du spectacle vivant musical bénéficiera de 38 M€ supplémentaires qui viendront notamment abonder le fonds de compensation billetterie créé par le Centre national de la Musique et qui vise à tenir compte de la réduction des jauges en cette période de reprise.
- Le secteur du théâtre privé bénéficiera de 15 M€ supplémentaires permettant de prolonger les fonds de sauvegarde et de soutien à la reprise de l'ASTP.
- Enfin, le secteur du spectacle subventionné en région bénéficiera également de 15 M€ supplémentaires pour faire face aux différentes contraintes sanitaires mises en place à la réouverture des salles.

Ces mesures exceptionnelles voulues par le Premier Ministre, s'ajoutent au plan de relance et aux crédits budgétaires mobilisés dans le cadre de la loi de finances pour 2021 ; elles viennent aussi compléter les mesures annoncées les 11 mars et 12 mai :
- Les 97 M€ d'aides d'urgence annoncées le 11 mars en faveur de la création et de l'emploi artistique et culturel (dont 30 M€ pour le « fonds festivals », 22 M€ en faveur des auteurs, 20 M€ en faveur des équipes artistiques en région, 15 M€ en faveur des captations de spectacles et 10 M€ pour alimenter le fonds d'urgence spécifique de solidarité pour les artistes et techniciens du spectacle) ;
- ainsi que les mesures de soutien à l'intermittence et à l'emploi culturel annoncées le 11 mai dernier avec la Ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion Elisabeth Borne.

Pour rappel de ces dernières :
- Nouvelle prolongation de 4 mois de l'année blanche des intermittents et la mise en place de filets de sécurité supplémentaires jusqu'au 31 décembre 2022 ;
- Abaissement temporaire du seuil d'accès à l'intermittence à 338 heures et le développement de l'apprentissage et du dispositif "1 jeune 1 solution" pour favoriser l'emploi des jeunes professionnels ;
- 30 M€ de mesures supplémentaires de soutien à l'emploi artistique (aides dans le cadre du GIP Cafés Culture, aide au paiement des cotisations via le GUSO et renforcement de l'aide aux petites salles et des aides aux entreprises pour rémunérer les temps de répétition des artistes dans le cadre du FONPEPS).

Communiqué du ministère de la Culture.
La Rédaction

Mesures prévues en faveur des intermittents du spectacle à compter du 1er septembre 2021  11/05/2021

Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, ont réuni les membres du Conseil national des professions du spectacle (CNPS) aujourd'hui. Cette réunion a été l'occasion pour les ministres de préciser les modalités de réouverture et d'annoncer les mesures de soutien en faveur des intermittents et à l'emploi du secteur culturel. Les ministres ont présenté les mesures prévues par le Gouvernement pour prendre le relais de "l'année blanche" qui, annoncée le 6 mai 2020 par le Président de la République, a permis aux intermittents, dans le contexte de la crise sanitaire, de voir leur indemnisation prolongée jusqu'au 31 août 2021.

Ces annonces font suite à une phase de concertation dense, marquée notamment par le travail approfondi d'André Gauron dont le rapport a constitué une base de discussion pour les échanges avec les partenaires sociaux.

En premier lieu, l'année blanche est prolongée de quatre mois, jusqu'au 31 décembre 2021 pour maintenir le niveau d'indemnisation des intermittents le temps que l'ensemble des activités ait retrouvé un niveau normal.

Par ailleurs, au vu de leur situation à cette date, les intermittents pourront bénéficier de trois filets de sécurité :

Une extension de la période d'affiliation au-delà de 12 mois, dans la limite de leur dernière ouverture de droits, pour pouvoir justifier du nombre d'heures permettant de bénéficier du régime de l'intermittence ;
Une clause de rattrapage dont les conditions d'éligibilité seront temporairement supprimées (1) ;
Des modalités aménagées de l'allocation de professionnalisation et de solidarité : possibilité pour les intermittents qui ont bénéficié de la clause de rattrapage mais n'ont pas réussi à accumuler les heures nécessaires à leur réadmission de voir leur droit à l'APS étudié dans les mêmes conditions que s'ils n'avaient pas été éligibles à la clause de rattrapage.

Ces mesures vont permettre à ceux qui, faute de périodes travaillées suffisantes, ne parviendraient pas à renouveler leurs droits à allocations de bénéficier de l'accès à une indemnité pendant toute l'année 2022.

En deuxième lieu, un accompagnement renforcé est apporté aux jeunes qui démarrent leur carrière dans les professions de la culture et du spectacle.

Ainsi, pour les jeunes de moins de 30 ans ayant des difficultés à réunir suffisamment d'heures pour accéder au régime d'indemnisation prévu par les annexes 8 et 10, un soutien exceptionnel sera mis en place pendant 6 mois à compter de septembre 2021 en abaissant temporairement l'accès à l'intermittence à 338 heures.

Ensuite, afin de les aider dans leur recherche d'emploi, le plan "1 jeune, 1 solution", coordonné par Élisabeth Borne, intégrera de manière spécifique des outils de rapprochement entre jeunes artistes et techniciens, et des offres d'emploi ou d'apprentissage. Une partie des dispositifs prévus par le plan sera orientée spécifiquement vers les métiers de la culture et du spectacle (Parcours Emploi Compétence, Contrats Initiative Emploi, apprentissage).

En troisième lieu, et pour compléter les 20 M€ annoncés en mars 2021 pour le soutien aux équipes artistiques les plus fragiles, aux résidences d'artistes et aux jeunes diplômés, trois dispositifs d'aide à l'emploi bénéficieront de moyens complémentaires à hauteur de 30 millions d'euros :

Aide au paiement des cotisations à travers le Guichet Unique du Spectacle Occasionnel ;
Renforcement des aides du GIP café-culture ;
Renforcement de l'aide aux petites salles et des aides aux entreprises pour rémunérer les temps de répétition des artistes dans le cadre du FONPEPS.

Enfin, les droits aux indemnités journalières maladie et maternité sont maintenus jusqu'au 31 décembre 2021 pour les intermittents du spectacle dont la période de maintien des droits aurait expiré à compter du 1er mars 2020. Cela s'applique à l'ensemble des arrêts de travail intervenus à compter du 1er avril 2021.

En complément, pour garantir la continuité de droits, l'assurance-maladie appliquera cette mesure de façon rétroactive aux arrêts intervenus à compter du 1er janvier 2021 au titre des congés maternité et des arrêts maladie d'une durée d'1 mois ou plus. Cette rétroactivité s'appliquera à compter du 1er juin 2020 pour ceux dont la durée de maintien de droit expiré était de trois mois.

Des mesures de soutien pour accompagner la reprise des lieux culturels seront par ailleurs annoncées prochainement.

Élisabeth Borne a précisé : "Comme nous avons protégé les intermittents depuis le début de la crise, nous continuons à les soutenir avec ces nouvelles mesures qui permettront à chacun de participer à la reprise des activités sans s'inquiéter du lendemain".

Roselyne Bachelot-Narquin a, quant à elle, souligné que "Les mesures annoncées aujourd'hui de soutien en faveur de l'emploi, et des jeunes professionnels, d'une nouvelle prolongation des droits des intermittents à partir de septembre 2021, plus protectrice et fidèle au modèle français de soutien des intermittents du spectacle, permettent une reprise effective. Les conditions sont désormais réunies pour accompagner la réouverture des salles et permettre aux artistes et au public de se retrouver à nouveau".

(1) Les conditions de droit commun sont, d'une part, de justifier d'une ancienneté de 5 ans d'affiliation dans les 10 ans précédant la fin de contrat de travail ayant permis la dernière ouverture de droit, d'autre part, que ces 5 ans n'aient pas servi à vérifier la condition d'ancienneté au titre d'une précédente clause de rattrapage.

Communiqué du ministère de la Culture.
La Rédaction

Olivier Mantei, nouveau directeur de la Cité de la Musique - Philharmonie de Paris  28/04/2021

Sur proposition de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, et en accord avec Anne Hidalgo, maire de Paris, le Président de la République a décidé de nommer Olivier Mantei à la direction de la Cité de la Musique - Philharmonie de Paris. Il prendra ses fonctions le 1er novembre 2021 pour un mandat de 5 ans.

Après des études supérieures de lettres et de musicologie, Olivier Mantei a été administrateur de plusieurs formations musicales, dont Accentus dirigé par Laurence Equilbey et La Chambre Philharmonique avec Emmanuel Krivine. Pour défendre les structures et artistes voués aux répertoires anciens et contemporains, il a créé et présidé la FEVIS. Après avoir été le collaborateur de Peter Brook au théâtre des Bouffes du Nord, il a pris les fonctions de directeur adjoint de l'Opéra-Comique en 2007 dont il assure la direction générale depuis 2015, marquée par le développement du rayonnement international de l'établissement, et une importante politique d'ouverture et d'accessibilité.

Le projet artistique et culturel d'Olivier Mantei pour la Cité de la Musique - Philharmonie de Paris vise à faire de l'établissement un lieu de vie, accessible et exemplaire en termes d'inclusion et d'ancrage territorial. Olivier Mantei propose une politique de programmation ouverte à toutes les esthétiques musicales, pour conjuguer proximité et excellence. Il souhaite s'appuyer sur l'Orchestre de Paris et ses chœurs pour développer le rayonnement national et international de l'établissement, en restant exigeant et singulier sur le choix des œuvres du répertoire et de la création contemporaine. Il aura également pour mission de développer l'activité de production et de diffusion à l'international.

Six ans après l'ouverture de la Philharmonie, Olivier Mantei s'appuiera sur la réussite du projet, marquée notamment par le succès de Démos dans toute la France ou encore du Musée de la Musique, pour porter les nouvelles perspectives comme la Philharmonie des Enfants ou la nouvelle plateforme numérique, et accompagner les évolutions rendues nécessaires par le contexte de la crise sanitaire.

À sa prise de poste à la Philharmonie, Olivier Mantei quittera l'Opéra-Comique et n'occupera aucune fonction dans les théâtres des Bouffes du Nord et de l'Athénée dont il est actionnaire.

Olivier Mantei succédera à Laurent Bayle, directeur de la Cité de la Musique - Philharmonie de Paris depuis le 24 septembre 2015. La ministre de la Culture salue le travail exceptionnel de Laurent Bayle qui a conçu, mis en œuvre et piloté les premières années d'existence de cet équipement unique au monde qu'est la Philharmonie de Paris.

Communiqué de presse du ministère de la Culture.
La Rédaction

1 2 3 4 5 » ... 29











À découvrir

"Rimbaud Cavalcades !" Voyage cycliste au cœur du poétique pays d'Arthur

"Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées…", Arthur Rimbaud.
Quel plaisir de boucler une année 2022 en voyageant au XIXe siècle ! Après Albert Einstein, je me retrouve face à Arthur Rimbaud. Qu'il était beau ! Le comédien qui lui colle à la peau s'appelle Romain Puyuelo et le moins que je puisse écrire, c'est qu'il a réchauffé corps et cœur au théâtre de l'Essaïon pour mon plus grand bonheur !

© François Vila.
Rimbaud ! Je me souviens encore de ses poèmes, en particulier "Ma bohème" dont l'intro est citée plus haut, que nous apprenions à l'école et que j'avais déclamé en chantant (et tirant sur mon pull) devant la classe et le maître d'école.

Beauté ! Comment imaginer qu'un jeune homme de 17 ans à peine puisse écrire de si sublimes poèmes ? Relire Rimbaud, se plonger dans sa bio et venir découvrir ce seul en scène. Voilà qui fera un très beau de cadeau de Noël !

C'est de saison et ça se passe donc à l'Essaïon. Le comédien prend corps et nous invite au voyage pendant plus d'une heure. "Il s'en va, seul, les poings sur son guidon à défaut de ne pas avoir de cheval …". Et il raconte l'histoire d'un homme "brûlé" par un métier qui ne le passionne plus et qui, soudain, décide de tout quitter. Appart, boulot, pour suivre les traces de ce poète incroyablement doué que fut Arthur Rimbaud.

Isabelle Lauriou
25/03/2024
Spectacle à la Une

"Mon Petit Grand Frère" Récit salvateur d'un enfant traumatisé au bénéfice du devenir apaisé de l'adulte qu'il est devenu

Comment dire l'indicible, comment formuler les vagues souvenirs, les incertaines sensations qui furent captés, partiellement mémorisés à la petite enfance. Accoucher de cette résurgence voilée, diffuse, d'un drame familial ayant eu lieu à l'âge de deux ans est le parcours théâtral, étonnamment réussie, que nous offre Miguel-Ange Sarmiento avec "Mon petit grand frère". Ce qui aurait pu paraître une psychanalyse impudique devient alors une parole salvatrice porteuse d'un écho libératoire pour nos propres histoires douloureuses.

© Ève Pinel.
9 mars 1971, un petit bonhomme, dans les premiers pas de sa vie, goûte aux derniers instants du ravissement juvénile de voir sa maman souriante, heureuse. Mais, dans peu de temps, la fenêtre du bonheur va se refermer. Le drame n'est pas loin et le bonheur fait ses valises. À ce moment-là, personne ne le sait encore, mais les affres du destin se sont mis en marche, et plus rien ne sera comme avant.

En préambule du malheur à venir, le texte, traversant en permanence le pont entre narration réaliste et phrasé poétique, nous conduit à la découverte du quotidien plein de joie et de tendresse du pitchoun qu'est Miguel-Ange. Jeux d'enfants faits de marelle, de dinette, de billes, et de couchers sur la musique de Nounours et de "bonne nuit les petits". L'enfant est affectueux. "Je suis un garçon raisonnable. Je fais attention à ma maman. Je suis un bon garçon." Le bonheur est simple, mais joyeux et empli de tendresse.

Puis, entre dans la narration la disparition du grand frère de trois ans son aîné. La mort n'ayant, on le sait, aucune morale et aucun scrupule à commettre ses actes, antinaturelles lorsqu'il s'agit d'ôter la vie à un bambin. L'accident est acté et deux gamins dans le bassin sont décédés, ceux-ci n'ayant pu être ramenés à la vie. Là, se révèle l'avant et l'après. Le bonheur s'est enfui et rien ne sera plus comme avant.

Gil Chauveau
05/04/2024
Spectacle à la Une

"Un prince"… Seul en scène riche et pluriel !

Dans une mise en scène de Marie-Christine Orry et un texte d'Émilie Frèche, Sami Bouajila incarne, dans un monologue, avec superbe et talent, un personnage dont on ignore à peu près tout, dans un prisme qui brasse différents espaces-temps.

© Olivier Werner.
Lumière sur un monticule qui recouvre en grande partie le plateau, puis le protagoniste du spectacle apparaît fébrilement, titubant un peu et en dépliant maladroitement, à dessein, son petit tabouret de camping. Le corps est chancelant, presque fragile, puis sa voix se fait entendre pour commencer un monologue qui a autant des allures de récit que de narration.

Dans ce monologue dans lequel alternent passé et présent, souvenirs et réalité, Sami Bouajila déploie une gamme d'émotions très étendue allant d'une voix tâtonnante, hésitante pour ensuite se retrouver dans un beau costume, dans une autre scène, sous un autre éclairage, le buste droit, les jambes bien plantées au sol, avec un volume sonore fort et bien dosé. La voix et le corps sont les deux piliers qui donnent tout le volume théâtral au caractère. L'évidence même pour tout comédien, sauf qu'avec Sami Bouajila, cette évidence est poussée à la perfection.

Toute la puissance créative du comédien déborde de sincérité et de vérité avec ces deux éléments. Nul besoin d'une couronne ou d'un crucifix pour interpréter un roi ou Jésus, il nous le montre en utilisant un large spectre vocal et corporel pour incarner son propre personnage. Son rapport à l'espace est dans un périmètre de jeu réduit sur toute la longueur de l'avant-scène.

Safidin Alouache
12/03/2024